Lu sur
le Monde libertaire : "Au printemps 2006, le gouvernement UMP de De Villepin tentait d’imposer à
la jeunesse et aux travailleurs. le CPE (Contrat de première embauche),
véritable outil de précarisation et de flexibilité du travail, énième
réforme destinée à assouvir les velléités de profits du patronat.
Cette
année-là, le mouvement de protestation n’avait pas tergiversé. Au
départ des grands campus universitaires, le mouvement s’était rapidement
étendu à l’immense majorité des universités du pays, avant que les
lycées, eux aussi, ne se mobilisent dans la grève et les blocages. Mais
très vite, ce sont les salariés et les organisations ouvrières qui
avaient rejoint la rue pour combattre cette réforme antisociale.
Travailleurs et travailleuses en grève, parfois reconductible, dans le
privé comme le public, avaient alors mené une lutte acharnée,
multipliant pendant des mois manifestations, piquets de grève et actions
de blocage économique.
Le 30 mars, suite à une action émanant de
l’assemblée générale du campus du Saulcy à Metz, environ 1 000 personnes
(étudiants, lycéens, salariés) avaient occupé, durant plus de deux
heures, les voies de la gare SNCF. Malgré la totale réussite et l’aspect
pacifique de cette action, et alors que le cortège s’était retiré de la
gare sans violences ni dégradations, le préfet de Moselle avait ordonné
une violente charge policière contre les manifestants. Toujours sur
ordre du préfet, une seule et unique interpellation avait eu lieu :
celle d’un militant de la section universitaire de la CNT de Metz,
Fouad.
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