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Troubles de la réproduction chez les souris nourries au maïs MON 810-NK 603 !
Lu sur combat MonsantoLe Monde : Troubles de la réproduction chez les souris nourries au maïs MON 810-NK 603 ! Une étude toxicologique, rendue publique mercredi 12 novembre, pose de nouvelles questions sur les effets biologiques de certains organismes génétiquement modifiés (OGM). Menés par des chercheurs du département de médecine vétérinaire de l’université de Vienne (Autriche), ces travaux suggèrent que des souris nourries avec un maïs de deuxième génération - pourvu de deux constructions génétiques distinctes (MON 810-NK 603) - ont un succès reproductif inférieur à celles nourries avec la même variété de maïs non génétiquement modifiée. L’étude compte au nombre des très rares travaux toxicologiques sur les OGM financés par les deniers publics et non commandités par l’industrie.

Deux protocoles expérimentaux ont été utilisés. Le premier a consisté à suivre, sur quatre générations, des groupes d’animaux exposés aux maïs conventionnels et génétiquement modifiés. "Du point de vue des capacités reproductives, ce protocole n’a pas révélé de différences statistiquement significatives entre les groupes", explique Jürgen Zentek, principal auteur de ces travaux. Les rongeurs exposés à l’OGM et leurs descendants sur quatre générations (eux-mêmes à leur tour exposés à l’OGM) ont donc eu, grosso modo, la même capacité à se reproduire que les autres animaux.

Fin de l’histoire ? Non : dans une deuxième expérience, une même génération d’animaux a donné naissance à quatre portées consécutives. "De manière inattendue", selon M. Zentek, ce protocole a montré que les troisième et quatrième portées issues des rongeurs nourris au maïs modifié étaient significativement plus petites que celles issues des bêtes nourries au maïs conventionnel. Ce groupe de 24 paires d’individus a en effet généré 1 035 naissances, tandis que le groupe nourri à l’OGM (de même taille) n’en a généré que 844.

MONSANTO SE REBIFFE

Pourquoi les deux protocoles donnent-ils des résultats si différents ? "Dans le second, l’organisme des femelles a été très sollicité et soumis à un stress plus grand puisqu’elles ont dû mettre bas et nourrir plusieurs portées consécutives", explique M. Zentek. L’exposition au maïs transgénique en question pourrait donc n’avoir un effet sur la reproduction qu’en situation de stress.

D’autres investigations approfondies ont été réalisées sur l’analyse de sang, la mesure du poids des organes, etc. Les cellules intestinales des animaux nourris ou non à l’OGM ont été observées par microscopie électronique. "Il en ressort des différences qu’il est difficile d’interpréter", commente Gérard Pascal, ancien directeur scientifique de la nutrition humaine et de la sécurité alimentaire à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA). Mais ces "différences" ne sont pas pathologiques.

Très prudents dans leurs conclusions, les auteurs appellent à une poursuite des travaux pour confirmer ces résultats inédits. D’autant que ceux-ci n’ont pas encore été dûment évalués.

A une réserve près (sur le choix de la variété du maïs témoin), Gérard Pascal, peu suspect d’activisme pro ou anti-OGM, salue un "beau travail" et dit "adhérer globalement aux conclusions des auteurs". Celles-ci sont rejetées en bloc par Monsanto. L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) vient, quant à elle, de s’autosaisir pour évaluer l’étude.

"Des études commandées par Monsanto existent sur les événements MON 810 et NK 603, mais les résultats bruts de ces études sont maintenus confidentiels, dit pour sa part Gilles-Eric Séralini (université de Caen, Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique). Il est impératif de rendre publiques ces données qui existent déjà."

Greenpeace et Les Amis de la Terre demandent, de leur côté, le retrait immédiat des OGM en cause.

Source : Stéphane Foucart, le monde le 19 novembre 2008

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter l’intégralité de l’étude scientifique

PDF - 1022 ko
Original du rapport autrichien sur le Mon810/Nk603.

Biological effects of transgenic maize NK603xMON810 fed in long term reproduction studies in mice. October 2008 par Dr. A. Velimirov, Dr. C. Binter , Univ. Prof. Dr. J. Zentek


Ecrit par TOLKIEN, à 08:22 dans la rubrique "Ecologie".



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