Tract distribué à la manifestation de Marseille, le 28 mars 2006. 28 000 (!!!!) personnes d'après les flics, 250 000 selon les syndicats. Sans commentaires... MARRE D'ETRE DE LA CHAIR A PATRONS
Le retrait du CPE réglera-t-il tous nos problèmes ? Non ! Même si ce contrat, qui aggrave nos conditions de travail et sociales, disparaît, l'exploitation salariale que nous subissons, persistera.
Le CNE, le RMA, les CDD, les missions d'intérim, les CDI, les contrats aidés (CAE, CA, etc.) continueront de nous engluer dans cette précarité sociale organisée par le patronat et par l'Etat.
Les RMIstes traqué-e-s ; les chômeur-euse-s indemnisé-e-s toujours plus fliqué-e-s et avec de moins en moins de droits ; les salarié-e-s sous la pression du licenciement, de la délocalisation, du plan social ; la destruction du droit du travail ; l'allongement de la durée de cotisation pour une retraite de misère ; la scolarité orientée suivant les besoins des exploiteurs, etc. : avec ou sans ce contrat, notre réalité restera celle de la précarité, de l'exploitation, de la
souffrance ; cette misère imposée sera toujours présente.
La course pour toujours plus de profits fait que, de jours en jours, la dégradation de nos modes de vie, de nos libertés sans parler de celle des ressources écologiques, s'accentue. Aussi les catastrophes s'enchaînent (Tchernobyl, marées noires, AZF, etc.) ; allons-nous
continuer à participer à cette destruction ?
Nos sociétés sont de plus en plus militarisées. Toujours plus de flics dans nos vies, de chiens de gardes, protecteurs serviles des intérêts de la classe dominante. L'intimidation et la répression sont permanentes ; les rafles violentes gérées par la flicaille, pendant la « révolte des
banlieues », pendant nos luttes nous montrent bien que la bourgeoisie, Etat et patronat, craignent l'union de nos forces. Et ils ont raison, pour une fois !
C'est nous, classe exploitée et dominée, qui produisons, c'est nous qui faisons tourner l'économie ! C'est nous qui avons le savoir-faire. C'est sur notre dos qu'ils s'engraissent. Pour eux, nous ne sommes que de la chair à profits !
Frappons là où ça leur fera mal, c'est-à-dire au portefeuille !
PARALYSONS L'ECONOMIE PAR LA GREVE GENERALE,
PAR L'OCCUPATION DE NOS ENTREPRISES,
BLOQUONS NOS FACS ET TOUT LIEU STRATEGIQUE !
Durcissons nos actions et gardons le contrôle de nos luttes. Ne laissons pas les dirigeants patronaux, gouvernementaux ou syndicaux décider à notre place.
Nous n'avons aucun aménagement de notre exploitation à négocier !
Groupement d'Action et de Réflexion AnarchoSyndicaliste (GARAS) - Marseille : garas_marseille@no-log.org
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28 mars 2006
http://www.anarkhia.org/article.php?sid=612&mode=&order=0
