Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Des nouvelles de la Nef des fous
Lu sur Organisons-nous ! : "Je vais, réguliérement à Jansiac, la Nef des Fous, dont Diogéne n'est que dans certain cas le porte parole, puisque j'y aménage dans l'espoir d'y former un nouveau groupe au Printemps.
Problême de logistique, démontage des cabanons agricoles abritants mes bêtes et question bois de chauffage; j'ai donc préféré hiverner chez moi.


En dehors d'EDF et du téléphonne (je me passerais d'Internet), celà ne me fera pas un grand changement de situation....( 1000m d'Altitude, Isolement...). Si une différence fondamentale las-bas, il y a de l'eau, ici je n'ai que l'eau de pluie recuiellie dans des citernes.
En gros la "limite " qu'avec l'expérience ils se sont fixé est de l'ordre de 8 à 12 personnes par groupe. Ce qui était le cas ce prontemps jusqu'à cette automne.
La sizaine est une unité utilisé dans les maquis et la guerilla; 6 individus représentant le 1/2 groupe de combat. Le maximum d'un maquis opérationnel étant de 4 sizaines. ( Cahier d'école du sous-officier FTP- R2).
Je dois dire que celà fonctionne bien, mais même au seins d'unité libertaire, c'est une formation hierarchisée. Ce qui n'est pas le cas de La Nef des Fous qui par aileurs ne se fixe pas comme but la libération du territoire national.
Le problème des effectifs pour tenter de vivre en autarcie est important; on ne tient pas "pacifiquement" (culture agricole et forestiére, maintient des parcours d'élevage, entretient des chemins et des sources) d'un territoire de plus de 340 hectares à 6 personnes.
Sans parler qu'avec l'age venant, on commence à avoir du mal à faire sa stére à la hache en une demie-journée.
Quand à la dépérir culturellement, je vois pas comment , du moins dans un esprit de décroissance; il n'y a que dans une société d'oppulence et de concurence qu'il faut rester "branché".
Je continue à lire ( la bibliothéque de Sisteron reçois la visite de Forlane une fois par semaine), d'entretenir le savoir vernaculaire de mes ancètres ( parfois en désacord avec certain auteur récents), et je continue à parler et écrire en occitant ou dans les différents dialectes de nos alpes provençales.
Maintenant si la liste des difficultés pour vivre "la décroissance" au travers d'une expérience autarcique à la campagne; dans des conditions toutefois moins difficile que celles que vivaient la majorité des paysans de notre pays, il y a seulement 60 ans.; vous parraît insurmontable. Il faut prier pour que la croissance n'est pas un accident.
Moi, c'est l'inverse la liste des difficultés et des désagréments que je subit à cause de la société urbaine moderne et du systéme du développement me parraît supérieure à celle que je pourrais rencontrer dans une expérience ( la derniére compte tenu de mon age) agricole, autarcique et communautaire.
Je dois dire que depuis que je cherche (plus de 2 ans), je n'ai pas rencontré de groupe avec lequel je puisse partager une volonté significative de rupture avec le systéme. ( Ecovillage etc...)

Je dois reconnaître une qualité aux anciens de Jansiac, c'est d'avoir tenu le terrain dans une situations de reflux idéologique (1981-2000) et d'avoir maintenu le projet " l'Utopie de Soon".
Sur la Nef des fous lire : http://endehors.org/news/3638.shtml

Ecrit par libertad, à 01:53 dans la rubrique "Projets alternatifs".

Commentaires :

  Anonyme
--
à :

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
--
à :

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
--
à :

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
--
à :

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
--
à :

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
--
à :

Répondre à ce commentaire

  L'Indescriptible
22-01-05
à 12:23

Mais ça existe ?

Mais oui ! ça existe…
C'est sûr que c'est moins facile que de créer un blog propagandiste. C'est sûr que c'est moins facile que d'affirmer que l'avenir c'est l'anarcho-communisme. C'est sûr qu'il est plus difficile de trouver des moyens de s'extirper du système sans faire la " révolution " , sans parler vraiment politique. C'est sûr qu'il ne faut pas penser primitivisme, surtout lorsqu'on porte des lunettes parce qu'on est aveugle… C'est sûr qu'il ne faut pas sombrer dans le végétarisme aussi parce que l'on porte des lunettes… C'est sûr !
C'est pour cela qu'il ne faut jamais être certain, qu'il faut essayer sans à priori, qu'il ne faut jamais affirmer, qu'il ne s'agit pas de convaincre, mais juste de montrer ce qui pourrait marcher et ce qui pose des problèmes. C'est à ce moment là seulement que d'autres deviendront convaincus qu'ils sont dans l'erreur.

« Ceux dont la nature est fixée n’ont pas d’échappatoire. »

Petite remarque : C'est dommage qu'il n'y ait pas de lien direct par l'Internet. C'est la raison pour laquelle j'ai personnellement été " sponsorisé "
Répondre à ce commentaire

  libertad
22-01-05
à 18:36

Re: Mais ça existe ?

"C'est dommage qu'il n'y ait pas de lien direct par l'Internet. C'est la raison pour laquelle j'ai personnellement été " sponsorisé "
L'Indescriptible, le sens de cette prase me parait obscur.
Répondre à ce commentaire

  L'Indescriptible
22-01-05
à 19:29

L'obscurité est indescriptible...

(C'est une blague)
Pouvoir se rendre sur place, pour discuter sur des possibilités d'autonomie voir d'autarcie c'est bien, mais d'un autre côté c'est aussi c.. que de faire 500 bornes pour un brassard… Je voulais dire que c'est dommage de se priver actuellement de cette possibilité de communication. Il peut-être nécessaire de se déplacer par exemple, si l'on veut participer ou encore voir une technique particulière, pour le reste, le déplacement peut devenir une perte de temps et surtout un gaspillage d'énergie même en employant les transports en commun, parce que là encore on tombe vite dans l'esprit " consommateur ".
Souvent on ne se rend pas compte de ce gaspillage d'énergie. Un exemple de simplicité volontaire ou décroissance qui ne coûte pas cher : Les pommes de terre sautées. Je me suis rendu compte il y a peu de temps que c'est une connerie d'en manger en voyant ma femme les faire. D'abord tu les cuis à l'eau, ensuite tu les fais griller dans une poêle. Je sais ça n'a pas le même goût, mais multiplies cette petite cuisson par X foyers et tu prends conscience d'un gros gaspillage énergétique pour ne satisfaire que des papilles. Maintenant je ne les mange plus qu'à l'eau et j'en "mourru" pas…
Si c'est pour le sponsoring, je l'ai déjà dit, j'ai un peu trop " décru ", et mes bavardages de chevrier ont ému mon entourage. Alors z'ont fait quelque chose pour que je puisse en bavarder d'avantage.
Répondre à ce commentaire

  libertad
22-01-05
à 21:33

Re: L'obscurité est indescriptible...

Puisque ta femme dépense inutilement de l'énergie à faire des pommes de terre sautées, je te propose de prendre les choses en main et de ne plus rester passif en face d'une soi-disant spécialité féminine. Voici ma recette qui fait de bien meilleures pommes sautées : les couper en petits carrés qui se cuisent facilement et les mettre directement à la poelle avec de l'huile ( il faut en mettre une bonne rasade pour ne pas que ça colle ), à feu vif pour que les pommes de terre rissolent bien et soient dorées, il faut remuer souvent mais pas trop fort ( surtout ne pas employer des pommes de tere à purée, il faut qu'elles soient fermes ), lorsqu'elles sont dorées tu mets du sel, des herbes,  un couvercle et tu laisses mijoter pour qu'elles finissent de cuire. Délicieux et une forme de réappropriation d'un domaine qui ne doit pas rester aux femmes, égalité oblige. A toi de jouer ;-)
Répondre à ce commentaire

  libertad
22-01-05
à 23:03

Re: de l'art d'accomoder les restes...

Chiche ! Il y a déjà une tripotée de recettes de cuisines sur le site : taper "154 recettes de cuisine végétalienne" dans le moteur de recherche. L'En Dehors, le site des gourmet(te)s décroissant(e)s !
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
23-01-05
à 01:08

LE «GASPILLAGE», UNE NOTION TOUTE RELATIVE

Ceci dit, la page elle-même décroît lol !

Une chit’te recette de pététe facile, rien qu’avec leurs épluchures ; la vodka… :-)

Et dans une soupe aux potirons, le rajout d’une ou deux pomme de terre, c’est extra !
Répondre à ce commentaire

  Cyber Robert
23-01-05
à 09:22

Re:

C'est un dialogue entre RD2-D2 et Chewbacca, non?
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
23-01-05
à 10:52

Re: Re:

la semaine prochaine, j'esseyerai de vous filer la recette des oeufs au plat...
Répondre à ce commentaire

  libertad
23-01-05
à 11:21

Pour un post sur cette page, faire réponse à l'article et non au commentaire, sinon la place se réduit, il doit y avoir un bug
Répondre à ce commentaire

  L'Indescriptible
23-01-05
à 11:59

Ouais...

Il y en a déjà eu un qui voulait réinventer la nutrition avec des racines, des feuilles, des fruits sauvages etc. et toi tu me réinventes pratiquement les frîtes… En plus tu dois le faire avec une bonne huile, celle que l'on extrait avec un rendement maximum, que l'on " raffine " qui en fin de compte est un produit du productivisme, nocif autant pour la santé que pour ce dont on voudrait se débarrasser… Maintenant tu le fais peut-être avec de l'huile bio, extraction à froid, rendement 30%, dont le prix n'est pas à porté de ma bourse. Mais aussi tu voudrais me faire entendre que je dois me réapproprier quelque chose, sans doute dans un souci égalitaire (n'est-ce pas ?) Le problème c'est que nous ne sommes pas égaux; mais différents. Mon épouse est plus " douée " que moi pour la cuisine, et moi je suis plus " doué" pour fendre du bois par exemple… Si c'est là dessus que tu joues, je te ferai remarquer que, ni l'un ni l'autre ne trouverait véritablement l'égalité en étant capable de faire les deux. Par contre ce que l'on pourrait trouver c'est le moyen de ne plus avoir besoin de l'autre. Mais, il n'y a pas que des problèmes de pommes de terre et de bois à résoudrent, c'est pourquoi nous sommes tous bien emmerdés…
Répondre à ce commentaire

  libertad
23-01-05
à 12:31

Re:

Exactement et pour ne pas être emmerdé, il vaut mieux savoir faire les deux : couper le bois ET faire la cuisine
Répondre à ce commentaire

  L'Indescriptible
23-01-05
à 20:59

Et tu trouves ça drôle !

Pour que l'expérience soit satisfaisante, je suis depuis longtemps:
Un terrassier (conducteur d'engins, aussi à la pioche mais c'est moins drôle)
Un maçon
Un charpentier
Un couvreur
Un carreleur (j'aime pas)
Un plâtrier (non ! J'en mets partout…)
Un menuisier
Un puisatier
Un bûcheron
Un plombier (pas trop, c'est souvent ma femme (ça fuit pas)
Un électricien
Un électromécanicien (parfois)
Un mécanicien (groupe électrogène, moteur essence/gaz/diesel/strommffant)
Un tourneur, un fraiseur
Un soudeur (arc, acétylène)
Je me débrouille en CAO
Un maréchal-ferrant (mais je ne sais pas fabriquer les fers)
Un cavalier, meneur, éthologue (Débourrage-dressage de chevaux)
Un éleveur (bêtes à poils, à plumes, à sabots, à cornes, à groin)
Un paysan biologique
Et aussi... Toutes les sommes de talents tout simples que chacun d’entre nous possède.
Je ne suis évidemment pas maître en tout. Mais tout fonctionne et tout tient. Même lors de la tempête…
Alors si en plus, il faut que je fasse la cuisine, j'appelle cela « L'ALIÉNATION PAR LE TRAVAIL »

- Préavis de grève ou plutôt grève sauvage !
Avec piquet de grève, coupure d'électricité, plus de bois pour le chauffage, plus de légumes, plus d'œufs, plus de viande, plus de câlins, jusqu'à réintégration dans mes fonctions habituelles et leurs reconnaissances !

Vu et approuvé à l'unanimité par le Comité après réunion avec moi-même.
Répondre à ce commentaire

  libertad
23-01-05
à 21:44

Le problème c'est de dépendre de quelqu'un pour un besoin fondamental : savoir préparer la nourriture par exemple, car lorsque cette personne s'en va, on se retrouve au pied du mur à manger des boites avec le chat. Je suis pour l'autonomie totale de l'individu(e) en matière de travaux à la maison: être capable de se débrouiller tout seul, en tout, sinon risque de s'installer un phénomène de dépendance
Répondre à ce commentaire

  Jean
23-01-05
à 22:54

Re:

Savoir ne veut pas dire agir..
Répondre à ce commentaire

  L'Indescriptible
24-01-05
à 08:33

Ne t'en fais pas Libertad

S'il y avait " un gros crash " je serai sûrement parmi ceux qui résisteraient le mieux. C'est un peu c.. parce qu'il vaudrait mieux que se soit un jeune. Le problème c'est que les jeunes préfèrent intellectualiser l'aliénation sous toutes ses formes, pendant ce temps là, ben, ils ne font ou n'apprenne rien d'autres...
Répondre à ce commentaire

  L'Indescriptible
24-01-05
à 12:26

En plus, je sais me faire un casse-croûte !

Pour en revenir à la Nef des fous, il est bien évident qu'il vaut mieux avoir cultivé quelque peu " l'intelligence de la main " et on voit bien sur http://endehors.org/news/3638.shtml que rechercher l'autonomie viable passe par-là. Il est aussi évident que ça n'est pas toujours facile et j'ai du abdiquer sur certains points, notamment énergétique (éolien) Il y a un problème de puissance instantanée et durable, machine à laver, poste de soudure, tour. Le groupe électrogène (12kva, deux démarrages par jour) et la seule solution que j'ai pour l'instant. Cela oblige à l'aménagement d'horaires pour leur utilisation. Le reste du temps (14 heures) le groupe et relayé par des batteries et convertisseurs (je ne fais plus joujou avec l'ordinateur) C'est bien trop moderne par rapport à la Nef des fous, mais personne n'a envie de se barrer. Je suis là depuis 88, seul, pendant deux ans, le temps que ce soit viable en couple avec deux enfants. Un second couple depuis dix ans, et un troisième depuis un an. Aujourd'hui cela fait six adultes et trois enfants.
Mais c'est un projet d'adolescent à l'origine, dans le sens de recréer l'unité familiale. Je l'ai vu se dégrader d'année en année autour de moi, en même temps que la dégradation de la société. Je pense que tout est lié dans les rapports sociaux. La promiscuité autant qu'un trop grand éloignement sont défavorable à l'harmonie. Se sont mes enfants qui vivent ici avec leurs enfants. Mais j'ai construit trois habitations éloignées les unes des autres afin de ne pas vivre les uns chez les autres ou trop prés des autres ce qui n'est pas bon non plus à mon sens.
Je crois que l'éclatement des groupes est dû à ce fait plutôt qu'aux conditions à plus forte raison lorsqu'il n'y a pas de liens parentaux.
Mais notre région change trop vite (urbanisation relativement proche) et (je) nous comptons nous barrer ailleurs, mais toujours en France, pour recommencer en plus autonome…
Mais parallèlement j'ai un autre projet en tête. L'accélération de cette dégradation provoque d'après ce que je vois sur le Net, une foule de réactions positives (ex. alter-éco-villages, essais en groupes) qui se heurtent aux problèmes du savoir-faire (vivres, vêtements, habitats, énergie) Je (nous) sommes donc à la recherche d'un lieu isolé, plus vaste. Étant le seul dans le "lot" à vouloir vraiment décrocher, je tenterai donc de monter une " structure " ( je n'aime pas beaucoup ce mot ) de formation gratuite dans le style de Melle, Mr sait pratiquement tout faire, même s'ils ne le font pas à la perfection, ce qui permet de ne pas trop ramer, se dégoûter, laisser tomber, enfin, bon, je crois que l'on comprend ce que je veux dire…
Répondre à ce commentaire

  libertad
24-01-05
à 14:06

Re: En plus, je sais me faire un casse-croûte !

L'indescriptible, le lieu dont tu parles c'est la Nef des fous ?
Répondre à ce commentaire

  Jean
24-01-05
à 14:54

Re: En plus, je sais me faire un casse-croûte !

Tu vies ou actuellement?
Et les groupes ils tournent a quoi? De l'huile que tu produits?
C'est récup ou y'a aussi eu un travail au sein de la société puis une consommation avant la rupture?
Répondre à ce commentaire

  L'Indescriptible
24-01-05
à 17:55

le lieu dont tu parles c'est la Nef des fous ?

Non, non, c'est de chez moi. C'est pourquoi je disais qu'il était dommage de ne pas pouvoir profiter de l'Internet pour communiquer au niveau des expériences, savoir-faire, techniques etc. ne nécessitant pas vraiment un déplacement. D'après ce que j'ai pu lire sur http://endehors.org/news/3638.shtml, ils ont accumulé un certain savoir-faire, récupéré beaucoup de documentations, tout cela prend du temps, et si l'on peut le transmettre à d'autres, ça leur fait gagner du temps. Peut-être que la Nef des fous n'est pas desservie par l'ADSL ? Il me semble d'ailleurs, je n'ai pas relu, qu'ils ne voulaient pas du téléphone par ligne. Personnellement c'est un paramètre que je ne négligerais pas.

Répondre à ce commentaire

  L'Indescriptible
24-01-05
à 18:03

En France...

Le groupe (il y en a eu plusieurs effectivement) actuellement tourne au fuel avec des essais de Pantonisation (eau) Au départ j'avais récupéré un moteur de R12 essence monté sur un bâti fait maison auquel j'avais relié une génératrice triphasée de 20kva à 3000tr/mn, que je faisais tourner au propane, puis des essais au biogaz. Le biogaz c'est très bien, les digesteurs c'est moins bien. J'ai abandonné rapidement parce que je n'avais pas assez de matière digestible, donc pas assez de gaz ( ça bouffe un groupe ! ) Après je me suis servi de moteur diesel récupérés sur des véhicules ( souvent Mercedes 220D) que l'on me donnait ou acheté à petit prix (1000, 1500frs). J'ai même utilisé un Perkins (500frs) démonté sur une vieille moissonneuse batteuse qui partait à la casse. A ce moment là j'avais une filière " huile de friture usagée " que je n'ai plus malheureusement aujourd'hui. Dommage, ça sent bon et ça marche bien. J'ai fais en même temps des essais éolien (auto-construction) mais ce n'est pas vraiment le pied, lorsqu'il n'y a pas beaucoup de vent, sans parler de machine à laver…
Je lisais (ailleurs) une remarque pertinente de Provisoire : « il faut penser au casse-croûte » Ce n'est pas du mot à mot, mais ça veut bien dire ce que ça veut dire...
Répondre à ce commentaire

  L'Indescriptible
24-01-05
à 18:40

Sur la rupture

En 68 j'ai été viré du collège non pas pour avoir balancé des pavés mais pour désobéissance civile… J'ai fait grève comme un ptit-grand au milieu de plusieurs centaines qui ne la faisait pas. Comme ce collège se trouve à un endroit où les luttes de classes, c'est pas vraiment leur tasse de thé, ben…
Mais ce n'était pas grave, j'étais déjà Indescriptible… Je suis donc allez gratter (concession au système) dans le but de le lui reprendre un jour (j'ai lu ça quelque part… et j'en suis tout à fait) Contrairement à Michael William, j'ai évité certaines lectures, pour me concentrer sur d'autres, et la différence entre nous (nous sommes à peu prés du même âge) c'est que lui veut démanteler le système en ce promenant dans un parc, moi en me promenant sur plusieurs ha qui m'appartiennent. Dans les deux cas nous en sommes au même point, sauf que je peux mieux que lui envisager ce démantèlement par la recherche (expérimentation) pour le futur et non le no-futur.
J'ai donc bossé pendant des années comme un malade, aujourd'hui je " décrois " volontairement ( je ne paie plus l'impôt sur le revenu ) Je compte bien encore tiré profit du système (j'ai bien donné aux impôts aux taxes) Puisque celui-ci spécule sur le foncier et l'immobilier, je vais jouer aussi au jack pot et me barrer ailleurs pour une autre phase de mon programme. À la guerre comme à la guerre…

Répondre à ce commentaire

  L'Indescriptible
25-01-05
à 09:58

Silence

Le problème n’est pas que trop de choses ont été révélées, mais que chaque révélation se trouve confrontée à des objections non fondées.

Il y a eu sur L'En Dehors, des discutions concernant notamment l'alimentation ou l'on m'opposait des notions de rendement en parlant de pommes ou d'alimentation à base de racines, de feuilles. D'aucun pourrait s'étonner que je puisse réagir négativement à ces commentaires.
Les fondateurs(rices) de la Nef des fous on cependant considéré le problème de l'alimentation comme je l'ai considéré aussi. Pour parler bouffe, il faut d'abord connaître les besoins protéiques, entre autres, de l'individu, sans bien sûr négliger le reste (vitamines etc.) Ensuite, il faut connaître le rapport protéique des plantes (leur conservation) Ensuite seulement, on envisage leur culture en ne négligent pas le facteur climat dont dépend la région. Se sont au moins trois paramètres qu'il ne faut jamais négliger.
Sur l'énergie
Comme pour l'eau, c'est lorsqu'on en a peu que l'on trouve naturellement le réflexe de ne pas laisser couler celle-ci lorsqu'on se lave les dents (pas besoin de spot d'information)
L'énergie lorsqu'on en a peu, on trouve naturellement le moyen de l'économiser. On devient même " avare " au point de s'auto corriger en permanence.
La dégénérescence de notre société ne vient pas de la modernité mais de la facilité de pourvoir à nos besoins. On en vient vite aux besoins non fondés (désirs) qui ouvrent grand la porte au profit (capitalisme) et par là même à l'exploitation de l'homme par l'homme. Tout est lié à mon sens.
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
25-01-05
à 15:03

Re: Silence

perso, je n'ai fait que poser une question relatives au feuilles et racines, sans espérer quelque eldorado alimentaire, alors je te prie d'arrêter de le resservir continuellement en salade...

merci pour ton témoignage.

Répondre à ce commentaire

  Jean
25-01-05
à 23:25

Re: Silence

Merci des infos l'indescriptible.

Si tu veux lacher ton coin a l'abandon dans quelques temps, laisse trainer des infos qu'il y ait moyen d'y passer planter quelques trucs voir vivre quelques temps ;-)
Répondre à ce commentaire



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom