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Sans rien : "Face aux attaques dont nous sommes les premières victimes, nous, précaires, malades, handicapés et retraités, avons décidés de nous mettre en marche.
Un tour de France à donc été décidé, et nous vous demandons de nous faire savoir votre intention de nous soutenir afin d’affirmer votre solidarité face à notre combat.
Pour beaucoup d’entre nous entendre des phrases comme « Travailler plus pour gagner plus » est humiliant, insultant, car encore faudrait il avoir accès à l’emploi ;
Encore faudrait il pouvoir « travailler plus » quand ont est caissière, femme de ménage ou autre, que l’ont travaille en horaire décalés,
Encore faudrait il pouvoir quand on est maman, et que l’on élève seule un ou plusieurs enfants ; faire garder, et encadrer ses enfants, sans que cela « coûte » sur un budget déjà minimaliste, qui permet juste de survivre,
Quand on est handicapés, malade, retraités, ou en fin de vie ;
Nous devrions avoir le droit de vivre une vie digne, à l’heure ou l’état nous refuse le droit à l’euthanasie, les mêmes permettent notre assassinat collectif, car l’énergie que l’ont met dans notre survie et celle de nos enfants est autant d’énergie de moins à combattre la maladie.
Difficile un suivi médical, oubliés les soins dentaires, les suivis ophtalmologiques, beaucoup ne voit plus le médecin que dans l’urgence, que dire des besoins essentiels alimentaires et vestimentaires.
Nous sommes devenus les rois des systèmes D, mais aujourd’hui, ils ne suffisent plus.
La précarité ne s’annonce pas, elle peut vous toucher, demain, et ne plus vous permettre d’aller travailler, rendre le quotidien et l’éducation de vos enfants dans de bonnes conditions, impossible, qu’il vous devienne difficile d’assumer votre rôle de parent, et si elle ne vous touche pas, la vieillesse elle, arrivera.
Car la maladie comme le handicap, n’ont jamais la décence d’attendre que nos enfants soient grands.
Nous espérons que vous nous aiderez dans cette action, nous avons besoin de mobiliser un maximum de personnes, de faire qu'elles soient "acteur" de cette action, qu'elle devienne la leur, une façon de se remettre debout, de se réinscrire en tant que citoyen et membre à part entière de notre société.
Nous entrons en lutte contre tout les « faiseurs » de misère »,
Nous demandons à être reçus par Mr Sarkosy, afin de lui remettre un cahier de doléance, remplit par tous, étapes après étapes, une demande de RDV doit déjà lui être parvenue.
Nous sommes :
Des salariés; précarisés par des salaires de misère qui ne suffisent plus
de logement, de nourriture, de chauffage et d'eau ;
Des femmes, des hommes seuls, qui élèvent un ou plusieurs enfants, et qui avec un SMIC doivent pourvoir aux frais primaires (logement, nourriture, chauffage, eau) mais aussi aux frais de garde des enfants, de cantine, et de transport.
Des personnes handicapées qui ne peuvent vivre dignement, juste tenter de survivre avec une allocation
d'adulte handicapé, ou une pension d’invalidité qui n'atteint même pas l'équivalent d'un SMIC. A l’heure où
l’Etat nous refuse le droit à l’euthanasie, les mêmes permettent notre assassinat collectif, car l’énergie que
l’on met dans notre survie et celle de nos enfants est autant d’énergie de moins à combattre la maladie.
Difficile un suivi médical, oubliés les soins dentaires, les suivis ophtalmologiques, beaucoup ne voient plus le médecin que dans l’urgence, que dire des besoins essentiels alimentaires et vestimentaires ?
Savez-vous que la maladie, le handicap, n’ont pas la décence d’attendre que nos enfants soient grands ?
Des enfants ; privés de culture, pour qui aucun loisir n'est possible, qui jamais ne partent en vacances encolo, et encore moins en famille, qui ne savent pas comment est faite une salle de théâtre, de concert.
Il y a des pères, des mères sans enfants, la société les leur a pris, Ils n’étaient pas mauvais parents pourtant, mais l'assistante sociale leur a dit que c'était mieux pour eux, Ils auront un toit, un lit des habits et à manger, mais seront ils heureux ? Avec 200 ou 300€ de plus par mois, ils seraient encore dans leur maison, ensemble, mais voilà; maman et papa sont à la rue, et les enfants sont perdus.
On donnera 1000€ ou plus à la famille d'accueil; ça donne envie de hurler, c’est la société qui devrait avoir honte, pas eux.
Des personnes âgées, qui se laissent tomber, des suicidés laissant des orphelins ou des parents désespérés, des chômeurs, des Rmistes, des intérimaires, ou encore des malades, des Handicapés, des travailleurs précaires, à temps partiel, des intermittents du spectacle ; des étudiants, des sans-papiers.
Voilà notre TRIBU, celle dont ont se revendique.
REVENDICATIONS
Nous demandons l’ouverture d’une table ronde,
afin de pouvoir enfin être entendus, et y développer nos diverses problématiques,
Ainsi que notre participation à la mise en place de solutions qui peuvent y être apportées.
A être mandatés, pour aller dans les CAF, les Conseils généraux, les centres de Sécurité Social, les CCAS, pour aider les travailleurs sociaux à mieux appréhender ce public de précaire que nous sommes, en témoignant de nos expériences, et de celles qui nous sont confiées, afin d’apaiser des relations souvent difficiles, et pour une meilleure compréhension de part et d’autre, participer à la création de plaquette informative afin que chacun ne puisse plus méconnaitre ses droits, comme ses devoirs.
Exiger, que l’ont nous reconnaisse comme CITOYEN,
Exiger, que l’ont respecte notre dignité,
Refuser d’être infantilisés, humiliés.
Un revenu au moins égal au smic, fiscalisé, pour toute personne qui ne serait pas en état de travailler, ou retravailler, et des aides matériels et humaines suffisantes pour assurer une vie digne à chacune de ces personnes.
Mettre en place des aides éducatives, des moyens pour un suivit éducatif, efficace et cohérent, et une véritable collaboration dans le projet éducatif, ou l’éducateur ne serait là que pour appuyer les parents afin que la maladie qui les handicape, n’handicape pas leurs enfants, et qu’ils ne soient pas déchu de « fait » de leur rôle parentale.
Avoir un parc de logements prioritaires adaptés.
Dans l’espoir que vous nous suivrez dans cette démarche, merci d’étudier les éléments qui suivent, Voir « Nous-Rejoindre» pour rejoindre une étape.
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