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En Grèce, Ici, Ailleurs, Partout...
--> Tract à imprimer/photocopier/diffuser
Depuis quelques temps, la Grèce explose. Manifs, émeutes, incendies, magasins et banques pétés, braquages, flics attaqués, occupations de mairies, de lycées, d’universités... Ça part dans tous les sens, dans toutes les villes, toute la population s’y met.

Ailleurs en Europe et dans le monde, les actions de soutien aux émeutiers grecs se multiplient : A Londres, Berlin, Istanbul, Bordeaux, Rome, New York, Paris, Moscou, en Nouvelle-Zélande, Uruguay, Chypre, Scandinavie.... des consulats et des ambassades sont occupés, des commissariats et des banques attaqués, des voitures brûlées, des tags de soutien fleurissent un peu partout sur les murs. Tout cela pour exprimer la solidarité internationale avec les grecs en lutte, que ce soit par le biais de l’émeute, de la grève, de l’occupation, ou tout à la fois. Aussi, parce que chacun sait que les conditions de vie, l’exploitation, les inégalités, les violences étatiques ne sont pas réservés qu’aux grecs. Ici et partout ailleurs, les problèmes sont les mêmes.
Mais la solidarité doit faire face, elle aussi, à son lot de répression : arrestations, fichage des manifestants, surveillance accrue, occupation policière massive sous divers prétextes : plan vigipirate par ci, alerte à la bombe par là…

C’est la mort d’un adolescent anarchiste de 15 ans qui a mis le feu aux poudres, comme disent les médias, mais la poudre était là depuis longtemps, dans tous les domaines de la vie, comme partout sur terre. Le salaire moyen en Grèce tourne autour de 700€ quand le coût de la vie y est aussi élevé qu’en France, tourisme oblige... La « crise » ne vient rien arranger, le gouvernement corrompu et sa police raciste et violente, non plus. _ Aussi la Grèce a déjà utilisé la menace de la grève générale... générale... pour un ras le bol général, une envie de faire bouger les choses, pas un secteur professionnel, pas une branche ni une corporation, mais de changer un système tout entier...

Et ici ? Il se passe quoi ici... à peu près la même chose, la même merde... ici aussi la police tue, ici aussi le capitalisme nous crève. Une pluie de réformes catastrophiques, la révolte des lycéens, la police dans les collèges, les lycées, 65 000 personnes incarcérées, tabassages dans les commissariats, inculpations pour terrorisme, chasse aux immigrés, aux sans-papiers, fichage des populations, processus de gentrification urbaine à grande vitesse, 500 licenciements par jours. Les bourses s’écroulent mais les patrons s’augmentent et l’Etat renfloue les banques à coup de milliards... Les SDF continuent de mourir silencieusement dans la rue. Les gens manifestent régulièrement, des grèves fleurissent un peu partout, hôpitaux, éducation... mais toujours par secteur, jamais ensemble...

Les divers pouvoirs de ce monde savent s’allier pour nous dominer.
De nombreux Grecs descendent dans la rue pour crier leur révolte.
Certes ça va pas tout changer, mais c’est déjà un début...

...Alors on attend quoi ?
Guerre au capital, partout, maintenant !

Pour plus d’infos sur les actions de solidarité à travers le monde, visitez la [Chronologie de la solidarité internationale avec les incendiaires grecs-http://www.non-fides.fr/spip.php?article132 .]

Ecrit par clown, à 08:25 dans la rubrique "International".

Commentaires :

  revolte
22-12-08
à 18:40

                        SOUFLE LE VENT DE LA REVOLTE ET DE LA COLERE

                                         

 

Solidarité international - Solidarietà internazionale - Solidaridad internacional- Solidarity international

                                     http://non-fides.fr/spip.php?article132

  

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  revolte
24-12-08
à 10:39

Re:

Grèce : Tirs contre un fourgon policier

Des inconnus ont tiré ce matin des coups de feu sur un fourgon des forces anti-émeutes qui sortait de la base de ce corps, dans le quartier athénien de Goudi, crevant un pneu du véhicule, a-t-on annoncé de source policière.

Aucun des policiers embarqués dans le fourgon n’a été blessé. L
enquête a été confiée à la brigade anti-terroriste, a-t-on ajouté de même source. Lattaque, non revendiquée, intervient sur fond de mobilisation de la jeunesse grecque après la mort, le 6 décembre à Athènes, dun adolescent de 15 ans tué par un policier. Depuis des groupes ont mené de nombreuses attaques contre des véhicules et bâtiments de la police, mais aucune action à larme à feu navait jusque là été signalée.

Presse policière-bourgeoise :
AFP, 23 décembre 2008.




La Polytechnique toujours occupée !

Dans un contexte de spéculations sur des possibles manœuvres policières (la plupart ou toutes les rumeurs clairement propagées dans le but de semer la peur), les gens se rassemblent à l’occupation de la Polytechnique à Athènes en preuve de solidarité. Le concert pour la solidarité avec les arrêtéEs débutera à 18 heures et sera suivi d’une assemblée populaire. L’assemblée et l’assemblée seule décidera si (et quand) nous quitterons l’Université.


Je quitte maintenant en direction de l’Université. De l’information de la Polytechnique sera donc limitée mais j’enverrai une mise à jour si jamais la Polytechnique est visée par un raid.


Émeutes & Amour, 22 décembre 2008 (17h36).


Tout est calme à l’école Polytechnique — aussi tranquille que ça peut l’être. Pas de flics en vue. Les orateurs gueulent : «Les armes de Brixton».



22 décembre 2008 (23.59).


Après une nuit calme à la Polytechnique, les grands médias (qui souvent préparent le terrain pour les manœuvres policières) rapportent qu’un raid de la Polytechnique par la police est maintenant peu probable. Les gens qui occupent le campus ont réussi à défendre leur droit de décider quand ils et elles quitteront et cette décision sera prise à l’assemblée d’aujourd’hui à 18 heures.


On nous rapporte, par le biais d’Indymedia et durant les assemblées populaires, que la police demande aux conducteurs de taxis de les informer au sujet de leurs clientEs (exactement comme ils faisaient durant la dictature entre 1967 et 1974). Une femme qui a embarqué dans un taxi à l’extérieur de l’occupation de l’université des Sciences économiques pour se rendre dans une banlieue au nord d’Athènes a été transportée directement au siège social de la police. Heureusement, lorsqu’elle a réalisé vers où on la transportait, elle a réussi à s’enfuir en sortant par la fenêtre du taxi et elle a été chassée par la police et le conducteur du taxi.


Les grands médias rapportent aussi qu’une fourgonnette anti-émeute a été tiré dessus à deux reprises à 5h50 dans la banlieue Goudi d’Athènes, près du campus universitaire à Zografou. Une balle a frappé un des pneus de la fourgonnette et l’autre le moteur.


La dernière manifestation étudiante de l’année va bientôt commencer. L’appel a déjà été lancé pour une nouvelle manifestation le 9 janvier et il est prévu que les manifestations continuerons d’être organisées dans la nouvelle année.


Les occupations aux trois universités (Sciences économiques, la Polytechnique et l’école de Droit) prendront fin vers la fin de cette semaine puisque les gens sont épuisés suite aux occupations d’une durée sans précédant de 17 jours. Les actions vont continuer, bien entendu. On vise l’élargissement de la révolte et les gens mettent l’accent là-dessus dans leurs plans pour le futur. Nous devrons avoir une meilleure idée vers où on se dirige après les assemblées de cette semaine.


[…]    23 décembre (13h32).

Répondre à ce commentaire

  revolte
24-12-08
à 12:03

Re:

Athènes : Nouvelles manifestations étudiantes

Quelque 2000 personnes, militants de gauche, étudiants et lycéens ont manifesté mardi 23 décembre à Athènes, où des coups de feu avaient été tirés quelques heures auparavant sur un fourgon des forces anti-émeutes, sans faire de blessé.

Les manifestations se sont multipliées en Grèce après la mort le 6 décembre d
un adolescent tué par un policier à Athènes et la mobilisation des jeunes a rapidement pris une tournure sociale.

En début de rassemblement, devant l
Université dAthènes, une dizaine de jeunes ont renversé et détruit un véhicule de la police, qui se trouvait à proximité. Les policiers présents à bord ont réussi à fuir sans être blessés.

Les manifestants s
étaient regroupés derrière une banderole signée par les jeunes qui occupent lÉcole Polytechnique dAthènes et proclamant «À bas le gouvernement des assassins», «Le terrorisme de lÉtat ne nous arrête pas».

Plus de 700 établissements scolaires occupés

Le cortège s
est ensuite dirigé vers Parlement, sur la place centrale de Syntagma, théâtre des manifestations qui ont suivi ces dernières semaines la mort dAlexis Grigoropoulos, 15 ans.

Parallèlement, un autre groupe de lycéens a manifesté devant le ministère de l
Éducation, dans ce qui devrait être le dernier avant les fêtes de Noël. La coordination des lycéens devrait en effet décider début janvier de la suite du mouvement. Selon la coordination, plus de 700 établissements scolaires et plusieurs universités sont occupés depuis la mort du jeune Alexis. Le ministère de lÉducation ne fait état lui que dune centaine de lycées occupés.

Mardi matin des coups de feu avaient été tiré sur un fourgon des forces anti-émeutes dans le quartier athénien de Goudi, sans faire de blessés. Un pneu du véhicule a été crevé mais aucun des 23 policiers présents à bord n
a été blessé. Lattaque na pas été revendiquée, a précisé la police qui a indiqué que deux douilles provenant dune arme à feu de calibre 7,62 avaient été repérées près du fourgon cette source.

L
enquête a été confiée à la brigade anti-terroriste.


Cocktails Molotov contre des banques

La mort d
Alexis Grigoropoulos a déclenché une série de violences et de manifestations sans précédent depuis le retour de la démocratie à Athènes et dans plusieurs villes du pays.

Les attaques au cocktail Molotov contre des banques, des établissements publics et surtout contre la police, déjà fréquentes avant la mort de l
adolescent, se sont depuis multipliées. Elles sont imputées par la police à lextrême gauche ou à la mouvance anarchiste.

Mais cette mobilisation de la jeunesse a vite pris une tournure sociale. Les syndicats et partis de l
opposition de gauche ont fortement critiqué le gouvernement de droite, déjà empêtré dans des scandales de corruption, pour la mauvaise gestion de «la crise» mais aussi pour la politique «daustérité».

Et, le climat reste lourd au sein du gouvernement de droite, qui voit de nouveau sa cote de popularité baisser dans deux sondages.

Presse policière-bourgeoise :
Le Nouvel Observateur, 23 décembre 2008.
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  croquemitaine
24-12-08
à 13:58

Hum ...

Le problème c'est que "guerre au capital" c'est pas une 'programme'.

J' ai l' impression qu' il y a de plus en plus confusion entre moyens et fins.

Les anarchistes veulent faire la révolution sociale, non ? Et une révolution c'est pas bruler des caisses ... désolé. C'est faire émerger des assemblées partout dans les quartiers, les boites, les usines, et ect. c'est créer un pouvoir horizontal et fédérer.

Dans ce tract je trouve qu'il manque  le dépassement de la révolte. On y ressent qu'une envie de détruire et pas d'envie de construire. Et perso ça commence à m'inquiéter car c'est une preuve de grande faiblesse politique.

Répondre à ce commentaire

  revolte
24-12-08
à 15:16

Re: Hum ...

La révolte base essentiel de tous changements et conquetes sociales. Cette meme révolte que certaines

organisations anarchistes et compagnons(es) on bannit de leurs pratiques et vocabulaire.

 Pour construire,encore faudrais t'il avoir la volonté de détruire ce qui nous oppressent.

 

Répondre à ce commentaire

  TOLKIEN
24-12-08
à 16:47

Re: Hum ...


bonjour révolte,

je ne crois pas que ceux qui émettent des critiques contre la destruction des biens symbolisants le vol de nos vies soient fondamentalement contre cette destruction, bien au contraire je pense que beaucoup se demandent seulement si un mouvement insurrectioniste peut déboucher ou non sur un désir radicale de changement de société de la part des insurgés eux mêmes ou s'il s'agit seulement d'obtenir une fois de plus le rallongement provisoire de la chaîne de notre exploitation permettant le renforcement du pouvoir par l'illusion démocratique que ce type d'insurrection peut éventuellement générer s'il n'est pas suivi en même temps d'une prise de conscience généralisé des populations.

l'insurrection peut aussi permettre à tout pouvoir centralisé d'étudier les mécanismes ayant abouti à une situation insurectionnelle pour encore mieux adapter les facteurs d'illusion démocratique permettant d'éteindre toute volonté de révolte chez les générations à venir conduites de force dans écoles de dressage.

par exemple Mai 68 était une insurrection ayant permis au capitalisme de s'autoréguler en finalisant sa mue consumériste dans les pays constituant l'arrière base de son expansion impérialiste mondiale, tout en achetant la paix sociale grâce au rallongement de la chaîne de l'exploitation, et n'à donc jamais été une révolution mais bien au contraire un facteur déterminant et essentiel dans la survie du système capitaliste lui même tel que nous le connaissons aujourd'hui..

tout mouvement insurrectionniste s'il n'est pas suivi en même temps d'une véritable prise de conscience révolutionnaire généralisé parmis une grande partie de la population ne peut déboucher fatalement que sur le renforcement du pouvoir  par l'épuisement de la contestation sociale qui dès lors n'aura été qu'une soupape de sécurité de plus ayant permis la survie des structures de domination tout comme cela fut le cas en mai 68 ainsi qu'en 1936 (pour la France du moins..)

tout cela pour dire que l'insurrection peux faire le jeu du pouvoir dans le sens ou celle ci permet de crever l'abcés de la colère sociale avant que celle ci ne devienne prise de conscience généralisé .. ainsi ont peut donc dire que ce type d'insurrection ne va absolument pas dans le sens de l'idéale d'émancipation anarchiste et en est même l'ennemi.

bien souvent l'insurrection comme facteur d'autorégulation du système capitaliste vient aussi lorsque les manifs de plus petites envergures autorisés par l'état ne sont plus suffisantes pour endormir nos consciences et évacuer la colère sociale.

voila pourquoi je pense que certains individus conscientisés peuvent parfois se méfier ou se désolidarisé de ce type d'action ayant un caractère potentiellement religieux de type "grand soir" prophétique et pseudo révolutionnaire comme l'histoire des luttes internationnales nous l'à déja montré à de multiples reprises..
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  TOLKIEN
24-12-08
à 17:05

Re: Hum ...


en tout cas solidarité avec les révoltés grecs ! et surtout liberté inconditionnelle pour tout les prisonniers  enfermés entres quatres murs et victimes de tortures pyschologiques et corporels !
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  clown
24-12-08
à 19:35

Re: Hum ...

Je vais répondre personnellement; le texte original a été posté sur le site rellyon.info, nous l'avons repris en version tract, légèrement modifié. Ce qui nous plaisait dans le texte de base, c'était qu'il s'inscrivait dans la dynamique de ce qui se passait en Grèce, sans pour autant partir dans le délire -diffu ces derniers temps- de "l'insurrection qui vient à toute vitesse".

Tous les témoignages de là-bas s'accordent plus ou moins à dire qu'il n'y a pas d'insurrection généralisée, ni de début de révolution sociale, et encore moins de "Grèce anarchiste" (je dis cela parce que c'est ce qui s'est dit sur certains forums du net).

Néanmoins, il y a une partie importante de la population qui s'est jointe à un certain nombre d'actions directes visant-directement donc- banques, flics, bâtiments étatiques (mairies, prisons, commissariats,etc..), et un nombre plus important qui (activement ou passivement) s'est montré, au mieux solidaire de ces actions, au pire "sympathisants" pour dire vite. Et effectivement, il y a aussi des gens qui ne participent aucunement à ce qu'on pourrait appeler un début de soulèvement social. Enfin il y a des gens qui reprochent au gouvernement d'être "trop passif" (comprenez trop tendre, trop mou) vi-à-vis des révoltés, vous comprendrez ce que cela veut dire.

Je ne m'étendrai pas sur des distinctions très intellectuelles sur les nuances entre "soulèvement social", "révolte généralisée" ou "insurrection(nalisme)", parce que, à mon humble avis, ce n'est pas vraiment la question qui se pose principalement. Ceux et celles qui se battent dans la rue là-bas le font par colère, par une haine (il faut bien le dire) très simple de l'Etat (donc des flics, qui rappelons-le ont aussi tiré PENDANT les émeutes), et aussi par révolte, mais une révolte qui ne fonctionne pas par "à-coups"; il faut rappeler qu'à chaque "grève générale" ou manifestation d'ampleur là -bas, des affrontements (qu'on peut qualifier d'émeutes) ont lieu entre manifestants et flics, et l'affrontement du style cocktails contre lacrimos est très fréquent, mais cela fais rarement la une des journeaux ici.

Il se peut que certaines personnes, là-bas, aient pensé à certains moments (comme ici en 68) qu'une insurrection était en train de se dessiner. Ici, certains commentateurs l'ont fantasmé plus qu'autre chose.

Les actions menées là-bas sont des actions directes contre le capital (ou du moins certains de ses symboles forts, à défaut d'une grève assez générale pour paralyser la production) et l'Etat, preuve d'une conscience assez forte que ces deux structures riment avec oppression et exploitation (salaire moyen de 700 euros par mois). C'est une révolte en acte, avec des occupations, des affrontements violents, de nombreux textes et discussons qui circulent, des prises de mairies, des blocages de routes, des appels à la grève et à la solidarité.

Donc au final, ne nous enflammons-pas, mais enflammons plutôt ce qui nous détruit.

"Nous n'avons pas peur des ruines, nous portons un monde nouveau dans nos coeurs"

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  leslibertaires
25-12-08
à 15:32

Re: joyeux bordel


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  leslibertaires
25-12-08
à 15:34

Re: pas noël


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  satya
25-12-08
à 15:57

Re: pas noël

au moins il doit faire chaud !!
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  leslibertaires
26-12-08
à 07:36

Re: solidarité mondiale

  Samedi 20 décembre au soir une banderole a été déployée à Genève sur la façade de la gare Cornavin.  
     
  Portant le texte: "Visiblement l'insurection vient." en solidarité avec les émeutièrEs grecques, elle est y restée accrochée deux heures.
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  leslibertaires
26-12-08
à 08:13

Re: Retour d' Athènes

http://www.non-fides.fr/spip.php?article132


 Chronologie de la solidarité internationale avec les incendiaires grecs
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  revolte
26-12-08
à 08:58

Re: Retour d' Athènes

 

Grande manifestation de solidarité avec les détenus
Fin de l’occupation des bâtiments de l’université et nouvelles actions programmées

Ce 24 décembre une manifestation en solidarité avec les personnes arrêtées suite aux événements des derniers jours était appelée par des anarchistes. Mais elle a rassemblé plus de personnes au delà du mouvement anarchiste, certains se joignant au cortège pendant qu’il passait.

Environ 2000 personnes ont participé. La manifestation était puissante mais pacifique. Elle est passée par la principale rue commercante d’Athènes (Ermou) pour aller jusqu’à la place Syntagma, puis est revenue en prenant un autre chemin. Il y a eu quelques tensions lorsque les manifestants sont passés devant la Cathédrale d’Athènes, mais comme il avait été décidé que ce serait une manifestation paisible, seuls des graffitis ont été peints sur les murs et des slogans ont été lancé contre l’Église et les prêtres. Les unités anti-émeute nous suivaient mais elles n’ont pas osé s’approcher ni attaquer la manifestation. Les slogans lancés durant la protestation étaient très originaux et n
étaient pas seulement adressés contre l’État ou les flics mais aussi contre le consumérisme et contre ceux qui ferment les yeux sur les événements et font leurs courses de Noël comme si rien ne sétait passé.


Ceux qui ont été arrêtés sont maintenant en prison, et qui attendant leur procès (ce qui peut prendre plusieurs mois), ont rédigé une déclaration qui dit «notre corps est peut-être emprisonné mais notre esprit est avec ceux qui continuent de se battre dehors».

Il y a eu ensuite une nouvelle assemblée a l’Université Polytechnique, après la manifestation. L’Assemblée a decidé de lever l’occupation (mais pas la lutte) à minuit. Les occupants de l'Université d’Économie (ASOEE) ont aussi decidé de lever leur occupation et ont quitté l’établissement dans l’après-midi pour rejoindre la manifestation. Ces deux occupations, ainsi que celle de la fac de Droit, ont été tenues pendant 18 jours malgré les attaques fréquentes de la police, et ont joué un très grand rôle dans la révolte. La lutte n
est pas finie pour autant et toutes les assemblées des occupants ont appelé tout le monde à participer à la manifestation du 27 décembre appelée par l’assemblée des occupants du syndicat GSEE quelques jours auparavant.

À Alimos (Athenes), les citoyens se sont emparés de la sono installée par la municipalité pour jouer des chansons de Noël. À la place, pendant une heure, ont été lus au micro les communiqués qui demandent entre autres la mise en liberté immédiate des détenus, le désarmement de la police, la dissolution des brigades anti-émeutes et l’abolition des lois anti-terroristes.

À Volos, la station de radio municipale a été occupée pour parler des événements et de leurs exigences.

À Lesvos, des manifestants ont installé une sono dans le centre de la ville et ont transmis des messages.

À Ptolemaida, un arbre de Noël comme celui de Ioannina, a été décoré avec des photos d’Alexis et des manifestations ainsi que des exigences du mouvement.


Sur le pont de Gorgopotamos (célebre parce qu’il a été détruit par les partisans durant la seconde guerre mondiale, pour couper les lignes logistiques d’approvisionement des Nazis) une grande banderole a été déployée : «Votre tolérance [envers le systeme] depuis votre canapé est complicité».


En ce qui concerne l’incident des coups de feux contre le car de police, revendiqué par une soit disant «Action populaire», les informations recueillies tendent à démontrer qu’il s’agit d’un acte de provocation policière. La police, après avoir fait des tests balistiques, a annoncé que les coups ont été tirés de deux kalashnikov AK 47 et non d’une seule. Ils ont aussi indiqué que l’attaque aurait été lancée depuis une vieille salle du campus qui avait été squatté par les étudiants il y a quelques mois pour être utilisée comme atelier pour différents projets de construction d’éoliennes, de recyclage ou encore d’initiation à l’utilisation de logiciels open-source.

Avec les événements, tous les projets initiés avaient été suspendus et ce bâtiment n’était plus utilisé depuis des semaines. Tous ces faits rendent les occupants plus que suspicieux quant aux motifs et aux auteurs de cette attaque.

[De plus selon d’autres compagnons grecs, seuls des personnes très bien informées des mouvement de la police — c
est-à-dire des policiers eux-mêmes — pouvaient connaître les mouvements de ce fourgon à 5 heures 50 du matin heure de l’attaque… Cette attaque, alors que dans la journée avaient eu lieu d’intenses discussions sur la question du maintien de l’occupation, tombait opportunément pour la police…]

Daprès des messages de compagnons anarchistes grecs


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  libertad
26-12-08
à 12:00

Re: Retour d' Athènes

Révolte, merci d'indiquer l'origine et la source des textes publiés.
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  revolte
27-12-08
à 08:44

Re: Retour d' Athènes

Ok, je m'appercoit que l'article avait ete déja publier par tes soins.

 Article publier dans " actualité de l'anarcho-syndicalisme"(c.n.t-a.i.t/paris nord) et mis en ligne sur

 "jura libertaire"

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  revolte
28-12-08
à 08:52

Re: Retour d' Athènes

 Solidarité internationale. Source Jura Libertaire

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