L'En Dehors

et ta bouffe bio, elle est pas produite à coup de souffrance animale (humaine) ?

nan, mais à part ça, je suis d'accord, mais pas pour le côté moral ; je suis qu'un berger aime ses bêtes au moins autant que toi tu les aimes toutes...

> Bref, je suis TRÈS FIÈRE de démontrer de la COMPASSION envers TOUT ÊTRE VIVANT, sans se soucier de sa RACE ou ESPÈCE...

Cette sensibilité s'étend-elle aux moustiques, acariens, teignes, vers solitaires, parasites de la gale, et mouches du vinaigre?

Si oui, comment concilies-tu la compassion et les impératifs d'hygiène?

Si non, où places-tu la limite de ta compassion et pourquoi?

(J'ai supposé que par "être vivant", tu entendais "animal". La question se corse si l'on inclut végétaux, champignons et organismes unicellulaires)

je ne souhaite pas passer pour anti veggi, au contraire, je défend le végétarianisme devant notre frénésie de vieille carne, mais végétarien ne signifie pas automatiquement libertaire...

et je trouve que la compassion est une valeur douteuse empreinte de christianisme mal résorbé...

Gandhi disait que l'on juge le niveau d'une civilisation sur la façon dont on traite les animaux. Certes, mais voyons aussi d'autres façons.
J'aime les animaux, et j'ai eu la chance, pour ne pas dire le privilège de toujours vivre avec eux. Animaux de compagnie, mais aussi d'autres, ceux que j'aime tellement que " j'en reprends un morceau ". Je le dis sans me sentir coupable, sans provocation.
Je n'entrerai pas dans le détail concernant leur fin, car à mon sens c'est ici qu'intervient le niveau de civilisation, comme dans la façon de les élever.
L'auteur souligne à juste titre que nous faisons partie de l'espèce animale, alors parlons-en : Notre caractéristique c'est d'avoir deux yeux placés sur la face (prédateur) Nous avons hérité : /1/ du cerveau reptilien, siège des besoins fondamentaux inaliénables (besoins sexuels, alimentaires) il est incapable d'apprentissage.
/2/de celui des grands mammifères ou système limbique. Il est capable d'apprentissage, c'est le siège des réflexes conditionnés, on peut donc introduire des besoins vrais ou faux, une fois introduits : ils seront vrais, et s'ils ne sont pas satisfaits : rendront l'animal ou l'homme malheureux. Il est incapable de créer autre chose par manque total d'imagination. Il faut noter que c'est le cerveau de prédilection des marchands et des hommes politiques…
/3/ Le néo-cortex, siège de la réflexion, de l'imagination. Il est capable de créer du nouveau, de critiquer, de trier les informations susceptibles de s'imprimer dans le /2/ C'est le cerveau de l'auto-satisfaction, ennemi des hommes politiques et des marchands !
Il faut noter aussi que l'imprégnation dans le /2/ s'effectue lors de l'enfance, jusqu'à un certain âge sans trop le secours du /3/
Il est donc plus facile pour Gandhi d'être végétarien que pour moi (/1/2/3/ ?) …
Je côtoie aussi des végétariens, et je dois dire que pour certains, l'aspect bedonnant qu'ils arborent ne me convainc pas quant à leur pratique alimentaire. Pour ce qui est de la " sauce " , les rondeurs de certains, sont plus souvent dues à une mauvaise alimentation, une suralimentation révélatrice d'un mal être de notre société, dont les marchands profitent en proposant des produits dits allégés, permettant de continuer de se bâfrer, pendant que d'autres aimeraient bien avoir le choix sur lequel nous polémiquons…
L'auteur ne précise pas quelles sortes d'animaux lui tiennent compagnie. Il les nourrit avec des aliments du commerce alors, si ce sont des chiens ou des chats…
En ce qui concerne la laine, la soie …
Maintenant, il ne nous reste plus qu'à assumer notre différence sur ce point, de prendre note qu'il y a effectivement un gros problème sur les dérives de la civilisation, mais dont nous connaissons généralement l'origine. Ils nous appartient donc d'agir dans ce sens…

Le chevrier bavard

En même temps, Gandhi était un connard puritain défendant le système de classe.

Je trouve surtout que cette article contient un manque de tolérance flagrant envers tous les non végétarienEs.
Le monde étant composé de plus de non végétarienEs que de végétarienEs (ou végétalienEs)il faudrait quand même les respecter un petit peu, surtout si on prone le respect pour tous les animaux (donc l'homme). Après libre à toi d'être végétarienNE ou pas, et quelque soit ta position il est normal et souhaitable d'échanger et d'essayer de convaincre, surtout que ce sujet est sensible.
DOnc en conclusion, soit végétarienNE, essaie de convaincre le maximum de monde, mais respecte aussi ce qui ne veulent pas changer.

Ben moi, ce qui me fait douter, c'est quelqu'un qui parle de compassion avec un ton pareil...

Ibubolo, j'aimerai que tu m'expliques en quoi la compassion est "douteuse"...

Marchal, tu me permettras une 'tite remarque pour faire le malin : ce n'est pas mon cerveau qui pense, mais moi avec mon cerveau...