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E. Armand : Profils de Précurseurs et Figures de Rêves, Chapitre VII
--> Edgar Poë, le conteur de l’extraordinaire

Il m’arriva un jour (1) d’ouvrir, faute de mieux, les « Contes extraordinaires d’Edgar Poë », ouvrage que j’avais lu maintes fois (2). Sur la dernière page, quelqu’un avait écrit au crayon : « Contes extraordinairement bêtes ». Je pensais, en lisant ce jugement rapide d’un inconnu qui révélait de façon manifeste son manque d’instruction, combien est relativement rare le nombre de lecteurs susceptibles, au cours d’une génération, d’apprécier à sa valeur un novateur, un original au point de vue littéraire. L’originalité – surtout au moment où il écrivait – une originalité particulière : l’originalité dans le bizarre, dans l’étrange, dans l’horrible, dans le terrifiant, voilà en effet ce qui distingue Edgar Poë. Non pas un bizarre inexplicable, un horrible surnaturel, un terrifiant résultant de quelque opération magique. Mais un « extraordianire » susceptible d’être analysé, réduit, démontré dans ses causes et dans ses effets.

Il y aurait une étude spéciale à consacrer à la vie d’Edgar Poë. Il vécut pauvre et on lui reproche non seulement de n’avoir réussi à exister que grâce à des expédients, mais encore de n’avoir écrit que sous l’influence de l’alcool. Poë, s’il a eu des détracteurs, n’a pas manqué de défenseurs, parmi lesquels notre ami Michaël Monahan, le distingué rédacteur de « Papyrus » – revue américaine aujourd’hui éteinte. Je n’ai l’intention ni de me mêler au débat, ni la documentation nécessaire pour le faire sérieusement. Je veux simplement reproduire deux ou trois réflexions que m’ont suggérées quelques-uns de ces « Contes extraordinaires ». Je ferai remarquer cependant que Poë a été un précurseur. Les romans-détectives du type Sherlock Holmes ont en lui leur source originale. Il a précédé Jules Verne et Wells, et les compositeurs des pièces émotionnantes que le Grand Guignol s’est fait une spécialité d’interpréter, ne sauraient nier qu’il est leur père spirituel.

Ce n’est point par esprit d’affectation, par une sorte de tournure d’esprit artificielle, que Poë vise à décrire l’extraordinaire et à provoquer le trouble dans l’esprit de ses lecteurs. C’est par suite du penchant naturel de son intellect, un penchant analytique, on s’en aperçoit bientôt. Son « extraordinaire » fera frissonner, dresser les cheveux sur la tête, jettera le doute dans la pensée, provoquera même une attaque de nerfs chez une jeune personne sensible, mais il ne sera ni incohérent, ni désordonné.

Au contraire, notre auteur s’efforcera toujours de ramener à une logique, à un raisonnement d’ordre scientifique les résultats extraordinaires auxquels il aura amené le lecteur. Je veux, pour le montrer, m’arrêter sur deux des Contes extraordinaires de Poë – qui ne sont ni les meilleurs ni les plus horrifiants – Le Portrait Ovale et Le Cas de M. Waldemar.

Voici la thèse du Portrait Ovale. Au cours d’un voyage en Italie, le narrateur, à la suite d’un grave accident, couche dans un château abandonné, un vieux manoir assez sombre. Installé dans un des chambres les plus petites du bâtiment seigneurial, il remarque que les prois en sont ornées de chefs-d’œuvre de peinture. Parmi ces tableaux se trouve un portrait de jeune femme – presque une jeune fille – qui produit sur lui une émotion indéfinissable. Après avoir longtemps réfléchi, il s’aperçoit que le charme qui se dégage du tableau provient de l’expression du portrait, expression tellement semblable à la vie qu’on le dirait animé. Curieux de savoir à quoi s’en tenir sur ce tableau, il consulte un livret-guide, y trouve la notice afférente au tableau et apprend que ce portrait est celui de la jeune femme d’un peintre qui avait mis toute sa gloire dans cette œuvre. Tout à son travail, l’artiste ne s’apercevait pas que le peu de lumière qui tombait dans la tour isolée qui lui servait d’atelier, ruinait la santé de celle qu’il aimait et dont il voulait immortaliser les traits, apportant à sa tâche une ardeur telle qu’il peignait la nuit et le jour. Tout en constatant que la jeune femme languissait de plus en plus, les visiteurs ne pouvaient s’empêcher d’être frappés par la merveilleuse ressemblance du portrait, double preuve du génie de l’artiste et de son amour pour sa femme. A la longue, l’œuvre touchant à sa fin, on n’admit plus personne dans la tour. Absorbé par son œuvre, l’artiste ne détournait plus les yeux de la toile, même pour regarder son modèle. Il ne voulait pas s’apercevoir que les couleurs qu’il étalait sur la toile étaient tirées des joues de celle qui, soumise et obéissante, posait près de lui. Le moment de la dernière touche arriva : pendant une minute l’artiste se tint en extase devant son œuvre, enfin achevée. Devenu subitement pâle, un frisson le secoua, et d’une voie vibrante, il s’écria : « en vérité c’est la vie elle-même ! » Il se retourna alors pour regarder son modèle : sa femme venait de rendre le dernier soupir.

L’idée de Poë est claire. Il met en scène un homme de génie , d’une énergie à toute épreuve, décidé à reproduire exactement la physionomie de la femme qu’il aime – femme jeune, de peu de santé, heureuse d’être choisie comme modèle par son mari. Peu à peu, la pensée de donner à ce portrait l’aspect de la vie amène l’artiste à exercer une telle influence hypnotique sur son modèle qu’il se produit une extériorisation de couleurs, de traits, de la force vitale elle-même, qui quittent pour ainsi dire la malheureuse pour aller se fixer sur la toile, pour « s’incarner » dans les couleurs qui y sont étalées. Au moment où le portrait est achevé, le modèle s’éteint comme une lampe qu’on aurait laissé allumée, mais dont l’huile aurait été transportée dans un autre récipient. L’élément vital a quitté le corps de la jeune femme, il s’est transporté sur la toile du tableau obéissant à la volonté du peintre. C’est un cas « extraordinaire » du transfert de l’élément vital d’un corps animé à une représentation de ce corps, dans laquelle le dit élément vital se trouve capté à l’état d’insensibilisation ou de sommeil hypnotique. Il n’y a rien de surnaturel dans l‘effet que ce portrait produit sur ceux qui arrêtent leurs yeux sur lui.

Dans La Vérité sur le cas de M. Valdemar, il s’agit d’un moribond que l’on hypnotise. Le moribond agonise et sous l’influence du sommeil hypnotique, il décrit les phases successives par lesquelles il passe. – « Laissez-moi mourir ! Je meurs ! » –A l’instant où nous prenons le récit, les médecins qui assistent à l’expérience sont d’avis que la mort va survenir dans les cinq minutes, et bien qu’ils expriment le désir de laisser le mourant tranquille jusqu’à la fin, l’hypnotiseur répète sa question : « Valdemar, dormez-vous toujours ? » A ce moment, les yeux roulent sous les paupières, le teint devient cadavéreux, la peau prend l’aspect du papier blanc, les deux taches hectiques des pommettes s’éteignent, la mâchoire inférieure tombe. Avec la saccade d’un bruit sec, la bouche demeure grande ouverte, montrant une langue noire, boursouflée. Les expérimentateurs pensent se trouver en face d’un cadavre, quand tout à coup la langue s’agite d’un mouvement vibratoire très marqué, et d’entre les mâchoires distendues jaillit une voix d’une intonation étrange, hideuse, indéfinissable, comme extra-terrestre. Or, cette voix répond à la question posée quelques minutes auparavant : « Oui. Non. J’ai dormi et maintenant je suis mort. »

Le premier moment de saisissement passé, médecins et hypnotiseur concluent que la mort ou ce que nous entendons par ce mot, est suspendue par le sommeil magnétique et qu’il convient de le laisser continuer. Sept mois se passent ainsi durant lesquels le corps demeure exactement dans le même état, sous l’incessante surveillance de gardes. Au bout de sept mois, le réveil est décidé. Les premières passes demeurent sans résultat, mais bientôt une modification de l’iris annonce la fin prochaine de la catalepsie. Mais voici que ce mouvement de l’œil s’accompagne du flux abondant d’un liquide jaunâtre coulant de dessous la paupière avec une odeur âcre insupportable. L’un des docteurs suggère à l’hypnotiseur de questionner Valdemar. On demande donc au sujet d’expliquer quels sont présentement ses sensations et ses désirs. A cette question, les taches hectiques se rallument aux pommettes. Et la même voix caverneuse et horrible interjecte : « Pour l’amour de Dieu, vite, vite, faites-moi dormir, ou bien vite, réveillez-moi ; vite, je vous dis que je suis mort ». Tout en faisant de vagues efforts pour calmer le sujet, l’hypnotiseur se décide presque involontairement pour le réveil. Au lieu de réveil, tandis que sans passer sur les lèvres, les cris mort, mort, font explosion sur la langue, et en moins d’une minute, le corps s’affaisse, s’émiette, tombe littéralement en pourriture, sous les yeux stupéfiés des assistants, entre les mains de l’hypnotiseur. Il ne reste sur le lit qu’une abominable putréfaction.

Là, « l’extraordinaire » du conte consiste dans la prolongation de la vie d’un être mort, sept mois durant, grâce à l’influence de l’action hypnotique exercée sur lui. Plongé dans un sommeil cataleptique, le sujet s’est maintenu pendant ce laps de temps dans l’état où il se trouvait au moment de son hypnotisation, y compris la conscience de son état d’être individuel. Rien de surnaturel, de magique ; un résultat de l’emploi d’une force naturelle.

– o –

Il est évident que dans plusieurs autres de ses « Contes extraordinaires » les choses ne sont pas explicables aussi naturellement. Les coïncidences sont telles qu’elles côtoient un mystérieux très difficile à élucider, quoique produit par un enchaînement logique de faits exposés. Il semble hors de doute que Poë acceptait l’idée de la persistance de la vie de l’être spirituel après la mort de la vie individuelle de l’âme et de sa réincarnation en un être vivant choisi par lui. Il étendait même cette conception aux animaux. Par ailleurs, il y aurait une étude très intéressante à faire sur son point de vue de l’esprit de perversité dans l’homme ; là , il précédait Dostoïewsky et toute son école.

Dans deux contes que j’appellerai « détectives » : La Lettre volée et Le Double assassinat de la rue Morgue, Poë a donné sa philosophie de l’Analyste. Il fait dire à l’un de ses personnages qu’il conteste la puissance de tout raisonnement qui s’appuie sur un procédé social autre que la logique abstraite. « Je conteste surtout, dit-il, le raisonnement déduit de l’étude des mathématiques… Nous nous trompons surtout en estimant que les vérités qu’on nomme purement algébriques sont des vérités abstraites ou générales… Les axiomes mathématiques ne sont pas des axiomes d’une vérité générale. Ce qui est vrai de formes ou de quantités est souvent faux relativement à la morale, par exemple. Et dans la morale, il est absolument faux que la somme des fractions soit égale au tout… Dans l’appréciation d’une force motrice, l’axiome a tort également, car deux moteurs ayant chacun une puissance donnée, n’ont pas, quand ils sont associés, une puissance égale à la somme de leurs puissances, prises séparément. Une quantité d’autres vérités mathématiques ne sont des vérités que dans les limites du rapport… Mais le mathématicien raisonne toujours d’après ces vérités finies, comme si elles étaient générales… Bref, je n’ai jamais rencontré de mathématicien auquel on pût se fier en dehors de ses racines et de ses équations ».

Dans le Double assassinat de la rue Morgue, Poë explique, de la manière originale qui lui est propre, son idée de « l’analyste », tout en avertissant son lecteur que, selon lui, ce terme est impropre. L’analyste est une sorte d’artiste, dont « l’art » consiste, par un travail d’observations et de déductions, à pénétrer dans l’esprit de son adversaire, à s’identifier avec lui et à arriver au point de découvrir parfois d’un coup d’œil, le moyen de l’attirer dans un faux calcul. Notre auteur établit une différence entre la faculté d’analyse et la simple ingéniosité. Il arrive souvent que l’homme ingénieux est incapable d’une analyse tandis que « l’analyste » est nécessairement ingénieux. Cette ingéniosité révélée par le don de combinaison ou de constructivité se trahit parfois chez des êtres d’une intelligence voisine de l’idiotie. Entre l’ingéniosité et l’aptitude analytique, la différence est beaucoup plus grande qu’entre « l’imaginative » et l’invention. L’homme ingénieux est toujours plein d’imaginative, l’homme vraiment imaginatif est toujours un analyste.

– o –

J’ai cité ces courts résumés pour donner une idée de la sphère où se mouvait la pensée d’Edgar Poë. Ce n’est certes pas moi qui contesterais que les vérités mathématiques ne sont vraies que si on les considère comme des rapports. Une calville et une reinette font deux pommes, sans doute, mais non deux objets d’un même volume ou d’un même poids. Je suis tout à fait d’accord avec lui sur ce point que c’est folie de vouloir résoudre l’être humain vivant, comme on résout une équation ou dissèque un cadavre. Le fait qu’un individu possède en détail telles et telles facultés à un certain degré, ne veut pas dire du tout qu’au total il soit meilleur, plus fort ou plus intelligent que tel autre chez lequel les mêmes facultés sont presque imperceptibles. Dans un autre ordre d’idées, il n’est pas exact qu’un père avare et une mère parcimonieuse donnent fatalement naissance à un enfant ladre. A et égard, je crois que le procès est jugé.

Quant à la conception ci-dessus exposée de l’art de l’analyste qui consiste, pour battre son adversaire, à s’identifier à lui à ce point de prévoir le moindre de ses gestes, de deviner la moindre de ses attaques, j’avoue qu’elle ne me plaît pas. Dans notre agrégation sociale, où la concurrence est un assaut de ruse et non un procédé ou un moyen d’émulation, peut-être cet art est-il utile ? Je songe à une « lutte pour la vie » tout autre où il ne saurait être question de « concurrencer » son prochain qu’en apportant à la confection de son produit, à soi, toute son attention, tout son talent, et non pas en s’ingéniant à dérober les secrets de la pensée de son concurrent.

J’avoue enfin que j’ai toujours regretté de voir des « individualistes », soit s’abaisser à servir de sujets à des hypnotiseurs, soit accepter de jouer ce dernier rôle. Je n’admets pas qu’on consente à se réduire à l’état d’automate ; je n’admets pas non plus qu’on y réduise autrui. Tout ce qui tend à faire un jouet de l’individu, à le dégrader au point de le rendre esclave de la volonté d’autrui, jure avec nos idées de respect de l’autonomie de la personnalité humaine.

En ce qui concerne l’analyste (j’appelle de ce nom le chercheur, le penseur qui considère les faits et les êtres en étudiant les déterminatives intérieures et extérieures qui les ont amenés à être ce qu’ils étaient au moment où il s’intéresse à eux : c’est ce procédé de recherche psychologique que j’appelle analyse), s’il s’agit d’un être humain, je ne puis supporter que cette recherche conduise à sa domination ou à son exploitation. Elle peut avoir pour but la connaissance approfondie du sujet qui retient l’attention, le plaisir du chercheur, l’intérêt de l’analyste, jamais, à mon sens, un sous-entendu d’oppression.

On trouverait bien autre chose à glaner dans l’œuvre d’Edgar Poë. J’avais, en écrivant ces lignes, voulu me soulager de l’irritation intérieure qui m’avait saisi à la lecture de ce qualificatif « extraordinairement bêtes », appliqué à des productions susceptibles de provoquer tant de réflexions. Ce n’est pas la seule fois où le jugement de « l’homme du peuple » s’est montré faux, injuste ou absurde. C’est pourquoi, si cela fait bien de parler de descendre vers le peuple en vue de l’éduquer, il convient de se demander si, à cette descente, on ne perd pas davantage qu’on gagne. Peut-être – davantage que cette boutade d’un malheureux sur un livre qu’il n’avait pas compris – peut-être les évènements actuels serviront-ils à juger sérieusement les effets de la propagande de ceux qui ont fait profession de s’adresser au peuple, en oubliant que c’est à l’individu qu’il convient d’abord de faire appel, si l’on veut escompter un résultat.

(1) C’était à la Maison Centrale de Nîmes.

(2) J’ai fait publier, il y a bien une trentaine d’années, une traduction des Contes extraordinaires, ainsi que des Aventures d’Arthur Gordon Pym. (Collection A.L. Guyot).

Ecrit par Cercamon, à 23:15 dans la rubrique "Culture".

Commentaires :

  marchal
27-12-04
à 18:31

BRUT DE COFFRAGE

Excuse-moi Armand, marchal " a une petite soif et une petite fatigue aussi : Faut qu'il s'allonge un instant ".
Y comprend rien, y s'énerve, il a mauvais caractère !
Il a sans doute aussi quelque chose de " l'autre groupuscule à lui tout seul ". Sans doute…
Parce que l'on ne peut rien dissocier. Y'a seulement des urgences.
Mais y comprend pas. Trop brut de coffrage. Il fait des efforts pourtant, il le montre. Il montre même sa famille, et y'en a, j'en suis sûr qui s'diront : On a compris pourquoi il est Indescriptible ! Bein non ! Ben, pas du tout ! Z'avez rien compris du tout !
Il est brut de coffrage marchal, y'a pas de finition. Y peu pas être Indescriptible à cause de ses parents, parce que ça l'empêche pas de les aimer…
C'est pourquoi y comprend pas, pas du tout, qu'on puisse se focaliser sur quelque chose qui dans le fond n'est pas bien important.
En plus, depuis quelques temps, il est devenu paysan. Savez comment ça fonctionne un paysan ? Il fait l'tour d'son champ, et y pense qu'en rendement…
Alors, marchal, y comprend pas, ça fait des décennies qui comprend rien.
Y comprend pas qu'on puisse s'attarder autour d'un groupe comme Sniper.
Y comprend pas qu'on puisse s'attarder autour d'une assiette.
Y comprend pas quand y'a l'cul qui monte à la tête.
Y'en a plein d'autres qu'il comprend pas. Y'en a trop !
Il est brut de coffrage marchal, y comprend rien !
D'ailleurs y'a qu'à voir toutes ses maladresses : Il écrit pour pas être lu. Il est pas primitiviste, et il parle de la mort du paysan. Il est égoïste, et il montre un face à face.
Il a rien compris du tout marchal ! Il est brut de coffrage !
Il s'énerve encore quand il voit quelque part qu'y'en a un qui sait pas quoi faire, et pour faire quelque chose : Il auto-colle…
Alors marchal, y s'demande si on continue d'faire la révolution ( y z'aiment bien ce mot ) et il a des réponses. Mais bien souvent ils sont morts.
16 ANS ! À c'est âge là : " on veut respirer à sa guise ! " ( o commentaire ) PUTAIN !!!
- Faut pas dire ça Papy !
C'est ma petite fille, elle a deux ans et demie.
Répondre à ce commentaire

  marchal
28-12-04
à 10:30

Pas si vite !

« Je ne suis pas venu ici pour une sociothérapie » C'est moi qui l'ai dit. AH!AH ! Sacré marchal ! T'es vraiment le roi des idiots.
C'est Edgar POE qui me le dit. Encore un que je ne connais que de nom. C'est comme dans l'histoire de Coluche : « J'ai les noms ! » Mais là, c'est moi qui ne suis pas…
Et bien " thérapeutiquons ".
Je viens de découvrir quelque chose. Je n'y avais vraiment jamais prêté attention. Bien souvent en parlant de quelqu'un on dit : c'est un sale con ! Ou : c'est un brave type ! Il faut bien sûr le mettre aussi au féminin. C'est un ambitieux etc. Vous comprenez ce que je veux vous dire ? Ce qualificatif s'il est régulièrement employé pour quelqu'un ne résume pas sa personnalité mais une partie plus émergente de celle-ci. C'est en quelque sorte le tronc de l'arbre, le reste, les branches.
Je viens de voir mon tronc : La colère.
C'est sorti tout seul en lisant " La construction sociale du genre "
Et la colère est une bien mauvaise conseillère si elle n'est pas en quelque sorte un état latent ou préparé.
Dans le Chapitre II on voit comment l'ambition mène à la colère, mais comment aussi ceux qui se laisse prendre à la colère de l'ambitieux par manque d'ambition personnelle se font avoir. C'est aussi la révolution au cours de l'histoire, c'est également l'expression du vote dans l'illusion démocratique : un coup l'un, un coup l'autre. Suivant ma petite colère du moment…
Alors je suis satisfait de mon état d'idiot en colère : ma construction sociale du genre.
Ma colère supporte d'autres branches, l'ambition personnelle, ce " je " qui m'a permis de traverser la vie sans trop me focaliser sur quelque chose en particulier, mais d'être toujours en colère sur tout ce qui ne me plais pas et aussi de m'interroger sur ce qui me plais et que d'autres n'aiment pas.
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