Lu sur
Indymédia Paris : "Depuis deux ans, l'OCL et l'OLS organisent un camping commun ouvert à toutes et tous, auquel se joignent beaucoup de personnes qui n'appartiennent à aucune des deux organisations. L'idée est de profiter de la période estivale pour discuter de thèmes - voir le programme - sur lesquels nous avons trop peu le temps de nous arrêter lors de notre militantisme quotidien. Il ne s'agit pas pour autant d'une université d'été où on viendrait écouter la bonne parole ou faire des cours de rattrapage. Nous souhaitons plutôt offrir un espace de dialogue, de rencontre, d'échanges formels mais aussi informels. Un débat se tient chaque soir. Les journées offrent de vastes temps libres que chacun-e occupe à sa guise. En fonction des envies, des débats non prévus au programme peuvent être organisés, proposés à l'improviste ou poursuivre des questions qui se seraient posées durant les discussions précédentes. La vidéothèque, la librairie et table de presse
fonctionnent à tout moment. Ce fonctionnement laisse aussi place à toutes personnes qui souhaiteraient faire partager une expérience, présenter une lutte particulière… Ce camping est donc pour toutes ces raisons ouvert à toutes et tous.
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Dimanche 23 juillet POT D'ACCUEIL Se retrouver autour d'un verre pour discuter
Les débats Ils se déroulent
quotidiennement, à la "fraîche", vers 20h30, après le repas du soir.
Leur structure n'est pas figée. Des propositions peuvent être faite. Le
reste de la journée permet d'insérer d'autres temps de discussions.
Lundi 24 juillet
L'ANNÉE SOCIALE
L'année sociale a déjà été marquée par la révolte des banlieues en
réaction au "nettoyage au Kärcher de la racaille". Mais qui aurait
prédit après toutes les défaites subies par le mouvement social depuis
des années que, dans la foulée, la fin de l'hiver et le printemps 2006
verraient plus de 3 millions de personnes dans la rue sur l'initiative
de la jeunesse ? Quel bilan tirons-nous de ce mouvement contre la
précarité, tant au niveau local qu'au niveau global ? Quels espoirs
pour demain ?
Mardi 25 juillet
QUELLES CLASSES SOCIALES AUJOURD'HUI ?
Politiciens, sociologues et analystes de cour rêvent, depuis les années
70, de faire croire que la France tend à n'être constituée que d'une
énorme classe moyenne. Or tant les chiffres que les événements qui
ponctuent la vie politique et sociale de l'hexagone ne font que
démentir cette assertion qui relève de la méthode Coué. La société
française est toujours la société de classe qu'elle était dans
l'après-guerre. Et, dans ce contexte, bien sûr, une lutte des classes
qui, si elle ne se manifeste pas tous les jours de manière
spectaculaire, est présente. Ce qui a changé, en revanche c'est une
crise de la représentation politique des classes sociales,
La perception que ces classes ont d'ellesmêmes qui est souvent brouillée par le discours sur les "classes moyennes",
La
situation "géographique" d'un prolétariat moins regroupé qu'auparavant
sur des lieux de travail énormes, homogènes et fixes.
Mercredi 26 juillet
NOUVELLES TECHNOLOGIES ET BIOMÉTRIE. QUELLE RÉSISTANCE
Notre époque est celle de l'accélération. Les publicités vantent la
vitesse des voitures et des trains, mais aussi des connexions à
Internet, des plats surgelés... Il faut toujours être à la page,
posséder le tout nouveau téléphone mobile, la dernière version d'un
logiciel, écouter le tube récemment à la mode, etc. Le fantasme de
l'Occident contemporain est celui de l'immédiateté. Il faut en finir
avec le temps perdu, en finir avec la tradition, pour désirer
l'abolition du temps et de l'espace. Mais notre époque est aussi celle
de la transparence et de la traçabilité. La biométrie, corollaire du
projet global de numérisation et de quadrillage du réel, en est
l'exemple le plus criant. Quels bouleversements des comportements, des
formes d'organisations sociales, des valeurs de vie et de pensée
véhiculent ces profonds changements sociaux ? À qui profitent-ils ? Et
que peut-on faire face au déferlement technologique ?
Jeudi 27 juillet
L'ENGAGEMENT AUJOURD'HUI
En vue d'un Hors série commun entre Courant Alternatif et Offensive, un
débat se tiendra sur les formes du militantisme aujourd'hui. Comment
peut-on lutter, résister dans une société qui ne va pas dans le sens
que nous souhaitons ? Quelles sont les modifications, les modes
d'action qui caractérisent notre époque. Le mouvement social de 2006
a-t-il témoigné d'un changement de structure, d'espaces et de manière
de faire de la politique ? Que signifie être révolutionnaire
aujourd'hui ? Notre militantisme n'est-il pas victime des logiques du
capitalisme : individualisme, média, logique de représentation,
prépondérance d'internet… Que signifie créer des alternatives dans un
monde régit par le système capitaliste ?
Vendredi 28 juillet
FAUT-IL CRITIQUER LE SPORT ?
Le sport occupe une place majeure dans notre société. Combien de fois
par an fait-il la une des médias ! Sa critique est absente. Pourtant
l'histoire du sport est traversée d'événements politiques. Et
aujourd'hui son rôle n'est-il pas majeur dans la domestication des
masses. Il est enseigné dès le plus jeune âge à l'école et en dehors.
Et lorsqu'on commence à bosser, l'on retrouve nombre de logique qui
existe dans l'entreprise existe aussi dans le sport : hiérarchie,
esprit de compétition, dopage pour gagner… Existerait- il toutefois un
sport ouvrier, rouge à distinguer du sport bour-geois ? Un sport
capitaliste et un sport révolutionnaire ? Le sport peut-il véhiculer
autre chose que la haine de l'autre, la violence ? Le sport a-t-il été
dénaturé par la professionnalisation ou est-il en soit perverti ?
Samedi 29 juillet
ENERGIES ET CAPITALISME
La tendance actuelle à l'épuisement des ressources énergétiques
naturelles fait ressortir des discours catastrophistes sur la fin de
notre mode de vie. Les "nucléocrates" utilisent cet argument pour nous
imposer une relance de la filière civile. Que doit on en penser ? Y
a-t-il un intérêt à connaître précisément l'état des ressources
énergétiques naturelles et les logiques capitalistes en découlant ?
Comment ne pas se faire conseiller du prince en trouvant des solutions
à la boulimie énergétique du capitalisme industriel ? "En restant sur
le terrain des choix énergétiques, les écologistes sont amenés à se
poser en co-gestionnaires de nos vies irradiées, toujours assis à la
place que l'Etat a bien voulu leur concéder. D'où les maquignonnages et
les jeux de lobby : sortir du nucléaire en 10 ans, 12 ans et demie, 18
ans et 3 mois ou 30 ans, le temps d'épargner pour acheter son cercueil
(plomb ou béton ?).
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Organisation matérielle du camping Nous
sommes accueilli.e.s dans une ferme en activité dont les exploitant.e.s
mettent à notre disposition un local comprenant un coin cuisine, un
salle de repas, une pièce pour les débats, des sanitaires (douches,
lavabos, WC) et des terrains pour le camping. Pour ne pas gêner les
travaux quotidiens un parking pour les voitures (autres que
camping-car) est disponible à Esplas de Sérou, qui se situe à dix
minutes à pied. Téléphone sur place : 05 61 65 80 16
Les repas
Ils sont pris en commun et confectionnés par
des équipes tournantes. Chaque jour, une équipe "bouffe" s'occupe des
courses et des deux repas de 13h et 19h en fonction d'un budget
quotidien (le petit déjeuner est autogéré service/vaisselle). Une
seconde équipe s'occupe de la vaisselle, de la propreté des sanitaires,
de la salle de éunion et de l'entretien quotidien du lieu.
Les prix, les tarifs
Ils comprennent les trois repas et les frais du camping et sont établis
en fonction des revenus par souci égalitaire. Le séjour est gratuit
pour les bébés mais un tarif de 5 euros par jour est demandé pour les
enfants.
Tarifs journaliers
selon les revenus mensuels
5 euros si inférieurs à 400 euros
7 euros entre 400 et 700 euros
8 euros entre 700 et 800 euros
9 euros entre 800 et 900 euros
10 euros entre 900 et 1 100 euros
12 euros entre 1100 et 1200 euros
14 euros entre 1200 et 1500 euros
18 euros si supérieurs à 1500 euros
Y accéder Le camping se situe à Eychenat
sur la commune de l'Esplas de Sérou. En train : gare de FOIX, prévenir
à l'avance de votre arrivée et on peut venir vous chercher. En bus : à
la sortie de la gare de FOIX, prendre le bus direction St Girons et
descendre à La Bastide de Sérou où nous irons vous chercher. Si vous
tenez vraiment à l'autonomie intégrale, suivre les panneaux indiquant
"Camping libertaire" à la sortie du village (à gauche), prendre son
souffle et çà grimpe pour deux petites heures ! Par la route : vous
venez de FOIX, prendre la départementale 117, direction St Girons. A la
sortie de La Bastide de Sérou, suivre le fléchage temporaire Camping
libertaire.
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POUR PLUS DE RENSEIGNEMENT
OCL c/o Egregore
B.P. 1213 51058 Reims Cedex
lechatnoir@club-internet.fr
03 26 82 36 16
OLS c/o Mille Bâbords
61 rue Consolat, 13001 Marseille
ols@no-log.org
06 77 54 39 74
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à 03:14