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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Tous les correspondants de presse doivent se mobiliser
C'est avec beaucoup de plaisir que les correspondants locaux de presse du quotidien L'INDEPENDANT (dans les Pyrénées-Orientales) constatent qu'ils ne sont pas les seuls à revendiquer un peu plus de considération de la part des dirigeants de la PQR...


En ce qui nous concerne, nous nous sommes regroupés en association (ACPI : Association des Correspondants de Presse de l'Indépendant) depuis déjà plus de trois ans. Nous regroupons actuellement près de 60 adhérents dans ce département et devant le mépris affiché par la direction de ce quotidien envers ses collaborateurs de terrain que nous sommes, une action de sensibilisation a été lancée depuis le 6 mars 2005.

Cette opération consiste à la mise en place d'un "service minimum" qui consiste à ne plus effectuer de reportages, d'articles et de photographies pour ce journal. Inutile de vous dire que nous essayons en ce moment d'attirer l'attention des (rares) autres médias locaux pour les informer de notre action. Car en ce qui nous concerne, le département des P.O. est soumis à une situation de quasi monopole pour le groupe Midi Libre...

Un bras de fer est engagé depuis avec la direction qui refuse - à ce jour - de nous rencontrer et donc d'ouvrir le débat de notre rôle et sa fonction. Il faut savoir que dans ce quotidien, les tarifs n'ont pas évolué depuis plus de dix ans alors que paradoxalement, la rédaction demande plus de réactivité, de disponibilité et de professionnalisme. Sur les 226 communes du département des P.O., 200 dispose d'un "correspondant" de presse. En fait, dans la réalité, seules 90 communes disposent d'un vrai correspondant, disponible et corvéable à merci... Aujourd'hui notre mouvement touche près de 70 communes et prive ainsi d'informations locales environ 190 000 habitants, soit presque la moitié du département. Nous avons le soutien d'élus et de certains médias (dont FR3 qui a réalisé un sujet sur notre mouvement).

Cependant, à notre échelle, nous sommes conscient que nous nous sommes attaqués à un véritable mastodonte et que la partie est encore loin d'être gagnée. Il faut également savoir qu'au sein du personnel de la rédaction (pigistes journalistes ou SR) chacun attends de connaître la réaction de la direction à notre égard car si celle-ci venait à faire un geste en notre faveur, il y aurait fort à parier que d'autres catégories de personnel s'engageraient à leur tour dans des revendications... Seuls dans notre coin de France, nos chances de réussitte risquent d'être limitées...

Aujourd'hui, le débat sur un véritable statut du CLP doit être ouvert au niveau national car il est clair que nous représentons - chacun à son échelle - une force non négligeable dans la chaîne de l'information de proximité. Les dirigeants de la PQR et de la PHR le savent et se battront jusqu'au bout aussi pour continuer à engranger des ventes et donc des bénéfices sur notre dos. En se regroupant au niveau national, on pourra légitimement porter ce débat au niveau national. Ce n'est que par une mobilisation générale que les choses pourront réellement avancer. Nous sommes actuellement les seuls représentants de cette information locale de proximité que veulent et désirent les lecteurs de la PQR.
A nous donc de faire entendre notre voix haut et fort !

acpi66@tiscali.fr
Ecrit par Jean, à 21:09 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  libertad
20-03-05
à 21:22

La presse régionale est le lieu du non droit du travail par excellence : à côté des correspondants de presses, soutiers de l'information , on trouve les porteurs de journaux à domicile : travailleurs sans droits (ils ne sont pas salariés : pas de congés payés, pas de complément de salaire en cas de maladie et parfois pas d'indemnité journalières parce qu'ils ne travaillent pas assez ). Les journaux ont trouvé grace à ce statut de porteurs de journaux soi-disant indépendants le moyen de gagner du fric en portant les quotidiens directement chez les abonnés. En fait les porteurs n'ont aucune autonomie et sont sous la coupe complète des quotidiens régionaux qui les emploient, ils reçoivent la liste des abonnés qu'ils doivent porter : absence d'autonomie, un seul "client" le quotidien, tout pour caractériser une relation de salariat qui coûterait bien sur plus cher aux patrons de presse. Donc on les maintien dans ce rapport avec la "complicité" des URSSAF qui empôchent les cotisations, leur accordant elles la qualité de quasi-salariés, cotisations dont les intéressés ne voient souvent pas la couleur en cas de maladie, puisque leurs revenus sont trop faibles pour y avoir droit : du racket en quelque sorte !
Répondre à ce commentaire

  delli
14-03-06
à 09:41

soutien

en lisant votre appel à la mobilisation ,je me suis dit que tant qu'il ya des voix qui s'élevent contre l'exploitation on peut toujours esperer .je suis correspondant de presse en ALGERIE .j'ai travaillé durant plus de trois années en qualité de pigiste dans un journal à grand tirage et je viens d'etre viré pour la simple raison que j'ai réclamé avec vigueur le reglement de mes piges que je n'ai pas encaissé depuis septembre dernier .ceci est juste pour vous illustrer un tant soit peu le visage caché d'une partie de la presse algerienne qui pourtant ne s'interdit pas de vehiculer ouvertement dans ses colonnes des revendications salariales portées dans le secteur public.les journalistes-negriers n'ont que le chomage en face en algerie , ils acceptent d'etre sous payés quant aux correspondants locaux si ce n'est pas le filet social c'est alors le neant .mobilisons-nous contre la tyranie des editeurs
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  delli
14-03-06
à 09:43

soutien

en lisant votre appel à la mobilisation ,je me suis dit que tant qu'il ya des voix qui s'élevent contre l'exploitation on peut toujours esperer .je suis correspondant de presse en ALGERIE .j'ai travaillé durant plus de trois années en qualité de pigiste dans un journal à grand tirage et je viens d'etre viré pour la simple raison que j'ai réclamé avec vigueur le reglement de mes piges que je n'ai pas encaissé depuis septembre dernier .ceci est juste pour vous illustrer un tant soit peu le visage caché d'une partie de la presse algerienne qui pourtant ne s'interdit pas de vehiculer ouvertement dans ses colonnes des revendications salariales portées dans le secteur public.les journalistes-negriers n'ont que le chomage en face en algerie , ils acceptent d'etre sous payés quant aux correspondants locaux si ce n'est pas le filet social c'est alors le neant .mobilisons-nous contre la tyranie des editeurs
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