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Commentaires :
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Quand ils appréhendent un individu les flics ont cette propension à s'accaparer des biens d'autrui, à titre personnel. De vieux militants me l'ont appris
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Anonyme 16-11-05
à 11:50 |
Re:Les émeutiers qui se sont révoltés contre leur situation même si les moyens employés étaient franchement discutables ont au moins eut une volonté d'agir et de ne pas se résigner. Les récentes émeutes ont prouvé qu'utiliser la violence aveugle peut être malgré tout un moyen pour se faire entendre. Le prix qu'ils ont a payé désormais s'appelle répression.
Mais comme l'État lorsqu'il tend à devenir policier ne fait jamais dans la demi-mesure, la question est maintenant de savoir si ce cycle de répression qui s'annonce va conduire à un large mouvement de solidarité à travers tout les pans de la société qui ont été visé par le gouvernement depuis 3 ans. La violence est souvent le fait d'une minorité. Plus un mouvement est minoritaire plus il est violent. L'une des solutions pour sortir de la violence nihiliste est que le mouvement de contestation s'étende et devienne massif sur les bases d'une solidarité critique avec les émeutiers et sur le rejet de la politique répressive du gouvernement. De la peur ou du ras-le-bol lequel l'emportera ? Répondre à ce commentaire
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lanarko 16-11-05
à 20:22 |
Re: Bonne question mais... "De la peur ou du ras-le-bol lequel l'emportera ?"
La question est certes légitime mais celle que je me pose immédiatement après est : comment faire pour que ce ne soit pas la peur qui l'emporte ? Et même, comment faire pour que ce soit la contestation, à défaut même de parler de révolution, qui s'engage ? Je n'ai pas de réponse toute faites, je dirais même que je n'ai pas de réponse du tout à l'heure actuelle. C'est pourquoi j'aimerais avoir vos avis là-dessus. A bon entendeur... Répondre à ce commentaire
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Anonyme 17-11-05
à 06:56 |
banlieues : 0 - Sarkozy : 1Moi, ce que je vois, c'est qu'aux derniers sondages donnés sur F Inter l'autre soir, 68% des français disent approuver la manière dont Sarkozi a "géré" la crise des banlieues. Sa côte de popularité a monté de 11 points... Voilà, pour le moment, le premier résultat visible des mouvements de ces derniers jours. Je ne dis pas ça pour dire que la colère des jeunes n'était pas légitime, mais au final, et cela était écrit d'avance car Sarkozy savait très bien ce qu'il faisait, ils ont travaillé à préparer le règne de notre futur Président de la République : Sarko Ier, fils spirituel du MEDEF et de Le Pen... Et ça, même si je comprends les raisons de la colère, ça me reste en travers de la gorge. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 17-11-05
à 10:48 |
Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Il y avait aussi le sondage la semaine dernière ou à la question "vous savez que
tout est foutu, alors croyez-vous qu'il y a de l'espoir ?" les français ont répondu non à 97% Répondre à ce commentaire
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Anonyme 17-11-05
à 11:22 |
Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Les deux sondages ne sont pas contradictoires. C'est justement parce que les gens ne croient plus en aucun espoir qu'ils s'en remmettent au bon vouloir de ceux qui aboient le plus fort, les Sarkozy, Le Pen, De Villiers...
Car il ne faut pas se leurrer, ce seront eux qui tireront les bénéfices des derniers événements. Ils auront toute latitude pour stigmatiser tous ces immigrés ou fils d'immigrés qui ne respectent rien, qui font du mal à la France, le pays des droit de l'Homme, le modèle républicain par excellence et tout et tout. Et ces discours porteront. Le français moyen, celui qui s'identifie aux quidam qui se se fait brûler leur voiture, qui a peur que ses petits biens qu'il a eu un mal fou à ammasser s'envolent en fumée, il s'en fout pas mal de savoir si des charters vont s'organiser pour ramener hors des frontières des familles entières d'immigrés. ce qu'il veut, c'est ne pas avoir peur, sentir que l'ordre règne. Il s'en fout des discours compréhensifs sur les banlieues. ce qu'il veut, c'est pouvoir sortir de chez lui sans avoir peur. Et s'il faut voter Sarkozy, Le Pen ou De Villiers, il le fera en se disant peut-être que c'est dommage d'en arriver là, mais il le fera. Les prochaines élections présidentielles seront catastrophiques... Pas besoin de s'appeler Nostradamus pour le prévoir. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 17-11-05
à 12:51 |
Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Et celui d'il y a quinze jours ou à la question "vous savez qu'il n'y a plus d'espoir mais pensez-vous que tout soit foutu ?" les français ont dit oui à 98,7% ?
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Anonyme 17-11-05
à 13:03 |
Re: Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Tant mieux si ça t'amuse. J'en déduis que tu fais parti des 1,3% d'éternels réjouis... Donnes moi les coordonnées de ton fournisseur, ce doit être de la bonne ! Répondre à ce commentaire
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Anonyme 17-11-05
à 13:08 |
Re: Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1La peur ? Mais la peur de quoi ? Qu'est-ce qu'il y a en France dont il faut avoir peur ? C'est vraiment la déprime chronique. Et c'est quand qu'il fallait pas avoir peur ? 1960 ? 1952 ? 1942 ? 1934 ? 1917 ? Plein le cul d'entendre ces histoires de peur. ceux qu'ont peur, ceux
qu'ont peur d'ceux qu'ont peur. Moi j'commence à avoir peur de ceux qu'ont peur de ceux qu'ont peur. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 17-11-05
à 13:14 |
Re: Re: Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Mon fournisseur c'est les marchands de livres d'histoire. Y a rien à avoir peur, par contre il faudrait songer à sortir un jour de la deprime chronique. Tiens penses aux irakiens, meme sous les bombes y en a encore qui rigolent (et oui !). Un pays de fous la France, y se passe rien et tout le monde a peur.
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Anonyme 17-11-05
à 13:15 |
Re: Re: Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Tu peux t'énerver contre la peur, dénoncer son inanité... tu ne l'effaceras pas pour autant. Elle est là. Discutes-en un peu autour de toi et tu verras. le nombre de fois ou j'ai entendu, ces dernières semaines "oh la la, mais comment ça va finir tout ça ! Ca fait peur". Tu peux essayer d'expliquer à ceux qui disent ça que leur peur est irationnelle, tu ne règles rien. La "peur" fait partie des données du problème (c'est même une des données essentielles du problème), tu ne l'effaceras pas en en dénonçant l'absurdité... Répondre à ce commentaire
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Anonyme 17-11-05
à 13:19 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1" Tiens penses aux irakiens, meme sous les bombes y en a encore qui rigolent " Mais qu'est-ce qu'elle en a à pêter des irakiens la femme de ménage qui vient vider les poubelles du centre social où je bosse? En plus c'est en milieu rural. Pas une voiture de cramée à des dizaines de kilomètres à la ronde. N'empèche qu'elle le dit clairement : heureusement que Sarkozy y s'laisse pas faire. Ben ouai. C'est con, mais c'est comme ça... Répondre à ce commentaire
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Anonyme 17-11-05
à 13:27 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Mais sur le fond, je suis d'accord avec toi : si tout les humains étaient rationnels, si tous portaient un regard d'historien et de sociologique sur le monde, si les gens oubliaient un peu leurs petites misères et si nous apprenions à nous contenter de ce que nous avons, joyeusement, sans se plaindre ni déprimer, tout irait beaucoup mieux........ De la même manière que si ma tante en avait... Répondre à ce commentaire
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Anonyme 17-11-05
à 20:05 |
Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1un autres probleme se pose il s'agit des motivaton de sarkozy qu'a t-il fait de mal ? Personne le c'est se ke les gens dénnonce c'est ce qu'il risque de se passé si sarkozy a le plein pouvoir mai a moin ke les gens sont voyant je ne voi pas se qu'il pourrai faire a part sérré quelque main et jetter du frics par la fennetre comme le fait si bien notre cher présidents monsieur chirac
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Anonyme 17-11-05
à 20:07 |
Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1pkoi ne pas voter mamère (noel) soit se serai une happy and soit une revolution comme ca on serai fixé
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Anonyme 17-11-05
à 20:55 |
Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Koi k'tu di?
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Woot 17-11-05
à 21:06 |
Re: Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Ce forum devient bizarre...
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lanarko 18-11-05
à 20:42 |
Re: Re: Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Synthétisons un peu, si vous le voulez bien. Ce qui ressort est que l'incompréhension entre la fractionde la population la plus marginalisée, et fragilisée, et la fiction du "français moyen" (ce genre de modèle peut servir à expliquer des tendances collectives mais n'est d'aucune utilité comme base de raisonnement pour une action de renversement des dogmes au niveau individuel) vient de la Peur. Avec un "p" majuscule, que je personnaliserais sous la forme d'une hydre, multiple comme les têtes de cette dernière. Ce qu'il faut considérer avant tout, c'est l'effet fondamental de la peur en tant que mécanisme cognitif. La peur est à l'origine un mécanisme de défense de l'individu face à une menace, réelle ou non, envers son existence même. La peur fait appel à l'instinct de conservation. Et où l'instinctif règne, la raison périt. Dans ce cadre, il devient intéressant de relever la structuer aussi bien que le champ lexical adopté pour la diffusion d'informations. Toute la structure des "main stream" medias est axée sur une génération de la peur, comme moyen efficace de capter son auditoire. L'effet pernicieux, pour les classes populaires (au contraire des instances dirigeantes qui ne peuvent que s'en réjouir), est l'enfermement dans une logique de réactions instinctives par le biais même de la seule chose capable de faire reculer la peur : la connaissance (donc l'information dans le cas qui nous intéresse). Ainsi, l'individu n'est plus que réaction au détriment de toute réflexion. Ce qui permet d'expliquer (non pas d'excuser...ne créeons pas la polémique) les réactions abérantes de tout bord : faire brûler son quartier, au lieu de celui de son exploiteur, aussi bien que d'approuver la répression envisagée comme seule réponse aux problèmes sociaux de tous ordres.
Le seul moyen, de mon point de vue, de faire reculer une peur est de la regarder en face, de l'analyser. Comment faire dès lors pour combattre cette peur qui nous paralyse et nous infantilise dans nos relations avec l'Etat ? Développer la connaissance de ses propres peurs aux seins des populations victimes de phobie chronique. Toutefois, l'entreprise n'a rien d'évident puisque celle-ci suppose la communication. Or, l'espace médiatique classique, très étendu (presse, radio, télé), n'est pas un espace de liberté capable de permettre une diffusion d'une quelconque connaissance. C'est un espace profondement contrôlé, que ce soit par des moyens politiques ou financiers. Reste internet, avec des sites tels que l'en dehors par exemple. Cependant, ce genre de site s'adresse aux initiés et ne touche donc pas la population qui aurait le plus besoin de ce vecteur de savoir. D'autant plus que, même pour les initiés, un texte d'une modeste ampleur comme celui-ci peut très facilement décourager le lecteur potentiel (cela m'est déjà arrivé plusieurs fois personnellement). A mon sens, l'action réelle et efficace ne peut avoir lieu qu'à un niveau individuel et par le mode de communication individuel le plus répandu et le moins contrôlable : la parole. Il s'agit dès lors d'aller discuter non pas avec ceux dont nous sommes proches, mais avec ceux dont nous sommes les plus éloignés. Cela demande donc un engagement individuel de chacun, et permanent de plus. C'est un travail de longue haleine, je dirais même plus, c'est un sacerdoce jonché d'échecs, de semi-victoires et de petites satisfactions. C'est infiniment plus difficile que de publier un texte sur internet. Cela fait peu au niveau d'un individu mais un+un+un+...etc ça fait beaucoup à la fin. Et cela peut avoir une influence réelle et même majeure, je pense. A vous de voir si vous voulez combattre et comment. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 19-11-05
à 10:04 |
Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Je crois que tu nous proposes là une analyse sérieuse. Par contre j'ai l'impression que tu ne dissocie pas assez deux aspects du problèmes. Ce qui relève de peurs irrationnelles et ce qui relève d'une peur légitime du lendemain. Certaines peurs (les plus irrationnelles) peuvent peut-être être combattues par le dialogue. Les peurs rationnelles, c'es plus délicat. Je rencontre tous les jours des personnes qui ne savent pas comment elles donneront à manger à leurs gamins le lendemain, qui sont obligées d'aller chiner dans les mairies, dans les Secours Cathos, Resto du Coeur et autres lieux de ce type. Je rencontre quotidiennement des gens qui ont peur de se faire expulser parce qu'elles ont choisi de bouffer plutôt que de payer leur loyer... Des personnes qui ont peur de tomber malade parce qu'elles n'ont pas droit à la CMU mais pas les moyens de se payer une mutuelle etc... La peur du lendemain n'est pas forcément irrationnelle et ne se soigne pas qu'avec des mots. Répondre à ce commentaire
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lanarko 19-11-05
à 17:26 |
Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1En fait, si je ne dissocie pas ces deux types de peurs, c'est qu'elles ne sont pas si différentes. Si j'ai insisté sur un certain type, c'est que c'est ce type qui est largement diffusé au niveau médiatique. S'agissant des peurs que tu appelles rationnelles, je t'accorde qu'elles ne se situe pas au même niveau que les peurs "basiques" (par ex. la xénophobie). D'ailleurs, ces peurs économiques et sociales sont pour moi les seules qui méritent d'être prise en compte. Je pense que si tu les appelles rationnelles, c'est qu'elles sont liées aux conditions de vie réelles et quotidienne d'une grande part de la population, je préfererais donc les appeler peurs légitimes ou réelles. Toutefois, ce genre de terminiologie est foncièrement subjective, donc sujet à caution. Cependant, ma non-différenciation sur les différentes peurs tient à ce que l'alternative face à elle reste simple : soit s'en accomoder et tenter de vivre avec, soit la refuser et la combattre. Mes propos peuvent sembler "déconnecté" de cette réalité, toutefois cette peur du lendemain, je la vis au quotidien. Et c'est ce qui me pousse à agir, à prendre position, à combattre les causes qui provoquent ces peurs. L'insécurité sociale et économique est bien plus dangereuse que l'insécurité physique, qui est majoritairement fantasmée (au moins dans son évolution). Toutefois, la peur face à l'insécurité physique, en agissant à un niveau plus instinctif que la peur de l'insécurité sociale et économique, prend le pas sur elle et laisse de côté les problèmes bien plus réels générés par le système social (conçu largement). De sorte, que pour combattre le système en place, le changer, en un mot faire la révolution, il faut, à mon avis, d'abord combattre ce sentiment de peur physique qui enferme les individus dans l'inaction.
Pour faire dans la métaphore, avant d'aller terrasser le dragon d'acier, il est judicieux de s'aguerrir face aux chimériques dragons de papier qui dissimulent à notre colère le dragon d'acier. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 19-11-05
à 17:52 |
Re: Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Ce qu'il y a de pire avec la peur, c'est qu'elle nous entraîne généralement vers des maux encore plus grand que ceux qu'elle veut nous faire éviter. J'aime beaucoup la phrase d'Ernst Jünger qui dit qu'il n'y a rien à gagner à rester crispés sur nos petits biens matériels : " tout confort se paie. La condition d'animal domestique entrîne celle de bête de boucherie " (Traité du Rebelle). Cela illustre parfaitement ce qui se passe avec tous ces braves gens qui, parce qu'ils ont peur qu'un hypothétique voyou vienne brûler leur voiture sont prêts à se jeter dans la gueule de Sarkozy qui est sans aucun doute bien plus dangereux que le petit branleur de banlieue de base... Répondre à ce commentaire
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P&L 19-11-05
à 21:37 |
Re: Re: Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1Grosse nuance: avant même d'être domestiqué, l'animal a été tué et bouffé, en général. Et avant même d'être perverti dans le "confort", l'humain était déjà, depuis des millénaires, envoyé dans les boucheries guerrières. Tant qu'à crever comme une merde envoyée au casse-pipe. Ensuite la question n'est peut-être pas de se demander "qui a commencé le premier" ou "quelle côté, des sarkozystes & des émeutiers est le plus méchant?". Je préfère plutôt me demander "vers quoi ça nous mène, ce qui est fait d'un côté comme de l'autre?" (nulle part où la vie soit meilleure). Et me poser cette autre question: "à qui profite le crime, ces émeutes et tout ce qui en résulte?" Pour cette dernière question, je dirais: Sarkozy, les communautaristes, l'extrème-droite, et peut-être d'autres encore. Bref, ces émeutes ne nous apporterons rien qui vaille. Dommage, mais pas surprenant. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 20-11-05
à 01:05 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: banlieues : 0 - Sarkozy : 1A mon très humble avis, la vraie question c'est :
"Toi, qu'as-tu a proposer de digne à ces jeunes qui brûlent tes écoles et tes voitures ?" Parce que rester observateur, refuser de donner un coup de main quand il y a un incendi, dans le droit en général, c'est considéré comme "criminel"... Si nous ne voulons pas du bâton, il faut bien alors résoudre la situation par une assimilation. Quelle vie voulons-nous partager avec eux ? Je crois que le problème est là. Répondre à ce commentaire
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P&L 20-11-05
à 11:20 |
"Nous, on fait pas d'manif, ici" (Booba)Parce que je devraisleur "proposer" quelque chose? Comme un GO au Club Med de la ZUP? "Parce que rester observateur, refuser de donner un coup de main quand il y a un incendi, dans le droit en général, c'est considéré comme "criminel"..." Dois-je en conclure que tu as été aider les pompiers et les flics? Ha! Non! C'est vrai: "c'est l'Etat qu'à commencé d'abord". L'anarchisme sera viable le jour où chacun aura une attitude responsable. La révolte, si elle doit être utile, n'est rien sans ce préalable. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 20-11-05
à 11:34 |
Re:Tu ne te rends même pas compte de ton arrogance envers eux... Ceci dit sans vouloir t'offenser.
Oui, il s'agit d'etre du côté de la proposition (et non de l'encadrement, étatique ou autre, comme tu le sousentends ; ce sont deux choses différentes mais mon propos peut prêter à confusion je te l'accorde), parce que l'Etat français agit avec notre argent et en notre nom et que donc s'en laver les mains c'est donner un chèque en blanc à l'Etat justement. Donc oui, d'une certaine façon j'ai aidé les flics et les pompiers par mes impots et... toi aussi ! Leur proposer à ces jeunes des choses à faire avec nous, sans intermédiaire, me semble fondamental, car la responsabilité personnelle d'où vient-elle ? Si ce n'est du dialogue avec d'autres qui te reconnaissent et t'offrent les moyens d'exister avec eux. Abandonner ces jeunes, les blâmer, etc. ne les rendra pas plus responsables mais plus enragés à mon avis. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 20-11-05
à 11:45 |
Re: Re:Par ailleurs, c'est l'aspect "criminel" de ces émeutes est ce qui met en branle la repression. Du point de vue réel, le mot criminel est un abus vu que ce sont les biens qui sont détruits et non des personnes (quelques flics peut-être peuvent se sentir agresser, mais bon un flic est un le plus souvent un traître...), par contre du point de vue symbolique cela fonctionne très bien pour les mass-médias et leurs spectateurs.
Briser cette logique ce serait peut-être mettre des mots là où il n'y a que des actes violents. Mais comment ces jeunes pourraient-ils faire porter leur parole ? Car quoi qu'on en pensent, ils n'ont pas que des mains couvertes d'essence, ils ont, comme nous, un cerveau aussi et leurs idées. Seulement, la justice française n'est pas l'outil qui les fera se justifier, au contraire elle exige du repentir si on ne veut pas s'en prendre plein la gueule. Alors quoi ? Va-ton laisser les récupérateurs (du genre des associations satellites du PS comme sos racisme et autres) tenir un discours pour ces jeunes ? Va-t-on, nous anarchistes, laisser des représentants de ces jeunes se mettre en place, gérer l'argent de nos impots dans ces banlieus ? Répondre à ce commentaire
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claudia 21-11-05
à 13:33 |
Les Maliens d'EmerainvilleLa France est censée être le pays des droits de l'homme mais apparemment, à Emerainville, on a oublié que les Maliens étaient des hommes et des femmes..... Que la France se penche un peu sur son passé colonial et qu'elle assume et gère à présent la diversité qui en résulte.... Répondre à ce commentaire
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sebiseb 26-11-05
à 12:50 |
Re: Les Maliens d'EmerainvilleCe n'est pas un problème de passé colonial à assumer ou pas, c'est un problème de mondialisation..
Je ne comprends pas comment un état dit libéral, et qui parle de mondialisation économique peut-il être à ce point obtu sur la mondialisation humaines ??? Paradoxe ??? Ou démagogie volontaire ??? Oui, à l'abolition des frontières et des états.. Répondre à ce commentaire
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à 09:48