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Lu sur Indymédia Paris : "PARIS (AFP) "Les foules qui ont défilé mardi, elles étaient importantes mais certainement pas impressionnantes. Il y a un an, les mêmes défilaient contre la loi Fillon, tout le monde s'accorde à dire maintenant que son application est salutaire pour l'éducation de nos jeunes", a déclaré Gilles de Robien sur Europe 1. Il a affirmé que "le Premier ministre a été le premier à dire qu'il voulait discuter, qu'il tendrait la main sans répit jusqu'au bout". Selon Gilles de Robien, les personnes qui ont participé aux manifestations contre le CPE mardi ne sont pas concernées par cette mesure : "Ceux qui sont concernés par le CPE, les chômeurs, les RMIstes, eux hier n'ont pas défilé car ils attendent un emploi". A propos du refus des syndicats de salariés et d'étudiants de se rendre à Matignon, Gilles de Robien a estimé que "les absents ont toujours tort".
Après menacer les grévistes de sanctions, le ministre de l'éducation se dit pas impressionner par les plus importantes manifs depuis plus de 10 ans ! ! ! Même la presse de droite reconnaît le caractère exceptionnel de cette mobilisation.
On se demande si c'est de la bêtise pure et dure ou une volonté délibérée de faire monter les enchères.
En tout il y en a qui aiment jouer avec le feu.
On attend sa prochaine déclaration....
Commentaires :
libertad |
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Anonyme 29-03-06
à 20:43 |
Re:Il y a une réalité derrière ça sur le terrain ou c'est du pipo pré "négociations" ? Répondre à ce commentaire
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lanarko 29-03-06
à 21:22 |
Re: Re:Je me permettrais de donner quelques précisions sur les lycées, puisque je suis pion dans l'un deux. Pour ce qui est des consignes d'ouverture, je confirme largement...sauf que cela est déjà en application depuis deux semaines dans l'établissement où je travaille. C'est-à-dire que la politique du proviseur est claire : on doit assurer le libre accès des élèves souhaitant aller en cours, dans la mesure où l'on peut assurer leur sécurité. Le lycée a connu plusieurs blocages avec différents moyens (cadenassage, chaîne humaine, sitting), à chaque fois la présence policière s'est renforcée (sur demande du proviseur...avant que De Robien ne donne son aval à ce genre de recours). Il faut préciser que le lycée a connu quelques faits de "casse" et violence : un poubelle incendiée, un peu de caillassage et un pion frappé (sans trop de gravité). Le climat est clairement à la psychose et les surveillants sont mobilisés avec un caractère d'urgence sur la surveillance des entrées du lycées, la détection "d'intrus", etc : du travail de maton. Le lycée a été fermé mardi 28 mars pour une simple raison : la quasi-totalité des surveillants ont annoncé leur volonté de grêve. Dès lors, le proviseur a choisi de fermer l'établissement, ne pouvant pas assurer l'ouverture dans des conditions de sécurité satisfaisantes. Ainsi, le moyen le plus efficace de provoquer la fermeture des lycées pacifiquement ( en tout cas pour l'instant) serait une grêve générale et reconductible des personnels surveillants. De plus, il est à noter que la fermeture de l'établissement empêche le comptage des grévistes et de fait les retenues sur salaire. Juridiquement, nous sommes en chômage technique et non en grêve. Nul doute que si cela s'étendait, les retenues seraient effective, chômage technique ou pas. Donc, il ne reste plus à faire en sorte que tous les syndicats de l'éducation nationale déposent un préavis de grêve reconductible...C'est pas demain la veille, j'en ai bien peur mais je continue de rêver...à défaut de "grêver".
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anonyme 30-03-06
à 10:26 |
Re: Re: Re:La police contraint à un langage policé qui évacue toute charge poétique et de refus. Dire "crève", ce n'est pas crever le ministre. C'est dire ce qui se passe dans les têtes. Qu'il faudra bien qu'ils entendent sinon ils feront crever ça et là plusieurs d'entre nous dans un silence de morts. Policer le langage cela revient à tromper tout le monde sur le ressentiment, les colères qui grondent en chacun d'entre nous. Et un jour nous nous éveillons surpris d'avoir un couteau dans le dos, alors que tout le monde était si poli... Policer le langage, c'est l'oeuvre de la police, c'est faire croire à la paix sociale dans une société en guerre....
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Luc 30-03-06
à 11:23 |
si vraiment "les absents ont toujours tort", comme l'affirme le nommé de Robien, alors on se demande bien pourquoi le célèbre escroc Jacques C. s'obstine à déserter le cabinet du juge d'instruction.
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anonyme 30-03-06
à 11:42 |
Re:Selon Gilles de Robien, les personnes qui ont participé aux manifestations contre le CPE mardi ne sont pas concernées par cette mesure : "Ceux qui sont concernés par le CPE, les chômeurs, les RMIstes, eux hier n'ont pas défilé car ils attendent un emploi" Phrase lourde de sens, l'aveu que les emplois ne vont pas se chercher, puisqu'il n'y en a pas. Ils s'attendent donc. Le tout est donc de savoir où ils s'attendent. Et là nous pouvons répondre qu'ils s'attendent dans des trous miteux, dans de sales étuves, des endroits où l'été on crève de chaleur, l'hiver les pieds sont cloués par le froid. Saccagé, contraint dans l'exiguïté d'un lit bancal à entendre sa folie gronder, le voisinage tout aussi miséreux qui hurle. La haine de part en part où qu'on se tienne, l'affreux vers qui vous bouffe le crâne et ressasse son obsédant leitmotiv "travailles, travailles" quand il n'y a rien à faire d'autre que d'attendre. Attendre c'est risquer de crever sur place, les poumons enfumés d'usine. Répondre à ce commentaire
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à 18:58