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Lu sur La Presse Anarchiste : Les hautes volailles de notre sainte mère l’Eglise sont en train de se remuer les fesses d’une façon pas ordinaire.
Vous vous demandez pourquoi mes fistons. C’est bien simple.
Figurez-vous que depuis quatre berges le nombre des séminaros a diminué dans de telles proportions qu’on craint sérieusement parmi les soutanes huppées, violettes et rouges de ne plus bientôt avoir assez de pasteurs pour conduire les oies.
Dam, çà ne les fait pas rigoler ; leurs turnes à curés se vident kif-kif comme un panier percé, elles ne reçoivent plus de recrues à telle enseigne que le séminaire d’Albi est descendu en 1906 de 240 élèves à 80, celui de Clermont Ferrand de 200 à 60, celui de Tours de 60 à 45, etc.
Et ça ne leur touche plus la peau, c’est la viande que ça leur entame, plus de ratichons, plus de clérichons. Qu’est-ce que nous allons devenir ?
Aussi nom de dieu, pourquoi leur a-t-on supprimé le petit budget qui allait si bien à leur petit estomac d’enfant ?
Pourquoi leur a-t-on foutu ce sale truc d’as de carreau sur le râble comme aux pauvres copains ?
Pourquoi le populo déserte-t-il leurs piaules à orémus et préfère-t-il les balades à la campluche aux cantiques à la sauce benjoin.
Oui, nom de Dieu pourquoi ?
Tout se développe et les apprentis ratichons deviennent moins poires.
La croûte n’est déjà pas si assurée pour qu’ils y courent. Ils doivent compter presqu’exclusivement sur les souscriptions volontaires de leur ouailles et comme les bas de plafond ne le sont pas jusqu’au portes monnaie, ils ont peur de claquer la dent.
Ah ! Quand il ne s’agissait que de se laisser vivre, de bien picter, de se baffrer, d’avoir les petites femmes qui aiment le mystère des dessous de la robe noire, ça pouvait.
Quand leur main grasse pouvait peloter de pauvres petits tétons de douze ou treize ans ou les fesses scandalisées de malheureux gosses qui n’avaient pas la force de leur foutre un kilo de viande sur le groin, ils ne marchaient pas, ils courraient.
Mais maintenant c’est pas kif-kif. Les salauds reculent, ils tirent au renard et malgré les appels intéressés des gros pontifes ils n’en veulent plus.
Aussi un de leurs gros mectons, M. Delbret de la compagnie de Jésus est en train de se creuser le syphon et cherche des trucs pour déterminer des vocations dans les gosses qu’on envoie au catéchisme.
Pigez-moi ce qu’il a trouvé !
Étant donné le nombre de vocations militaires qui ont été déterminées par les premiers jouets, par un petit fusil ou un petit tambour, il demande qu’en plus des cantiques, on foute aux gosses des petits autels, des petits calices, des petites burettes pour jouer au petit curé.
On pourra leur faire dire la messe en remplaçant le vin blanc par du lait.
Moi je propose qu’on leur z’y donne aussi de petites soutanes histoire de les habituer à ne pas s’occuper de ce qui se passe dessous.
Mais nom de Dieu, nous ne pouvons pas laisser ces braves cœurs dans la mouise, nous ne pouvons pas laisser décoller cette brave Église qui a sorti tant de lumière de dessous le boisseau, qui a combattu tant de tortures et élevé les sentiments des chiées de niquedouilles qu’elle a conduits.
Allons nom de dieu de sacré nom de dieu, un peu de dévouement. Quels sont ceux qui veulent devenir flamidiens ?