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Indymédia Grenoble : "Le conseil municipal mensuel de la ville de grenoble a quelque peu été perturbé ce lundi 24 octobre.
En effet, alors que le maire, Michel Destot, venait d'ouvrir la séance, il fut interpellé par une personne du public lui posant plusieurs questions :
- Comment se fait il qu'il y ait des expulsions illégales à Grenoble (voir les expulsions récentes du 10 rue des Bergers et du 106 rue des allié-e-s)?
- Ca vous amuse de nous envoyer vos chiens avec fusils à pompe et flash-balls à chaque fois?
Cette intervention fut appuyé par des approbations d'une trentaine de personnes du public dont certaines s'exclamèrent que la politique de la mairie de grenoble les faisait vomir.
Dans le désir d'appuyer ces propos, 5 d'entre elles passèrent aux actes et posèrent chacune une grosse gerbe en plein milieu du conseil municipal devant l'ensemble des élu-e-s dégoûté-e-s.
Après une interruption de séance, Michel reprit la parole et s'indigna de cette action "anti-démocratique" et non justifiée vu que les expulsions s'étaient déroulées dans le calme et sans violence et qu'il y aurait bientôt de vrais logements sociaux à la place de ces bâtiments vides. Les quelques personnes encore présentes dans le public lui ont alors rappelé que des fusils à pompe et des flashs balls étaient loin d'être les symbôles de la non violence et que des expulsions illégales n'étaient pas non plus très dignes d'une démocratie. Elles sont ensuite sorti-e-s, laissant les élu-e-s s'indigner et s'auto persuader qu'on a encore besoin d'eux pour gérer la ville.
Il n'y a pas à douter que les échos médiatiques risquent d'être particulièrement méprisants pour ces "squatteurs qui ne respectent rien" mais en tous cas c'était vraiment un beau moment, refletant à merveille l'impossibilité du dialogue entre des élu-e-s n'ayant pour unique ambition que d'être réélu-e-s aux prochaines élections et des squatteur-euse-s voulant changer la ville et la vie.