Lu sur
Libération : "Tout un chacun se plaint que la vie est trop courte, que demain on sera
vieux. Que demain, on sera mort. Ce désespoir que nous ressentons pour
la brièveté de la vie se manifeste avec plus d’éclat que jamais lorsque
nous déclarons que quelqu’un est mort trop jeune. Comme si le scandale
métaphysique d’avoir un temps qui nous est compté par un Grand Avare se
redoublait de ces morts prématurées. Et, plus nous dénonçons notre
condition d’êtres dans le temps, plus ces morts nous apparaissent comme
étant la plus grave injustice qui soit.
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