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St Nazaire : salariés polonais, victimes de la Mafia polonaise
Dans la nuit de mercredi à jeudi 9 février, les salariés polonais de la société SAFE ont appelé au secours. Des militants CGT ont été contactés par téléphone, en urgence, car de fortes menaces de renvoi forcé au pays pèsent sur toute l'équipe encore présente aux Chantiers.
Ces salariés ont également dénoncé le rapatriement effectué mardi 7 février, contre leur gré, des personnes les plus actives dans le mouvement. Ils réclament toujours le paiement des sommes qui leur sont dues.
La peur, la pression et la surveillance 24 h/24 exercées sur eux par leur hiérarchie sont telles, qu'ils se trouvent dans l'impossibilité de porter plainte devant les services de police.
Nous assistons donc à un phénomène mafieux de grande envergure.
La CGT vient d'alerter à nouveau les pouvoirs publics et sollicité la protection pour ces salariés ainsi que le respect de leurs droits individuels et collectifs.
Par ailleurs, ce matin, 35 agents de l'inspection du travail sont en opération « coup de poing » sur le site des Chantiers de l'Atlantique pour relever les nombreuses infractions au Code du Travail dont sont responsables un certain nombre d'entreprises sous-traitantes, avec la connivence de la Direction des Chantiers.
Cette opération répond aux multiples dénonciations faites par notre organisation auprès de la Direction Départementale du Travail et de l'Emploi (DDTE) de Loire-Atlantique suite aux violations des droits de l'ensemble des salariés sous-traitants et notamment étrangers.
Avec le conflit des travailleurs polonais de la société SAFE, sous-traitante de DOS, les Chantiers de l'Atlantique sont à leur 4ème scandale en moins de 6 mois.
En aucun cas, la CGT cherche à ternir l'image de grandeur et prestige des Chantiers de l¹Atlantique. Si l'image de marque est dégradée, c'est par l¹attitude irresponsable et immobiliste d'une Direction assoiffée de productivité et profits qui a rabaissé notre site à une réalité sociale sordide.
Pour la CGT, il est inconcevable que la directive Bolkestein se perpétue sur le site des Chantiers.