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Lu sur : Risal « Le 9 août 2003, l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) décrétait la naissance des « conseils de bon gouvernement » (Juntas de Buen Gobierno) dans les cinq zones territoriales sous son contrôle, appelées « caracoles ». Que sont devenues ces structures d’autogouvernement un an plus tard ?
Gloria Muñoz Ramírez, journaliste mexicaine à La Jornada et à Rebeldia, a réalisé, à l’occasion de cet anniversaire, un long et détaillé reportage dans les cinq zones du territoire rebelle et montre comment les zapatistes mettent concrètement en pratique leur autonomie. »
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Commentaires :
marchal |
SUIS-JE L'HILENDER ?C'est un texte très intéressant quoiqu'un peu long, c'est sans doute la raison pour laquelle : les commentaires abondent…
Ces Zapatistes forts Zsympathiques dont on nous fait une description ici, semblent ne pas avoir fait l'erreur de sombrer dans un primitivisme extrême se contentant d'une caisse sur laquelle sautillent joyeusement des Cyberpunks. Il est mis ici en exergue les difficultés rencontrées lorsque l'on essaie de sortir du carcan. La lutte pour la survie passe d'abord par des choix sur lesquels il ne faut pas se tromper. 1/La santé : Les Zapatistes ont choisi d'une part la modernité (vaccination, chirurgie etc.) d'autre part de revenir aux connaissances ancestrales de la médecine naturelle. Voilà un choix que je juge intelligent. 2/Ils mettent aussi en place des moyens de régulation de la population, preuve qu'ils ont perçu le danger qu'il y avait dans une croissance exponentielle de celle-ci. 3/ILs s'attachent à pratiquer une agriculture soucieuse de préservée l'environnement autrement que par des mesures dites durables que nous prétendons mettre en place chez nous, approuvées par un syndicat agricole ainsi que par des Ver(t)s dont la vision du futur semble occultée par d'autres préoccupations. 4/Ils s'efforcent de relocaliser la production avec l'artisanat. « Il est préférable d'avoir 200 cordonniers au travail qu'une masse de chaussures produites par des esclaves anonymes » ( je l'ai lu quelque part, mais je ne sais plus qui l'a dit) 5/Les moyens modernes : Ils ne dédaignent pas, entre autres, les applications de l'invention de M. Beau de Rochas, qui nous permettent avec une fatigue moindre d'accomplir des tâches longues et pénibles. ( ce n'est pas le moteur qu'il faut critiquer, c'est ce qui l'alimente ) 6/Ils ne rejettent pas l'idée d'un « gouvernement » qualifié ici de « bon gouvernement » et mettent en place un dispositif de protection à cet effet : « Le peuple nous a élus comme des personnes honnêtes et maintenant nous avons l'engagement de remplir nos fonctions. Nous n'avons pas de mandat fixe, c'est à dire que si le peuple dit que nous ne sommes pas efficaces, eh bien, ils nous virent et ils en mettent d'autres à notre place » 7/L'argent : n'est pas perçu comme étant quelque chose de néfaste, mais comme moyen d'échange remis à sa place, permettant d'éviter que des petits malins, des resquilleurs, ne puissent profiter de certains avantages sans pour cela faire aussi un effort. Ce que, il faut bien l'admettre, l'État providence permet souvent… Il y a cependant quelques points qui me tiennent en alerte. Bien que l'on parle d'une éducation sans « endoctrinement » l'individu paraît absorbé par l'idée d'un communautarisme qui doit être poussé à l'extrême. Je n'aime guère cela. Je verrai là : « le dernier homme » Dans l'enseignement, chez les enfants, on parle beaucoup, peut-être trop, de la Révolution Zapatiste, comme étant la panacée dans un moment ou l'exaltation peut aveugler. Peut-être suis-je en train de me tromper ? Mais, le fait qu'un enfant envisage avec conviction de pouvoir se plaindre à une « autorité » des réprimandes de sa maman, cela me rappelle d'autres Révolutions. Qu'ils s'en souviennent, le peuple peut devenir le pire des tyrans ! Répondre à ce commentaire
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à 11:49