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Mardi 04 Décembre 2018
FEDERER ET LIBERER

Fédérer les luttes, les mobilisations, les initiatives, les solidarités.

Libérer le corps social de la gangue de la monarchie républicaine qui l’étouffe, d’une classe politique démagogue et privilégiée.


Toute révolte populaire est à priori chaotique, sinon sur les revendications immédiates et qui l’ont déclanché, du moins sur les perspectives qu’elle peut se donner pour l’avenir. Ceci est logique car ce sont les catégories du système dominant qui structurent les esprits, les consciences et les manières de raisonner.


Devant une révolte populaire qui dure, le Pouvoir en place n’a que deux attitudes possibles :


  • la répression, aussi bien physique (forces de répression), que psychologique (dénoncer les violences pour déconsidérer le mouvement),

  • les promesses, voire des mesures immédiates, sans conséquences pour lui, mais destinées à diviser, casser l’unité et la dynamique du mouvement.


Toute révolte populaire, et ce de tous temps et en tous lieux, comporte sa part de violence qui n’est en fait que la réplique de la violence massive et quotidienne qu’impose le système dominant au plus grand nombre.


La recherche de « boucs émissaires » (aujourd’hui les « casseurs ») par le pouvoir est aussi une constante universelle du comportement des possédants pour briser tout mouvement de révolte. Ceci lui permet de faire diversion et de ne jamais répondre sur le fond.


L’avenir du mouvement de révolte dépend dans un premier temps de sa capacité à se doter des moyens du dépassement du cadre de pensée officiel : ne pas croire aux promesses officielles, ne pas croire au pseudo dialogue offert par le pouvoir, ne pas croire aux discours des politiciens professionnels qui veulent le récupérer.


Ce qui est dénoncé par le Pouvoir, et ses sbires, comme un entêtement et un refus de dialogue du mouvement, n’est en fait qu’une mesure salutaire, développée par lui, pour éviter toute récupération.


S’impose à lui cependant rapidement un besoin impératif de fédérer les initiatives pour définir par la pratique et en dehors des cadres officiels traditionnels un nouveau mode de fonctionnement. Moment difficile car « rien n’est écrit »,… tout s’apprend « sur le terrain », souvent dans des conditions difficiles et sous pression des vautours de la politique et des forces de répression.


Les difficultés d’émergence de ce nouveau cadre ne sont pas une tare du mouvement ou une incapacité congénitale, mais un exercice nouveau auquel le fonctionnement officiel ne l’avait pas préparé, bien au contraire. Un exercice qui n’est plus celui de l’asservissement à un stupide processus électoral manipulé par des politiciens professionnels, mais la définition d’une authentique expression collective.


Cette lente maturation des esprits se fait sous pression, à la fois, dans l’urgence, mais aussi dans le temps long des prises de consciences.


C’est cette capacité pour le mouvement à apprendre à concilier ces conditions contradictoires qui va assurer ou non son succès.


En cas d’incapacité pour le mouvement,… il va s’étioler, miné par la fatigue, les désillusions, des conflits internes et la répression… et le Pouvoir va reprendre la main.


En cas de sursaut citoyen, le mouvement est capable d’ouvrir de nouvelles perspectives, un nouveau modèle libérateur de fonctionnement, rendant l’ancien Pouvoir et son système totalement obsolètes.



Toulouse

Décembre 2018 Patrick MIGNARD

Ecrit par libertad, à 19:19 dans la rubrique "Editorial".
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Jeudi 30 Juin 2016
Loi Travail : pourquoi le gouvernement est-il intransigent sur l'article 2 ? Parce que la Commission européenne lui met le couteau sous la gorge !
Le gouvernement vient de déposer de nouveaux amendements qui vont modifier à la marge la loi Travail en permettant aux conventions collectives de contrôler certaines dispositions des accords d'entreprises. Mais il refuse obstinément de modifier l'article 2 qui "prévoit que dans le domaine de la durée du travail (nombre maximum d'heures quotidiennes et hebdomadaires, temps de repos, congés payés), l'accord d'entreprise peut prévaloir sur l'accord de branche"(1).
Certes cette loi contient bien d'autres dispositions régressives mais pourquoi le gouvernement est-il inflexible sur cette question ?
C'est qu'il est sous pression du Conseil européen qui lui impose cette disposition dans sa recommandation du 18 mai 2016 :
"Les réformes menées récemment n'ont donné aux employeurs que peu de possibilités pour déroger aux accords de branche. Cela concerne tous les aspects des condition d'emploi, notamment les salaires, le temps de travail e les conditions de travail, et limite la capacité des entreprises à moduler leurs effectifs en fonction de leurs besoins. À l'heure actuelle, les branches professionnelles peuvent empêcher les entreprises de déterminer, au cas par cas et après négociations avec les partenaires sociaux, les conditions de dérogation aux accords de branche en matière de temps de travail. Les dérogations aux accords de branche et aux dispositions juridiques générales sur les conditions d'emploi, par l'intermédiaire d'accords d'entreprise, pourraient être facilitées, en concertation avec les partenaires sociaux"(2).
Cette recommandation du Conseil européen n'est qu'une piqure de rappel faite au gouvernement de ne pas céder sur cette question qui lui avait déjà été imposée dans la recommandation du 14 juillet 2015 : "faciliter, aux niveaux des entreprises et des branches, les dérogations aux dispositions juridiques générales, notamment en ce qui concerne l'organisation du temps de travail"(3)
Le gouvernement dans son programme de stabilité d'avril 2015 remis à la Commission européenne, n'avait pas prévu dans les "réformes structurelles" censées faire passer la pilule du déficit supérieur à 3% du PIB, de mesures visant à modifier la hiérarchie des normes comme le prévoit maintenant le fameux article 2. Il s'agit clairement d'une injonction provenant de la Commission européenne, reprise par le Conseil européen.
Il n'est bien sur pas question d'excuser le gouvernement français qui n'est que le serviteur zélé de la nouvelle organisation du système capitaliste mais de montrer où se trouve le véritable centre de décision : la Commission européenne et le Conseil.

Mais quel est le moyen de pression dont dispose le Conseil européen ?

La France est actuellement sous le coup de deux procédures : La «procédure de déficit excessif» et la « Procédure de déséquilibre macroéconomique»(4). Si elle ne respecte pas à la lettre les "recommandations" du Conseil, elle risque ainsi une amende de 0,5 pour cent du PIB, soit environ 11 milliards €. On voit la marge de manœuvre du gouvernement !

Le mouvement social et le mouvement syndical doivent analyser les nouvelles transformations du système capitaliste, savoir où sont les centres de décisions est une véritable enjeu. Se battre contre des marionnettes n'a guère d'intérêt : ils sont là en trompe l'oeil pour masquer les véritables décideurs. Les gouvernements n'ont pratiquement plus de pouvoir en matière économique et sociale, le capitalisme européen est en pleine restructuration : un nouvel empire est entrain de se former qui laisse aux gouvernement nationaux le soin de réprimer et matraquer ( ce que fait très bien Vals) ou d'intervenir à l'extérieur de l'Europe. Mais les décisions économiques sont prises à Bruxelles et la Commission européenne sous l'influence des lobby patronaux qui y sont bien implantés, met en place son nouvel agenda : "En Italie et en Belgique aussi, vous voyez l'effet des nouveaux outils de l'Union européenne depuis 2010. Mais la France est spéciale par sa taille et sa puissance dans l'UE. La lutte en cours en France peut être considérée comme un test majeur pour la gouvernance économique européenne. Si un grand, puissant Etat membre de l'UE peut être poussé à attaquer les fondamentaux de son droit du du travail, le risque de mesures nouvelles et plus fortes sont beaucoup plus susceptibles à l'avenir. Même si les travailleurs français ne le savent pas, ils mènent une bataille européenne".(4)
Les travailleurs français sont en première ligne, le combat dure depuis mars, nous luttons pour toute l'Europe, les belges aussi contre la loi Peeters.
Solidarité européenne et internationale entre tous les travailleurs !

(1) Loi Travail : que dit l'article 2, au coeur de la grogne sociale ?
(2) RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme de la France pour 2016
(3) RECOMMANDATION DU CONSEIL du 14 juillet 2015 concernant le programme national de réforme de la France pour 2015
(4) Comment l'Union Européenne a poussé la France à la réforme du droit du travail
Ecrit par libertad, à 12:34 dans la rubrique "Editorial".
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Jeudi 16 Juin 2016
Désinformation du JT de France 2 et de l'Oeil du 20 heures à propos du nombre de manifestants contre la loi Travail
Comment un média dit de service public et des journalistes censés faire leur métier peuvent-ils participer à la désinformation du public ? Voici un exemple concret dans le journal de 20 heures de France 2 du 15 juin 2015, rubrique "L'Oeil du 20 heures" Pour visionner la séquence, on peut se reporter au blog de France TV Info (http://blog.francetvinfo.fr/oeil-20h/2016/06/15/un-million-de-manifestants-a-paris-les-syndicats-exagerent-ils.html)
Voici la "méthode peut-être pas très académique, mais très mathématique" de l'Oeil du 20 heures" : 1.000.000 de manifestants divisés par la surface du parcours (selon eux 197.000 mètres carrés) et l'on aboutit au résultat de 5 manifestants au mètre carré.
Qu'ont démontré les journalistes "mathématiciens" : qu'ils savaient faire une multiplication et une division ( avec une calculette !). Ouf, on voit que dans les écoles de journalisme le niveau de recrutement est hyper sélectif !
Donc avec ce résultat de 5 manifestants au mètre carré, il est aisé de montrer, preuve à l'appui : un joli carré dessiné sur le sol (attention on est dans le journalisme d'investigation : on a des preuves) que les manifestants ne pouvaient être aussi nombreux. CQFD !
Petit problème tout de même : la fine équipe de "L'Oeil du 20 heures" confond un calcul de stock : on met tous les manifestants entre la place d'Italie et Les Invalides (les 197.000 mètres carrés, bougez plus le million de manifestants, on vous compte !) et un calcul de flux : le million de manifestants n'a jamais tenu à l'instant T sur la surface du parcours.
Dans une manifestation lorsque les premiers arrivent à destination (Les Invalides) les derniers sont loin d'être partis de la place d'Italie.
La valeureuse équipe de "L'Oeil du 20 heures" a donc oublié un léger détail : à quelle heure sont arrivés les premiers manifestants aux Invalides et à quelle heure les derniers ont-ils pu se rendre à la même place ? Il aurait été aussi été utile de calculer un débit moyen de manifestants. Mais là ça doit dépasser l'entendement d'une méthode "peut-être pas très académique" !
Question à laquelle cet article ne répond pas : comment de telles sornettes peuvent-elles être débitées au JT de 20 heures d'une chaîne dite publique ?
Orwell a donné la réponse depuis belle lurette : "Big brother is watching you" qui diffuse sa pensée totalitaire sur tous les médias, y compris celui dit de "service public" et dont Pujadas n'est que la voix de son maître.
Ecrit par libertad, à 10:50 dans la rubrique "Editorial".
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Mercredi 24 Février 2016
Loi travail : Vals dégage !
On arrive aux 500.000 signataires de la pétition, c'est-y que le populo commencerait à se bouger le cul et arrêterait d'encaisser sans broncher ? Bon c'est quand même pas dur de faire un clic en foutant son nom, y a même pas besoin de se bouger de son fauteuil. Mais au moins c'est le début car faut pas se leurrer les copains, va falloir y aller et descendre un de ces jours dans la rue et me foutre toute cette bande de branleurs à la rue.

Vals avec sa gueule de Bénito qu'aurait avalé un balai et qui veut nous en faire chier comme au XIXe, qu'il aille se faire foutre, dans les bras de Marine Le Pen mais qu'il arrête de nous emmerder alors qu'il passe son temps à bouffer dans la main des patrons.

Hé Valls, rejoins ton camp des oligarques qui exploitent le peuple et arrête de te dire de gauche, tu pollues le débat, va travailler depuis le temps que tu ne bosses plus et que tu passes ton temps à pérorer.

Et ton 49.3, tu l'as vite rengainé, toi qui aimes tant te la jouer de tes muscles de mâchoire, c'est tout ce que tu sais faire mais avec ta pose de petit dictateur en herbe, y a que les fachos qui votent Marine que tu pourrais impressionner, toi qui veut plus de "blancos" et qui veut expulser encore plus de réfugiés de la Jungle, sans parler des roms qui n'ont "pas vocation à...". Tu oublies que tu as été naturalisé, arrête de fermer la porte à ceux qui t'ont suivi.

Tu m’énerves tellement avec tes postures de dictateur à la Charlie Chaplin que j'en oublie ta dernière la loi El Khomery, là c'est le summum de ta connerie : tu t'es rendu compte que tu copiais sur ton petit copain Gattaz ou quoi ?

Même pas, c'est devenu inné chez toi. Gattaz propose d'encourager les patrons voyous, ceux qui ne respectent pas la loi en limitant les dommages et intérêts que les pauvres bougres qui se feront lourder sans motif pourraient avoir aux prud'hommes et toi tu signes mais t'es vraiment un peigne cul des patrons et des pires. Le populo t'en a rien à foutre, qu'il crève du moment que tu palpes ton fric de ministre bien payé !

J'énumère pas tous les coups bas qu'il y a dans ce projet, il suffit d'aller sur le site de la pétition
Allez, si on se bouge, on arrivera aux 1 million et RV dans la rue pour les éjecter tous.

Ecrit par libertad, à 18:03 dans la rubrique "Editorial".
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Samedi 20 Février 2016
Projet El Khomri : une loi pour les truands !

L'aspect sans doute le plus scandaleux du projet de loi (bien que le reste soit aussi la marque de l'extrême-droitisation des renégats dits « socialistes ») c'est sans aucun doute le plafonnement des indemnités accordées aux prud'hommes en cas de licenciement abusif.

Les médias à la solde de l'oligarchie passent rapidement sur ce mot « abusif » pour nous laissez croire qu'il s'agirait des indemnités de licenciement classique pour un employeur qui voudrait se séparer d'un salarié. Ce pauvre employeur n'oserait pas embaucher de peur de ne pas savoir ce qu'il lui en coûterait en cas de licenciement.

Rien n'est plus faux : un employeur qui respecte la loi sait parfaitement ce qu'il devra payer en cas de licenciement pour cause réelle et sérieuse : ces montants sont déjà prévus par le code du travail.

Non, la grande arnaque de ce projet de loi c'est de fixer des plafonds lorsque l'employeur ne respecte pas la loi.

En effet le code du travail prévoit qu'un licenciement doit avoir une cause réelle et sérieuse, on ne peut licencier sans avoir aucun motif. L'enfumage des médias dominants veut nous faire croire qu'un patron qui aurait des difficultés économiques ne pourrait pas se sépare d'un salarié, c'est complètement faux, il existe le licenciement pour motif économique qui est aussi simple à mettre en œuvre pour les petits employeurs ( ceux qui n'oseraient pas embaucher soit-disant)) que le licenciement pour cause personnelle. Le motif économique s'il est avéré sera considéré comme une cause réelle et sérieuse et l'employeur ne devra verser que l'indemnité prévue par le code du travail et AUCUNE indemnité supra-légale fixée par les prud'hommes.

Il en sera de même pour un employeur qui voudrait licencier un salarié pour faute, si celui-ci a bien commis une faute ( ce que la loi caractérise comme une cause réelle et sérieuse), ce licenciement ne lui coûtera rien de plus que l'indemnité légale à verser ( si la faute est grave, il n'aura même pas à la verser).

Mais il y a le patron truand : celui qui ne respecte pas la loi et licencie son salarié abusivement, c'est à dire sans aucun motif sérieux. Un truand est quelqu'un qui enfreint une règle, un usage, qui triche.

Si cette loi scélérate est votée un truand saura désormais ce qu'il lui en coûtera de truander et pourra intégrer cette prévision dans sa comptabilité. Tout cela se fera, bien sûr sans tenir compte du préjudice subi par le salarié puisque ce préjudice ne peut qu'être fixé individuellement en fonction de chaque cas. C'est la jurisprudence ( d'ailleurs pas très favorable) qui détermine le montant du préjudice à verser par l'employeur abusif.

Les vieux croutons du conseil constitutionnel avaient retoqué le 5 août 2015, ce plafonnement dans la loi Macron au prétexte qu'elle prévoyait des montants différents selon la taille de l'entreprise. Mais le Conseil constitutionnel n’a pas rejeté le principe même du plafonnement des indemnités, jugeant qu’il était loisible au Ministre de favoriser l’emploi en levant certains "freins". Le conseil écoute trop Gattaz !

Que feront les vielles badernes du conseil, présidées par Fabius si la loi El Khomri vient devant eux ?

Cette loi "socialiste" est un encouragement à la truanderie et en aucun cas à l'embauche.

Ecrit par libertad, à 14:41 dans la rubrique "Editorial".
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Lundi 30 Novembre 2015
Manif anti-COP 21 : des flics en noir très spéciaux

Photo l'Acrate

Lors de la manifestation  contre la COP 21 organisée dimanche 29 novembre 2015, on pouvait remarquer avenue de la République, à quelques centaines de mètres de la place de la République un groupe de flics habillés en noir, la tenue des Blacks blocks en somme mais avec un brassard "Police". On notera même à l'occasion que l'un d'eux, au dernier rang, à côté d'un policier au crane rasé, ne porte aucun brassard mais une belle cagoule noire. N'est-il plus interdit de se promener dans l'espace public en masquant son visage ?
Dans quel but étaient-ils là ? Habituellement ce genre de bataillon policier a pour fonction de s'infiltrer parmi les manifestants pour mieux les interpeller en flagrant-délit. Or il n'en fut rien ce jour-là puisqu'il n'y eu aucune "destruction" et les arrestations eurent lieu par les robocops une fois la nasse refermée comme le montrent plusieurs vidéos. Dès lors à quoi servaient-ils dans la planification de la préfecture de police ?
Un brassard de police ça s'enlève très facilement et alors qu'est-ce qui différencie un "anarchiste autonome" avec sa fiche S, d'un policier en civil déguisé en Black block ?
Je n'ai pas encore la réponse. Peut-être le Préfet de police la connait-il ?
Imaginons que pour énerver les manifestants rassemblés pacifiquement sur la place, vous ouvriez, sans raison semble-t-il, la rue de la République, alors que toutes les autres sont fermées. C'est ce qui se produisit.
La foule s'engouffra en masse dans cette rue, puis au bout de 100 mètres vous bloquez la rue. Que se passe-t-il ? les premières échauffourées, la foule est chauffée à blanc.
Quant au fameux groupe signalé plus haut en costume de combattants, ne lui était-il pas assez facile, d'aller jeter quelques pots de fleurs sur leurs collègues CRS ou garde-mobiles ? Vétilles bien peu dangereuses pour des hommes super équipés.
On entendit dès lors quelques cris d'orfraies prononcés par Valls et Hollande : violation du sanctuaire de la Place de la République par des irresponsables de l'anti-France.
Éléments de langage préparés à l'avance par quelques communicants pour justifier la répression des opposants et l’État de siège.
Ecrit par libertad, à 13:54 dans la rubrique "Editorial".
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Mercredi 07 Octobre 2015
Air France : la fin de la résignation face à la violence patronale
Deux cadres supérieurs d'Air France ont eu leur chemise déchirée, quel scandale, les médias aux ordres de l'oligarchie se déchainent, Manuel Vals le petit valet au service des puissants joue son rôle et parle de "voyous".
Mais qui a annoncé le licenciement de milliers de salariés ? La violence patronale vient de loin, leurs discours et leurs actes sont bien là mais personne n'en parle. Il faudrait que les salariés acceptent tout de cette oligarchie qui est entrain de mener le monde à la catastrophe écologique et qui n'a aucun scrupule pour s'enrichir : on écoutera avec intérêt les propos du PDG d'Air France sur le travail des enfants.
Solidarité avec les salariés d'Air France. Ils montrent que la résignation n'est plus une fatalité.

Ecrit par libertad, à 09:44 dans la rubrique "Editorial".
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Vendredi 03 Avril 2015
Ecolos à la soupe : c'est pour bientôt ?
Europe écologie Les Verts est depuis toujours un ramassis de politiciens qui n'ont d'écolo que le nom et qui pensent surtout à leur petite carrière personnelle. Rien de bien nouveau, vous allez me dire.
Mais si, on risque d'assister ce week-end à la création d'un nouveau mouvement les "écolos pro-Hollande". Rigolez pas, oui tout le monde sait que Hollande n'en a rien à foutre de l'écologie, même Duflot le dit.
Mais Hollande est un magouilleur de première, il a fait ses armes au PS, comme premier secrétaire et il dirige la France comme il gérait le PS : on fait une discours de gauche et une politique de droite ( rien de neuf sous le soleil, Guy Mollet avait inventé le truc).
Donc Hollande est prêt à promettre n'importe quoi aux écolos, du moment qu'il ne change pas de politique (celle concoctée par Dame Merkel pour les rentiers allemands et l'oligarchie européenne)
Et comme chez les écolos il y a une belle brochette d'arrivistes qui ne pensent qu'à une chose : leur siège de député ou de sénateur, qu'ils ne doivent qu'au PS, vous pensez bien que l'échéance s'approchant, ils ne songent qu'à aller à la soupe pour se faire réélire.
Donc ce WE il va y avoir des assises avec des députés : ce cher François de Rugy issu de la nouvelle fabrique de clones d'où sort aussi Macron, des BCBG dont on retrouve les mêmes exemplaires au FN qui pour ses candidats doit s'approvisionner à la même usine.
Quand on les voit on se demande quelle soupe ils vont nous vendre : le problème est qu'ils peuvent vendre n'importe laquelle puisqu'ils ont été programmé avec le logiciel "arrivisme.fr".
L'usine à clones fabrique aussi des éléments féminins : chez les écolos Pompili dite Barbara co-présidente du groupe parlementaire écolo à l'assemblée.
Ces écolos ne représentent qu'eux et leur ambition (qui elle est démesurée) mais pour avoir l'air d'être beaucoup, ils ont récupéré quelques vieux chevaux de retour comme Antoine Waechter, l'homme à la moumoute (on ne fabriquait pas encore de clones à cette époque), Jean-Luc Bennahmias, la girouette ( d'abord écolo, il passa au MODEM, puis comme ce parti tombait à l'eau et qu'il n'y avait plus rien à gratter, il fonda son propre truc dont personne ne connait le nom mais que Hollande reçoit régulièrement, pas si bête ce bon vieux secrétaire du PS) et Génération Ecologie que tout le monde a oublié (heureusement car ce parti est passé de gauche à droite selon la direction du vent, un genre de parti éolien !) et qui a du perdre en route l’ineffable Brice Lalonde dont les allers et retours sont presque impossibles à décrire.
Ah, oui j'allais oublier Jean-Vincent Placé, il faut dire qu'avec son nom, il a une excuse, il ne peut pas faire autrement et puis il vient du parti radical, donc il était déjà tombé dedans quand il était petit, comme Baylet vient de finir dans les choux, on lui trouvera bien une petite sinécure, Baylet essayait toujours de se caser quelque part, il y aura une place ... pour Placé !
Un beau ramassis de girouettes qui n'attendent qu'une chose : des strapontins ministériels.
Cerise sur le gâteau : Robert Hue (on se demande ce qu'il vient foutre là) tout droit sorti d'un film de zombies, le mec était cryogénisé avec Georges Marchais mais c'était le seul à avoir une barbe, il parait que ça fait plus socialiste.
Ecrit par libertad, à 00:11 dans la rubrique "Editorial".
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Mercredi 01 Avril 2015
Comment le président hollandais de l'Eurogroupe vide les poches des grecs
Nous sommes dirigés par une bande de vautours qui affament les peuples  et ont ensuite le culot de dire qu'ils doivent rembourser les dettes qu'ils ont crée eux-mêmes.
Vous ne connaissez pas  Jeroen Dijsselbloem ? Moi non plus je n'en avais jamais entendu parler, eh bien c'est le ministre des finances de la Hollande ( oui, je sais ça fait bien maintenant de dire Pays-Bas mais hollandais, ça ne vous rappelle rien ?). Vous allez me dire mais qu'est-ce qu'on en a à foutre d'un ministre hollandais ?
Eh bien je vais vous raconter une petite histoire, vous savez cette histoire des grecs fainéants qu'on nous sort tout le temps...
J'en reviens à ce ministre hollandais qui dirige l'Eurogroupe, mais oui, cette assemblée de peigne-culs qui prétendent faire notre politique économique et à qui Hollande et son compère Valls obéissent au doigt et à l'oeil. Donc ce ministre-président a eu le culot de demander au gouvernement grec de reconnaître ses responsabilités dans les mauvaises relations qu'il a avec l'Europe. Lire la suite de l'article...
Ecrit par libertad, à 08:26 dans la rubrique "Editorial".
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Mardi 31 Mars 2015
Valls dégage !
J'entendais Valls ce matin à la radio : insupportable, il m'a tellement énervé que j'ai éteint le poste. Ce roquet autosuffisant qui n'a aucune légitimité puisqu'il ne représente que 11% aux dernières élections départementales ( en tenant compte de la claque que lui a fichu le peuple abstentionniste) continue dans la même voie : preuve qu'il n'en a rien à foutre des classes populaires qui le vomissent ce Sarkozy du PS.

Il n'est clair qu'il n'obéit qu'à un seul maître : l'oligarchie qui gouverne l'Europe et qui impose sa dictature molle, sans tenir compte de la volonté populaire dont il n'a rien à foutre.

Ce qui leur importe c'est continuer coûte que coûte à suivre la "feuille de route" que leur dicte les technocrates néo-libéraux de la Commission européenne cornaqués par Merkel : imposer au peuple les contre-réformes réactionnaires ( là c'est celle dite du "marché du travail", nouveau marché aux esclaves) pour sucer le sang des classes populaires et pour aider l'oligarchie à s'en foutre encore plus plein les poches.

La dernière de Valls le vautour : licencier encore plus facilement les travailleurs avec un nouveau contrat lié aux "performances" des entreprises.
Et les médias dominants de nous refourguer les jérémiades de patrons qui ne pourraient soit-disant pas licencier à cause des contraintes du droit du travail.

Foutaises, travailleurs vous le savez bien et c'est pour ça que vous ne votez plus pour tous ces enfoirés : rien de plus facile pour vous foutre dehors pour motif économique dans les petites boîtes qui sont l'essentiel des entreprises : le patron vous convoque et une semaine après c'est la lettre de licenciement, un ou deux mois de préavis (où vous devez bosser) et c'est le chomdu ! Les pleureuse du MEDEF, vous n'êtes pas crédibles, tout le monde le sait, sauf les médias à votre solde.

Alors Valls arrête tes conneries, on sait pour qui te donne les ordres : les patrons pour qui tu travailleras une fois recasé, après les avoir bien servi, comme le font tous les politiciens de merde qui n'ont qu'un seul maître : le fric !

Virez, tous ces guignols qui n'ont aucune légitimité, le jour où le peuple prendra ses affaires en main, ils ne tiendront pas 5 minutes.
Ecrit par libertad, à 10:08 dans la rubrique "Editorial".
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Dimanche 29 Mars 2015
Grâce aux abstentionnistes, le score des partis est à diviser par deux
Merci aux abstentionnistes, grâce à vous, tous les partis se sont ramassés une gamelle, leur score est à diviser par deux. Et cela sans tenir compte des non inscrits qui n'en ont plus rien à foutre de cette vie politique de partis pourris jusque la moelle.
Les anarchistes individualistes saluent la conscience de classe du peuple qui se détermine par lui-même, sans tenir compte des appels divers et variés à venir coller son bulletin dans l'urne, pour ensuite se revendiquer d'un vote de refus, comme d'un soutien à leur politique néfaste. Manuel Vals étant le plus retord des politiciens pour essayer de se présenter comme rempart contre le FN alors qu'il fait le lit de ce parti avec sa politique de merde contre les classes populaires et de soutien à l'oligarchie capitaliste. Les gogos qui ont encore cru à ce démagogue du vote utile anti-FN en sont pour leurs frais mais le masochisme n'a pas que des ressorts politiques.
Merci aux abstentionnistes qui n'ont pas eu besoin des anarchistes historiques incapables de leur proposer quoi que ce soit, ni même de faire une campagne abstentionniste digne de ce nom. Cela prouve que le peuple n'a besoin de personne, surtout pas des anarchistes qui ne font même plus leur boulot et qui ont honte de s'abstenir quand la classe ouvrière et les couches populaires ont eu ce courage.
Ca fait du bien de savoir qu'il y a au moins 50% de gens qui ne sont pas trop cons et qui ne s'en laissent plus compter par les politiques.
Vive l'anarchie !
Ecrit par libertad, à 22:54 dans la rubrique "Editorial".
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Lundi 26 Mai 2014
Qui s'est abstenu aux élections européennes ?
En examinant l'analyse des résultats par un organisme de sondage, voici qui s'est abstenu aux élections européennes :

"Une très large majorité des jeunes et des catégories populaires et moyennes n’ont pas participé au scrutin. A l’inverse, l’abstention a été inférieure à la moyenne nationale au sein des générations âgées et des CSP+. Ainsi :

-la participation au scrutin n’a concerné qu’un quart des moins de 35 ans (27%) alors qu’elle a réuni 60% des personnes âgées de 60 ans et plus.

-69% des chômeurs, 68% des employés et 65% des ouvriers se sont abstenus pour 53% des cadres et professions intellectuelles supérieures.

-Plus de 60% des individus à faible niveau de diplôme ne se sont pas rendus aux urnes,  pour 48%  de ceux à haut niveau d’études.

-L’abstention s’élève à 70% chez les personnes issues de foyer gagnant moins de 20 000 euros bruts par an pour 50% chez celles issues de foyer gagnant plus de 50 000 euros annuels."

Les catégories populaires ont donc très majoritairement déserté les urnes

"La perception d’une impuissance du politique (32% de ceux qui se sont abstenus évoquent comme raison principale le fait « que ces élections ne changeront rien à leur vie quotidienne »), la défiance  à l’égard du personnel politique (26% disent s’être abstenus pour « exprimer leur mécontentement à l’égard des hommes politiques »)

Les abstentionnistes se défient des politiques !

Malheureusement le mouvement anarchiste bien qu'ayant une stratégie politique confirmée par les exploités, s'est jusqu'ici révélé incapable d'apporter une vision politique et de donner un sens stratégique à cette pratique populaire spontanée.

Maintenant que le peuple valide l'abstentionnisme anarchiste, les anarchistes se taisent, presque honteux d'avoir raison. Il y a là quelque chose d'incompréhensible pour des organisations politiques.

Ecrit par libertad, à 21:26 dans la rubrique "Editorial".
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