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L'En Dehors


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Rassemblement en solidarité avec Joëlle Aubron - Lyon 14/06/04

Lu sur A-Infos : Rassemblement lundi 14/06 à 18 h devant l'Ancien Palais de Justice
Paroles civiles pour les membres d'action directe.
A l'occasion du délibéré pour la suspension de peine de Joëlle Aubron. Cela fait maintenant dix-sept ans que les corps de Joëlle Aubron, Georges Cipriani, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan, membres du groupe Action Directe, subissent un suicide social. Etre le suicidé de la société c'est incarner ce que celle-ci est dans l'incapacité de reconnaître et d'assumer.

Corps que l'on a plongés des années dans des quartiers d'isolement, corps
dévastés, en fin de vie, rongés par la maladie, par le cancer, par
l'humiliation ou le tabassage. Pourquoi ne les laisse-t-on pas sortir
malgrè la loi Kouchner du 4 mars 2002 qui permet de suspendre une peine
si l'état du détenu est jugé « durablement incompatible avec le maintien
en détention » ou si le « pronostic vital » est « engagé » ?

Face à cette situation intolérable nous affirmons :

- le droit de ne pas subir la brutalité de l'état : si l'état est si
brutal à l'égard des militants les plus radicaux, c'est qu'il ne supporte
pas de voir resurgir face à lui la violence de ses propres fondements
(expropriation, massacres, colonisation, têtes tranchées, assimilations
forcées, spoliations...) - il procède au déni.

- le droit à la reconnaissance d'un statut de prisonnier politique :

rappelons qu'en France ce statut n'existe pas, ce qui permet à l'état de
nier la possibilité de la résistance politique.

- la nécessité de rendre à ces prisonniers une place dans notre histoire
commune : trop peu connaissent l'histoire d'Action Directe, comme si la
société tout entière refusait d'intégrer cette partie de notre histoire
dans sa mémoire collective.

- l'existence d'une violence contestatrice : il ne s'agit pas ici de
cautionner n'importe quel acte violent, mais ceux qui aujourd'hui
militent pour un monde plus juste savent parfaitement que parfois une
action illégale peut être légitime.

Pour ces raisons nous exigeons la libération immédiate de Joëlle Aubron
ainsi que celle des autres membres d'Action Directe afin qu'ils ne
subissent pas un régime d'exception inique.

Cessons l'acharnement carcéral

Ecrit par Mirobir, à 17:05 dans la rubrique "Actualité".



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