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Lu sur : mobile « Une superficie de la forêt amazonienne grande comme la moitié de la Suisse a été détruite cette année, selon le Brésil et le groupe écologiste Amis de la Terre. Ce désastre est dû en grande partie aux travaux destinés à aménager une nouvelle route.
Les premiers chiffres, basés sur des images satellite, indiquent qu'entre 23 100 et 24 400 km2 ont été déboisés cette année, indique Joao Paulo Capobianco, secrétaire brésilien à la Biodiversité et aux Forêts.
Les chiffres définitifs, basés sur un autre système de relevé par satellite, doivent être publiés en mars. M. Capobianco a toutefois souligné que ces chiffres et d'autres indications montraient qu'il n'y avait eu cette année aucun recul de la déforestation.
Si elle est confirmée, la superficie de déforestation pour cette année sera supérieure à celle de 2002-2003 qui était de 23 750 km2, a de son côté relevé Roberto Smeraldi, dirigeant des Amis de la Terre au Brésil.
Selon lui, ce chiffre est particulièrement inquiétant parce qu'il montre que pour la première fois, la déforestation a augmenté en Amazonie en dépit d'un ralentissement de l'agriculture durant la même période. Un niveau record avait été atteint au milieu des années 1990 en raison d'une incidence exceptionnelle des incendies. Les petits agriculteurs ont été les principaux responsables de la déforestation dans la mesure où ils défrichent pour agrandir leurs champs. Mais les relevés montrent une forte augmentation de la déforestation le long d'une route, la BR-163, que le gouvernement veut aménager au milieu de l'Amazonie.
Aux abords de la route, la déforestation a été multipliée par plus de cinq, relève Roberto Smeraldi. Des colons s'y sont installés avant même que le gouvernement commence à asphalter la route.
Sda-ats
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La « connexion hamburger » et la déforestation de l’Amazonie
Commentaires :
Anonyme |
Le coup d’humus de MirobirCet article est incomplet (Evidemment :-). D'autres « tragédiens » dilapident l’Amazonie. (Outre l’état brésilien)
Les grands propriétaires (et leurs grandes exploitations... Si si) sont destructeurs d’immenses superficies de forêt... Pour assurer leurs « prises » et obtenir l’obtention de la terre par l’état brésilien, ils créent des domaines démesurés par le fait accompli, et dont le principal but, sous couvert de l’exploitation agricole, avicole, ou autre bovicole... Est d’abord celui du trafic d’essences d’arbres rares, de la spéculation... ; La terre amazonienne, ils s’en foutent ! Elle est revendue, rachetée, perdue, colonisée, broutée... Répondre à ce commentaire
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Tristan 04-12-04
à 18:48 |
De plus ils ont dit ceci :Superbe réponse du ministre brésilien de l'Education interrogé par des étudiants aux Etats-Unis...Affaire à suivre... Car la presse nord-américaine a refusé de publier ce texte.
Internationalisation. Discours du ministre brésilien de l'Éducation aux États-unis pendant un débat dans une université aux États-unis,. > le ministre de l'Éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu'il pensait au sujet de l'internationalisation de l'Amazonie. Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant qu'il espérait une réponse d'un humaniste et non d'un Brésilien. Voici la réponse de M. Cristovam Buarque: En effet, en tant que Brésilien, je m'élèverais tout simplement contre l'internationalisation de l'Amazonie. Quelle que soit l'insuffisance de l'attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre. En tant qu'humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l'Amazonie, je peux imaginer que l'Amazonie soit internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l'importance pour toute l'humanité. Si, au nom d'une éthique humaniste, nous devions internationaliser l'Amazonie, alors nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier. Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l'humanité que l'Amazonie l'est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des réserves de pétrole se sentent le droit d'augmenter ou de diminuer l'extraction de pétrole, comme d'augmenter ou non son prix. De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches. Si l'Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d'un pays. Brûler l'Amazonie, c'est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l'économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation. Avant l'Amazonie, j'aimerai assister à l'internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à la seule France. Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l'Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d'un seul propriétaire ou d'un seul pays. Il y a quelque temps, un millionnaire japonais a décidé d'enterrer avec lui le tableau d'un grand maître. Avant que cela n'arrive, il faudrait internationaliser ce tableau. Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies organisent le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des difficultés pour y assister, à cause de difficultés aux frontières des États-unis. Je crois donc qu'il faudrait que New York, lieu du siège des Nations unies, soit internationalisé. Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l'humanité. Comme du reste Paris, Venise,Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasília, Recife, chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde devraient appartenir au monde entier. Si les États-unis veulent internationaliser l'Amazonie, à cause du risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l'arsenal nucléaire des États-unis. Ne serait-ce que par ce qu'ils sont capables d'utiliser de telles armes, ce qui provoquerait une destruction mille fois plus vaste que les déplorables incendies des forêts Brésiliennes. Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des États-unis ont soutenu l'idée d'une internationalisation des réserves florestales du monde en échange d'un effacement de la dette. Commençons donc par utiliser cette dette pour s'assurer que tous les enfants du monde ait la possibilité de manger et d'aller à l'école. Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu'ils naissent, comme un patrimoine qui mérite l'attention du monde entier.Davantage encore que l'Amazonie, quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l'Humanité, ils ne laisserons travailler alors qu'ils devraient aller à l'école; ils ne laisseront pas mourir alors qu'ils devraient vivre. En tant qu'humaniste, j'accepte de défendre l'idée d'une internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera comme un Brésilien, je lutterai pour que l'Amazonie soit à nous. Et seulement à nous! Répondre à ce commentaire
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à 04:22