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Comité de Soutien à Aubin c/o Egregore B.P 1213
51058 Reims Cedex Telephone : 03 26 40 27 08.
soutien.aubin@aliceadsl.fr
COMMUNIQUE :
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SOLIDARITE AVEC AUBIN
Après trois semaines d’Etat d’urgence, les banlieues se réveillent avec
la gueule de bois. La nouvelle année commence par la levée de l’état
d’urgence dont les évènements du 31 décembre ont achevé de montrer
l’inutilité. Le climat d’angoisse entretenu fin 2005 a justifié tous
les excès en termes de répression et de mensonges politiques. La
justice, a puni pour l’exemple ceux qui, mis à l’écart depuis des
années, ont commis l’affront de se révolter.
La
révolte a parlé, certains voudraient déjà l’oublier. Les témoignages
des révoltés font cruellement défaut au débat public. Seuls les
flashballs restent braqués sur les banlieues. Chiffres et témoignages a
l’appui, il est indéniable que les personnes inculpées et jugées
pendant les révoltes d’octobre novembre ont subi une justice
d’exception.
Aujourd’hui enfin, des voix se lèvent, et commencent a être entendues,
pour rétablir que ces révoltes étaient bien des révoltes populaires,
loin des clichés, que ni le rap, ni l’islam, ni les caïds, ni la mafia,
ni les immigrés n’ont fomentés. Que ces révoltes sont le fruit de
conditions sociales indignes. Que rien ne justifie l’état d’urgence a
part imposer
le silence. Que rien ne justifie une justice d’abattage a part punir
pour l’exemple. Le bilan du Ministère de l’Intérieur au 30 novembre : 4
770 interpellations, dont la moitié après la fin des incidents, 4 402
gardes à vue. 763 individus écroués, dont plus d’une centaine de
mineurs., 422 majeurs ont été condamnés en comparution immédiate. 152
personnes ont fait l’objet d’une convocation dans un délai de dix jours
à deux mois. Sur les faits les plus graves, 135 informations
judiciaires ont été ouvertes. Environ 75% des procès ont débouché sur
de la prison ferme. Dans notre
ville quasiment rien ne s’est passé pourtant la préfecture de la Marne
semble vouloir se distinguer en transformant un jeune étudiant étranger
en otage de débats politiciens aux relents nauséabonds. A Reims les
poubelles sont plus importantes que la vie des etres humains.
Aubin, né en 1985, est de nationalité béninoise. Il est étudiant à la Faculté de Reims.
Le 11 novembre, il est arrêté avec un petit groupe de jeunes à proximité d’un feu de poubelles.
Le 14 novembre, il est condamné en comparution immédiate à deux mois de
prison dont 15 jours fermes pour avoir « détérioré en réunion,
volontairement, deux poubelles ». Ces 15 jours fermes ont été effectués
dans la foulée.
Cette histoire somme toute banale en cette période de « crise des
banlieues » aurait pu s’arrêté là. Mais Aubin est étranger et Sarkozy a
clamé haut et fort qu’il expulserait tout étranger condamné. Le 12
décembre, la Préfecture de la Marne refuse le renouvellement de son
titre de séjour (il en avait fait la demande avant les faits) et lui
donne un mois pour quitter le territoire français. Un arrêté de
reconduite à la frontière peut donc être pris par la Préfecture à
partir du 12 janvier !
Aujourd’hui l’heure n’est plus aux palabres mais à l’action, c’est dès
maintenant qu’il nous faut réagir collectivement ou individuellement
pour pouvoir contrer cette infamie. La situation est grave mais pas
désespérée et elle ne pourra s’inverser que si la préfecture prend
conscience qu’Aubin est soutenu et qu’un rapport de force se dessine.
Commentaires :
VAIROIS |
ISLAME HORS D'EUROPEPourquoi non a l'expultions puisque c'est la seul solutions face a l'immigrations de masse et a l'islamisation qui détruit notre culture. Mais vu le nivaux pourris de ce site je doute beaucoup que culture FRANCAISE vueille dire quelque chose sur ce truq (dit site)
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à 00:26