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L'En Dehors


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Monogame, moi ? Jamais !
--> L'abolition du couple

Lu sur Libertinage et anarchisme :"NUL NE DEVRAIT JAMAIS ETRE EN COUPLE. Le couple est la source de toute misère, ou presque, dans nos relations amoureuses. Tous les malaises qui se peuvent nommer proviennent de ce que l’on est en couple - ou de ce que l’on vit dans un monde voué au couple. Si nous voulons cesser de souffrir, il nous faut arrêter d'être en couple.

Cela ne signifie nullement que nous devrions arrêter de nous aimer. Cela implique surtout d’avoir à créer un nouveau mode de vie fondé sur le libertinage; en d’autres mots, une révolution libertine. Par “libertinage”, j’entends aussi bien la fête que la créativité, la rencontre que la communauté, et peut-être même l’orgie. On ne saurait réduire la sphère du libertinage aux aventures sans lendemain des célibataires, aussi enrichissants que puissent être ces petits amusements. J’en appelle à une aventure collective dans l’allégresse généralisée ainsi qu’à l’exubérance mutuelle et consentie librement. Le libertinage n’est pas une perversion. Il ne fait aucun doute que nous avons tous besoin de consacrer au pur délice sexuel et à l’inconstance infiniment plus de temps que cette époque ne le permet, qu’on soit célibataire ou en couple. Pourtant, une fois que nous nous sommes débarrassés des contraintes de la monogamie, nous désirons presque tous aimer encore. Monogamie et célibat ne sont que les deux faces de la même monnaie de singe.

La vie libertine est totalement incompatible avec la réalité existante. Tant pis pour la “réalité”, ce trou noir qui aspire toute vitalité et nous prive du peu de vie qui distingue encore l’existence humaine de la simple obéissance. Curieusement - ou peut-être pas - toutes les vieilles idéologies sont conservatrices, en ce qu’elles croient aux vertus du couple. Pour certaines d’entre elles, comme la sexologie et la plupart des variétés de psychologie, leur culte du couple est d’autant plus féroce qu’elles ne croient plus à grand-chose d’autre.

Les tenants de la liberté sexuelle disent que nous devrions abolir toute contrainte à la satisfaction génitale. Je soutiens pour ma part le droit à l’inconstance. Les échangistes plaident pour une législation garantissant légalité de l’échange de couple. Dans la liguée des turbulents enfants de Proudhon, Michel Bakounine et Emma Goldman, j’affirme qu’il faut en finir avec le couple. Certains sexologues jappent en faveur de la pornographie. J’aspire à l’orgie, comme les pornographes - sauf que je ne plaisante pas, moi. Les hippies soixante-huitards militaient au nom de la révolution sexuelle. Ma cause est celle de la fête sexuelle.

Or, si tous ces idéologues sont des partisans du couple - et pas seulement parce qu’ils comptent entretenir un certain malaise lucratif -, ils manifestent d’étranges réticences à le dire. Ils peuvent pérorer sans fin sur l’orgasme, les positions, les fantasmes, les gadgets sexuels, la pornographie, la communication; ils sont disposés à parler de tout sauf du couple lui- même. Ces experts, qui se proposent de penser à notre place, font rarement état publiquement de leurs conclusions sur le couple, malgré son écrasante importance dans nos vies. Entre eux, ils pinaillent sur des détails. Les dirigeants et les entrepreneurs sont d’accord pour dire que nous devrions vendre et acheter du sexe. Les échangistes aiment troquer de temps en temps, mais sans détruire le couple. Les libéraux pensent que nous devrions légaliser la prostitution. Les sexologues estiment que nous devrions faire durer notre couple avec des techniques érotiques. Les féministes n’ont rien contre la monogamie, du moment qu’elle soit à l’avantage des femmes. Il est clair que ces marchands d’idéologies sont sérieusement divisés quant à la façon dont ils nous faut gérer la crise du couple. Il est non moins clair qu’aucun d’entre eux ne voit la moindre objection à la structure socio-familiale en tant que telle et que tous veulent continuer le règne de la monogamie.

Vous êtes peut-être en train de vous demander si je plaisante ou si je suis sérieux. Je plaisante et je suis sérieux. Être libertin ne veut pas dire être ridicule. Le libertinage n’est pas forcément frivole, même si frivolité n’est pas trivialité le plus souvent, on devrait prendre la frivolité au sérieux. J’aimerais que la vie soit du libertinage - mais du libertinage dénué d’intérêt et de jalousie. Je veux être libertin pour de vrai.

© Patrick Latendresse 2003

Ecrit par libertad, à 22:02 dans la rubrique "Le privé est politique".

Commentaires :

  Anonyme
31-03-04
à 08:32

L'anarchie c'est aussi ça : supprimer les commentaires qui dérangent!!! (elle est où votre liberté là dedans! finalement votre idéologie, c'est de la frime!)
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  culex
02-04-04
à 18:09

crise du couple

Pourquoi doit on toujours dire que les couples sont toujours et nécessairement à un moment ou un autre EN CRISE ? Il existe des couples ou communication et respect de l'autre ne sont pas vécus comme une contrainte, mais au contraire comme une manière de faire grandir l'amour (avec un grand A) chaque jour. Vivre avec une personne peut créer plus de libertés que cela ne parait en supprimer à première vue. On peut donc être anarchiste et vivre en couple !
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  Anonyme
02-04-04
à 19:50

Re: crise du couple

Sur l'histoire de la remise en question de l'institution du couple comme fondement de l'institution sociale, sur la nécessité du tiers, et sur la comparaison entre la posture de l'amour libre (subversif), un peu suranné, et celle de l'échangisme (conservateur), très "post-moderne", un article très intéressant (mais long, sachez-le) sur le site "multisexualités et sida", sur la page :

http://www.multisexualites-et-sida.org/presentation/actesech/actes7.html

L'Unique, qui a eu envie ce soir de rentrer à la maison, et tiens ! ma compagne aussi est rentrée, bon allez on va se faire une toile et se boire une petite bière en amoureux, quant à demain, ah ! demain... demain est un autre jour, nous sommes assez modestes ma compagne et moi pour ne pas prétendre savoir ce que demain nous réserve, et nous sommes assez exigeants pour savoir l'un comme l'autre que si l'amour fou nous attend au tournant nous nous laisserons attraper, et nos enfants le savent qui sont éduqués dans le respect de la vie et de la passion, et dans le mépris des institutions. Bises à chacun-chacune (vive le singulier), et merde à tous (nique le pluriel).
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  libertad
02-04-04
à 22:31

Re: Re: crise du couple

Ardu mais passionnant ce texte l'Unique, je l'ai d'ailleurs remis en article : http://endehors.org/news/4755.shtml

Je dois avouer que la passion me pose problème dans la relation amoureuse, non pas bien sur que je l'ai refusée mais justement pour l'avoir ( trop ? ) connu ! Il y a je pense un mythe de la passion qui nous sert plus ou moins de modèle amoureux et ce mythe, n'est jamais discuté, analysé et remis en cause. J'en arriverais maintenant à considérer que la passion est le contraire de l'amour  car dans la passion on aime pas l'autre mais l'image que l'on s'en fait. Je crois que si l'on aime on ne peut être passionné car l'autre se révèle avec tous ses défauts ( ses qualités aussi bien sur mais les problèmes ne viennent pas de là ).

Je crois que la passion et le mythe amoureux sont arrivés dans une impasse, un fait divers ultra-médiatisé m'incite à le penser : l'affaire Cantat-Trintignand. Les faits divers sont toujours l'expression d'une réalité sociale et cette histoire ne m'intéresse pas par les personnages médiatisés mais par les symboles sociaux qu'ils incarnent. Or cette affaire est symptomatique de l'echec de la passion amoureuse, des amours succesives, du refus de l'amour libre ou de la polyfidélité ( comme le dit Adeline dans un autre texte ), sans parler des enfants.

Culex, bien sur que l'on peut être en couple et anarchiste... mais cela n'empêche pas de réfléchir et de voir le rôle véritable du couple comme moyen de reproduction sociale, la couple est une structure tellement puissante qu'il réussit même à intégrer les sexualités hors normes auparavant comme l'homosexualité.

 

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  detred
02-04-04
à 23:11

Re: Re: Re: crise du couple

et pour les personnes ni passionées ni amoureuses, tu en penses quoi cher Libertad?et consorts...
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  libertad
02-04-04
à 23:41

Re: Re: Re: Re: crise du couple

Je pense que l'on pas toujours amoureux ou passionné, il parait que certains ou certaines ne le sont jamais, sans doute parce qu'il ne se conforment pas au modèle social, il y a toujours des exceptions à toute norme. Reste à ces personnes de dire comment elles vivent cela, il y a peut-être des leçons à en tirer pour avancer.
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  antouane
03-04-04
à 05:25

moué...

Quand l' anarchisme fleurte avec l' égoïsme...(le mot me parait vraiment trop fort...mais je n' est pa trouver d' ékivalent assez écokateur...).

En effet... avec un tel schéma, les MST vont y aller de bon coeur...(la pandémie de SIDA en tête...). Car, bien conscient des précautions auxquelles tu dois (j' imagine) t' astreindre, patrick, avec un tel style de vie, tous le monde n' a pas la délicatesse de préserver, et soua même et autrui...(hélas!).

De plus, tu névoques pas le cas de l' enfant... il me parait de trop dans ce schéma...car te sentiré tu la force, le courage, la capacité d' assumer une paternalité (ki pourrait être multiple) sans k' aucun de ces gosses ne soua lésés...? Je pense ke l' enfance ainsi vécue est exposée de manière exponentielle à des carences, des traumatismes (là encore le mot est peut être exagéré...) ou d' autres dérives... car là encore, tout le monde ne se sent po investi de la même manière, au même degré...

Mais ne t' inkiète pas, le superbe concept d' anarchisme peut pallier a ces problèmes... Grâce à la notion de libre fédéralisme, tout devient permit (et possible!) dès lors kil s' agit de personnes éclairées, ki se mettent d' accord sur les tenants et les aboutissants de telles pratik, en observant un minimum de "règles" (oula ça fé tache ste mot!) admises de manière hunanime...

L' aspect fantasmatik de ton article, ce ki ne veut pas dire que cé insensé (cé ton droit), me semble légitime mais doit faire appel a un certain "cadrage" (ça fé tache ossi) consenti...

Je fini enfin sur le droit des personnes a réclamer l' aide des "experts" sités dans ton article... et sur le fait kon peut surement tout faire...mais pas n' importe komment, encore mouin au dépents des autres...

Vouala, mon opinion ressemble a peut près a ça... je voulé juste me montrer plus modéré, peut être un peu mouin "fou-fou"... respectueusement...

                                                portévoubien.... =:)

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  detred
03-04-04
à 12:57

Re: Re: Re: Re: Re: crise du couple

bon ben, jvais me fracasser la tête contre le mur, il manque un parpaing
Répondre à ce commentaire

  confusion
06-02-06
à 10:34

crise du couple

l'auteur a commis l'erreur d'attaquer le couple en crise moi,j'attaquerais le couple meme le plus florissant(ces bienheureux).

je comprends tres mal que quelqu'un qui est libertin(anar)puisse se sentir a l'aise a l'interieur d'une telle structure.

tout se fait a deux,toute planification a deux...(l'egoisme en duo)

le couple est le dernier rempart qui protege la monogamie(structure de l'esprit)

comment un anar-libert voit le rapport:  monogamie-jalousie?

le libertin face a la possession d'autrui,une possession qui augmente votre esclavage.

que pensez vous d'un combat:     l'egoisme en duo   Vs     l'unique sans propriete

messieurs les libertins essayez donc de pratiquer la sexualite a plus de deux

sans l'idee de possession et de fidelite ou polyfidelite.diminuer vos angoisses

cette possession,cette jalousie,que vous voulez cacher derriere le couple ....

je vous perce a jour les libertins(libertinage en couple)fj 

Répondre à ce commentaire

  libertad
06-02-06
à 12:00

Re: crise du couple

Tu trouveras sur ce site des critiques du couple, tu auras du mal à en trouver sur d'autres sites anars ou sur des sites féministes car le couple est encore une structure mentale indépassable dans nos milieux.
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
06-02-06
à 12:06

Re: crise du couple

J'ai des doutes autour de ça. J'en ai toujours eu.

Je serais prudent avant de préconiser l'abandon du couple. "ne travaillez jamais" "ne vivez jamais en couple". ?

Il me semble que la tendance du 20ème siècle n'a pas été seulement l'apologie du couple comme lieu priviligié des reproductions, mais également celle de l'abandon du couple comme lieu privilégié de resistance. J'y associerais l'abandon du travail. Travaillez ! nous dit-on, mais le travail disparait. Vivez en couple ! nous dit-on mais on mine le couple.  

On lit, ici, ailleurs, de substituts au couple. C'est vrai, ils existent. Mais on lit aussi, ici, ailleurs, de substituts à l'exploitation salariée. C'est vrai ils existent aussi.

Vous savez tous que les gens qui ne vivent pas en couple et qui ne sont pas dans l'exploitation salariée, il y en a de plus en plus. Restez tranquilles, je sais que l'image d'un chomeur de longue durée célibataire
n'est pas du tout le contre-modèle souhaité, mais c'est pourtant un contre-modèle répandu, vous en croisez peut-etre tous les jours. Il ne travaille jamais, il ne vit jamais en couple. Il n'a pas su, pas pu, pas compris, pas vu, pas je ne sais quoi, la collectivité libertaire existe, il lui suffisait d'y penser , de le faire.

Ne pleurez pas, c'est triste à mourir (d'ailleurs bcp en crèvent) mais on peut s'arreter à une autre étape. Le célibataire (excusez-moi de ne pas tout feminiser à chaque fois pouir doubler les genres mais je ne me suis jamais fait a cette forme d'ortographe) travailleur existe aussi, et c'est lui qui est le produit du 20ème siècle. On connait leurs localisations qui débordent maintenant dans le Sud, leur nombre -sans cesse croissant- , leurs habitudes aussi, ce sont la plupart du temps de bons travailleurs et surtout d'excellents consommateurs.

On sait également, meme si les études ici ne sont pas scientifiques, que beaucoup d'entre-eux , pour surmonter les menus inconvènients de cette solitude qu'ils ont eux-meme choisie , consacrent l'essentiel des forces qui leur reste (hors travail, consommation, et absorbtion du poids de l'isolement) à reconstruire du lien. Il y a des lieux pour ça. Le marché est florissant.

Les liens vont, viennent, souvent plaisants, mais rarement de combat, car le combat, la force de combat, est déjà tout entier dans la création du lien qui va et vient.

Le système marchand trouve sa joie dans le consommateur ammelioré, il gagne déjà une fois, mais il gagne une deuxième fois lorsque ce consommateur ,affaibli par sa solitude et tout a son combat pour créer du lien (mais lesquels ! il faut voir !) n'a plus une seconde à lui pour d'autres choses (hormis les incontournables hobbies des solitaires, très rarement politiques)  

Je comprend bien ce que dit "confusion". Je partage peut-etre ses opinions (mais je ne le saurais jamais car comme je l'ai dit en intro, j'ai trop de doutes , et depuis trop longtemps, et je sens que ça va continuer)

Dans le doute je me tais, je ne militerais pas pour l'abandon du couple, ni pour sa conservation. Pas pour le moment en tout cas. Je pourrais, sans trop de difficulté, casser quelques couples autour de moi.  Je ne le ferais pas , et, et c'est là que je vois une  différence avec "confusion", quand je milite je milite en aidant les couples en difficulté. Je fais de l'humanitaire et non du révolutionnaire, en contradiction avec moi-meme car je n'aime pas l'humanitaire et j'aime le révolutionnaire.

Pour compenser cette contradiction, j'aime a me laisser croire que le couple peut etre aussi une bonne structure de base pour la lutte. Une structure reposante aussi. Je sais qu'il y a mieux, qu'il y a peut-etre mieux, mais est-ce pour tout le monde ? Pour tout le monde tout de suite ? Ici et maintenant ?

Vous etes peinés, je sais, vous vous dites "tiens un vieux curé qui vient par chez nous, pas méchant mais bon ..".  Non , je ne suis pas curé. Mais comme certains curés je comptabilise les souffrances, leurs causes, et essaie d'en imaginer les remèdes (ils les voient celestes, je les voit terrestres)

Lorsque le couple ne se fout pas des beignes dans la gueule tous les matins, il y a, il est vrai, un assoupissement qui peut ne pas etre propice à la militance. Il y aurait des choses ) à faire de ce point de vue. Pas trop dur d'ailleurs, je crois.

Eradiquer la jalousie c'est éventuellement possible (mais il faut bosser dur pour ça)  mais l'éradiquer de façon libertaire et sans dominations, c'est plus difficile. Il faut du doigté, beaucoup de doigté. Il y en a qui ont des bonnes intentions mais qui manquent de doigté, vous le savez.

Voilà, c'est tout pour cette fois.     

JB
Répondre à ce commentaire

  detred
06-02-06
à 18:00

Re: Re: crise du couple

en même temps, être célibataire ne veut pas dire être "seul"

dans notre société actuelle, on oppose le célibataire à la personne en ménage, certes! mais ce célibataire peut, bien sur, ne pas compter une seule concubine, mais plusieurs amantes! j'en fais parti et je sais k'ils sont nombreux et nombreuses à pratiquer ces relations amoureuses là comme moi, et franchement, c'est pas ça qui va nous faire manger + d'asperges à la Vittel ni acheter+ de lecteur DVD, je ne vois pas d'où tu sors le capitalisme et la société de consommation là

(et vice versa selon les sexes pour l'orthographe)

mais c'est vrai que pour ma part, ce célibat (et non, donc, cette solitude) je l'ai choisi

on pourrait d'ailleurs débattre sur cechoix délibéré du célibat

Répondre à ce commentaire

  confusion
07-02-06
à 05:41

Re: Re: crise du couple

des doutes a propos de quoi?

couple comme structure de resistance,

etre celibataire ne veut pas dire etre seul

que pensez vous de la resistance dans le celibat

ne vous laissez pas tromper par la jalousie et l'esprit de possession

Répondre à ce commentaire

  par dela le couple
07-02-06
à 11:03

Re: Re: crise du couple

vous etes invites vous et vos amis(es) sur google groupe POLYAMOUR JALOUSIE

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  de passage
08-02-06
à 10:43

ben je pense qu'à l'heure actuelle les gens vivent se qu'ils/elles sont prêtEs à vivre et se qu'il ont envie aussi. qu'il n'y a pas à dire que des camarades sont réac parce qu'ils vivent en couples ou d'autres des bohèmes illuminés parce qu'ils vivent d'autres choses (genre la remarque tu verras dans queqlues années quand tu seras vraiment amoureux...me fait pêter les plombs)

sur la jalousie j'ai vécu un truc pas mal. la semaine dernière j'étais au bistrot avec une de "mes" "copinne" qui m'annonçait qu'elle allait avorter parce qu'elle était enceinte de son autre "copain" qui nous a rejoint par la suite pour aller voir un film. c'était la première fois que ça m'arrivait d'être en présence de "l'autre" et j'avais souvent pensé à se que ça pouvait être et quel impression ça me ferait. est-ce que j'allais être jaloux, triste, est-ce que s'allait me dégouter a vie de l'amour libre? ça me foutait un peu la trouille. ben en fait "son autre copain" je l'adore, il est vraiment super chouette et on a bien rigolé tous les trois, même si au début ça me faisait un peu bizare, et je suis même content qu'elle soit aussi avec lui.

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  Anonyme
08-02-06
à 12:14

Re:

detred , je ne suis pas un "defenseur" du couple.  Je
n'ai pas dit non plus qu'etre célibitaire veut dire etre seul.

Capital et consommation... tu l'as relevé parce que tu t'inquiètes qu'au statut de celibataire/mais non solitaire puissent ne pas etre rattachées que des valeurs "positives" et "émancipatrices". Il n'y a que toi qui sait, pour ton cas personnel, ce qui en est. Ca ne me regarde pas. Les statistiques  existent, aux USA et ailleurs aussi, sur les modes de vie (j'ai envie de dire train de vie ici :-) des célibataires "volontaires".

Il y a aussi , si on aime pas les statistiques, le simple bon sens. Logement/frais divers/,enfants s'il y en a  = plus de dépenses à deux séparés qu'à deux ensemble. (je raisonne ici sur deux)

En dehors de l'aspect consommation, il y a l'aspect production.  Bcp plus difficile (en tout cas bcp plus rare) lorsque l'on vit "seul" (avec son logement à soi si tu préfères - je parle  ici dans les cas les plus courant , donc hors du contexte communautaire)      de ne pas travailler, ou de se relayer dans le non travail, ou de tenir le choc face à l'absence (si elle est involontaire - le chomage n'étant encore que rarement volontaire) de travail.

Sur les aspects jalousie /possession , alors là oui, le non-couple a de l'interet. (mais attention les groupes/communautés peuvent etre possessifs et jaloux aussi)

Ce qui est  important, du moins à mes yeux, est de ne pas croire qu'à mode de vie "différent" s'associe de façon automatique une dimension émancipatrice et libertaire. Je prendrais simplement l'exemple bien connu de certains homos d'un certain beau quartier de Paris : et bien il y a très certainement, et encore aujourd'hui, des gens parmi ces excellents producteurs/consommateurs/élécteurs  qui pensent etre dans la subversion. (pour ceux, tjrs nombreux, qui lisent le net sans lunettes, je rajouterais : je ne suis pas homophobe. Et pour ceux qui penseraient que le simple fait d'avoir dit ça montre que justement je suis homophobe, alors là je n'ai pas de suggestion)

Mais il est tout à fait vrai que le couple , si "apolitique", est une structure de reproduction, voire de retrogradation. La bonne santé du capitalisme  peut etre autre que ratzingerienne, je ne voulais rien dire de plus.

Or le texte pose le couple comme un (un des) pilier fondamental -et donc soutenu de tous- du système. Les choses ne sont pas aussi simples.

Et puis  tout le monde ici sera d'accord avec moi pour dire qu'il est un peu fatiguant de croiser des gens (ne me dites pas que vous n'en croisez jamais)  qui pensent que leur célibat volontaire est suffisant pour les inscrire au bottin des subversifs.       

JB

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  de passage
08-02-06
à 14:07

Re: Re:

j'suis asssez d'accord avec toi, si ce n'est que être "célibataire" ne signifie pas forcément vivre seul. je vis avec 4 personnes et n'ai aucune relation amoureuse avec l'une ou plusieurs d'entre elles...
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  par dela le couple
09-02-06
à 06:33

Re: Re:

le couple si ''apolitique'' est une structure de reproduction voila ce que je viens de lire.

les celibataires les plus endurcis ne peuvent pas se passer de la reproduction biologique(culte de l'ADN)

les communautes sexuelles se reproduisent egalement(soucieuses de l'avenir de l'espece)

le pretendu ''instinct de reproduction'' n'est pas seulement l'affaire des degeneres du couple.(Pitie pour ces tristes bienheureux )

des couples sans enfants(de plein gre)

la reproduction c'est autre chose.passons...

le couple comme structure de''retrogradation''(un peu plus d'explication)????????????????????????????

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  Anonyme
09-02-06
à 12:25

Re: Re: Re:

Retrogradation ?  Y avait une part d'esbrouffe, mais aussi le fait que "reproduction" est associée à une situation figée. Il n'est pas  toujours employé dans ce sens , mais il peut etre lu (et compris ) comme ça.

Or le couple - si on est dans l'histoire en mouvement- peut-etre un des instruments de retours en arrières et pas seulement de l'immobilité. Demande à Ratzinger, Bush, et à pas mal d'autres, et ils te le confirmeront. (il n'y a pas de conservateurs, il n'y a que des réactionnaires)

Mais il est surtout utile aux retrogradations d'influences religieuses. On peut retrograder dans l'asservissement au capitalisme sans passer par le couple. C'est la question que je me suis posé plus haut.

"de passage" : J'entend bien.  Je ne parle que des situations les plus répandues.

JB
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  l'unique sans propriete
09-02-06
à 15:09

Re: Re:

comment expliquez vous l'idee de possession dans une communaute sexuelle(sexualite de groupe)?
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  confusion
11-02-06
à 09:38

Re: Re:

j'ai croise beaucoup de personnes qui demeurent celibataires parce qu'ls sont tellement jaloux,ils restent attaches aux ideaux MONOGAMIE-FIDELITE.la

Répondre à ce commentaire

  confusion
11-02-06
à 10:45

Re: Re: (aux libertins celibataires)

j'ai croise beaucoup d'individus qui demeurent celibataires parce qu'ls sont tellement jaloux,ils restent attaches aux ideaux MONOGAMIE-FIDELITE.Par la peur d'etre trompes ils demeurent celibataires.ils vivent la monogamie en serie-monogamie juxtaposee(je ne veux pas voir ou je ne veux pas savoir.....)

beaucoup d'autres libertins celibataires ne pouvant pas se passer du COUPLE se transforment en echangistes,melangistes, couples ouvert,liberal....Toutes ces concessions pour ne pas sortir du couple.

le couple quelqu'il soit offre un refuge,un dernier rempart qui permettent aux forcenes de la monogamie,fidelite propriete,jalousie de ne pas perdre leur  securite.Beaucoup d'entre eux ne peuvent pas supporter de vivre hors couple .L'idee de possession les empeche de dormir (ces tristes libertins).

Ils iront puiser l'idee de ''PROPRIETE'' ''FIDELITE'' jusqu'a l'interieur d'un groupe (poly.....)fidelite a un groupe.

l'idee de posession,posession,possession.........fera votre perte libertin celibataire.(aux libertins celibataires)

...encore un effort si vous voulez etre subversifs(en sexualite)

.

Répondre à ce commentaire

  detred
11-02-06
à 12:40

Re: Re: Re: (aux libertins celibataires)

et ton pseudo c'est "confusion"?

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  Anonyme
11-02-06
à 13:24

"La passion est un cri, l'amour est une oeuvre."
N'y a t'il pas plus de plaisir à construire une oeuvre que de crier autour de soi sans mesure ?
Si tu veux cesser de souffrir en couple, il faut apprendre à vivre en couple.
Enfin et surtout, ton sexe est peut-être au centre de ton corps, mais pas le centre de la vie et encore moins du monde.
Certains sacralise le sexe comme d'autres sacralisent le couple...
Répondre à ce commentaire

  confusion
12-02-06
à 06:56

Re:

..........puisqu'on ne peut pas faire autrement.Apprenez donc a transformer vos souffrances en voluptes,on ne peut pas vivre autre chose

je n'attaque pas le couple parce qu'il est en crise(rappel) quelle crise!une structurequi domine la sexualite.

l'attaque est dirige d'emblee contre tout ce que cette structure cache (je l'ai decris plus haut)

..........retrogradation(c'est ca)

L'IDEE DE ''NON POSSESSION'' PROVOQUE LA CONFUSION!

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