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Commentaires :
Anonyme |
Anarcho-sionistes !!!!!Je pensais que tout les anarchistes étaient anti-sionistes, a mon grands ettonnement j'ai vu qu'il exister des anarchistes sionistes, sur wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anarcho-sionisme Cela s'explique aux kibboutz qui sont des communautés (ou villages) collectivistes : Le kibboutz est sans doute la plus réussie et la plus poussée des expériences collectivistes et anti-autoritaires issues des idéologies socialistes du XIXe siècle. Historiquement, les membres des kibboutzim ont été perçus comme une élite sioniste, particulièrement militante et engagée. Ainsi, dans les années 1980, les officiers issus des kibboutzim représentaient près de 25% du corps des officiers, pour à peine 3% de la population Définitions : Le kibboutz est, par définition:
Sa principale force vient de l'engagement individuel de tous les membres. L'esprit d'entreprise collectif compte pour beaucoup et contribue à la création et à la maturation de communautés qui réussissent économiquement sur le marché libre. Enfin, le niveau de vie élevé aujourd'hui, atteint grâce aux succès économiques, favorise aussi le maintien des communautés. Organisation et fonctionnement [modifier]Physiquement parlant, la plupart des kibboutzim sont conçus sur le même modèle: au centre se déploient les édifices communs tels que réfectoire, auditorium, bureaux et bibliothèque, entourés par des jardins et les maisons de leurs membres; légèrement décentrés sont les bâtiments et les équipements sportifs; les champs, vergers et bâtiments industriels enfin se trouvent à la périphérie. Il n'y a généralement pas vraiment de structure élue: les décisions sont prises par l'assemblée générale. Avec le temps, des organes élus sont apparus, mais l'idéal kibboutznik impose qu'ils aient peu de pouvoir. L'égalité des sexes est revendiquée depuis les débuts (sauf dans les kibboutzim religieux), ce qui ne laisse pas de choquer les religieux juifs. Il n'y a normalement pas de salaire: la communauté fournit gratuitement et de façon strictement égalitaire les biens collectifs (piscines, écoles, etc.) et les biens de consommation individuels (logements, télévisions, ordinateurs). Aucune différence n'est faite selon le statut, la qualification ou le poste de travail des membres. L'activité économique du kibboutz est collectiviste: les moyens de production et d'échanges sont la propriété de tous, et il n'y a pas d'entrepreneurs privés dans un kibboutz. Des sommes modérées permettant à chacun d'aller dans le monde extérieur au kibboutz pour y consommer librement sont également remises aux membres, sur une base égalitaire. Fédérations [modifier] Chaque kibboutz est autogéré. Il a donc l'autonomie politique propre à une municipalité. Il bénéficie aussi de l'autonomie économique propre à une entreprise opérant sur le marché libre, et devant s'y adapter rapidement. Mais les kibboutzim ont ressenti le besoin de se regrouper en fédérations:
Ces regroupements se sont faits sur une base idéologique:
Histoire [modifier]Les origines agricoles [modifier]L'origine des Kibboutz se trouve au sein du parti Ha'poel Hatzaïr, un parti politique non marxiste, influencé par le socialisme populiste russe et l'œuvre de Tolstoï. L'idéal est celui d'un socialisme rural, anti-industriel et anti-autoritaire, très marqué par l'anarchisme (refus des structures élues). En 1909, un petit groupe de jeunes immigrants juifs originaires d'Europe de l'Est, mus par les idéaux sionistes et socialistes, fondaient sur les rives du lac de Tibériade la première kvoutza (groupe en hébreu, groupement auquel fut ultérieurement donné le nom de kibboutz, communauté basée sur l'adhésion à un même mode de vie rural et collectiviste). Ils appelèrent ce kibboutz Degania, qui est depuis considéré comme la mère des kibboutzim. Kinneret est le second kibboutz, né en 1912. Leur kvoutza se voulait démocratique et égalitaire, fondée sur la propriété collective des moyens de production et de consommation. Un cadre de vie où tous les membres prenaient les décisions de concert et à la majorité, et se partageaient équitablement droits et devoirs. À l'origine, les kibboutzim ont été formés par de jeunes immigrants pauvres et sans subventions. Pendant longtemps, la vie y a été extrêmement difficile, loin du niveau de vie enviable atteint aujourd'hui. A l'origine aussi, les communautés sont de petites tailles (quelques dizaines de personnes). Dès le début des années 20, elles grandissent, comptant maintenant plusieurs centaines de membres. Cette taille plus importante a été jugée à l'époque nécessaire pour le développement économique et humain du projet, et est devenue la norme. Les Kibboutzim ne se sont pas conçu à l'origine pour être une simple "expérience" collectiviste. Issus de l'extrême gauche radicale, leurs membres souhaitaient au contraire offrir un modèle social qui finirait pas absorber tout le Yichouv. Il s'agissait de créer un "homme nouveau" et une "société nouvelle", débarassés de la propriété privée. Il fallait aussi briser la "famille bourgeoise", ce qui explique que les enfants étaient élevés en commun, et ne vivaient pas avec leur parents. Le développement de l'industrie et des services [modifier]À partir des années 1920 et 1930, les sionistes marxistes du Achdut Ha'avoda, ex Poale sion (le Ha'poel Hatzaïr et le Achdut Ha'avoda fusionnent en 1930 au sein du Mapai) lancent à leur tour des kibboutzim. C'est en partie sous leur influence que se développeront les premières activités industrielles, qui seront à l'origine très critiquées par les partisans de communautés purement rurales. À partir des années 1960 et 1970, les kibboutzim ajouteront à l'industrie et à l'agriculture le tourisme et les services. La confiscation des terres arabes [modifier]Lors de la Seconde Guerre mondiale, il y avait environ 80 kibboutzim, contre 269 en 2003. La croissance après la Seconde Guerre mondiale et l'indépendance d'Israël a donc été spectaculaire. Avant la création d'Israël, les kibboutzim se créaient essentiellement sur des terres achetées. Après la guerre d'indépendance de 1947-1949, l'État d'Israël a confisqué les terres des réfugiés palestiniens (et parfois aussi celles des Arabes palestiniens restés en Israël). Ces terres sont devenues la propriété collective de l'État, à travers le Keren Kayemeth LeIsrael ou K.K.L.. Celui-ci les donne à exploiter aux communautés rurales (mochavim ou kibboutzim). Après la guerre, de nombreux kibboutzim ont donc été installés sur d'anciennes terres palestiniennes, ce qui a créé:
L'intégration des immigrants [modifier]Le kibboutz a été un des outils d'intégration de milliers d'immigrés juifs au cours de l'histoire du sionisme israélien. D'une part en intégrant à ses structures de nouveaux immigrants, d'autre part en servant de centres d'absorption temporaires, ou des cours (hébreu, sionisme, apprentissage d'un métier) sont dispensés. Crise et évolution [modifier]La période pionnière est loin, et les kibboutzim ne sont aujourd'hui plus la référence conquérante et incontournable de la construction du socialisme à l'israélienne. Crise économique [modifier]À compter des années 1970, les kibboutzim ont connu des difficultés économiques énormes, renforcées par la quasi disparition des subventions sous les gouvernements Likoud (droite). Les années 1980 ont donc été une période où les kibboutzim ont dû réorganiser en profondeur leurs activités économiques. Les secteurs les plus porteurs: industrie, tourisme et services ont été développés. L'agriculture des origines a été reléguée au second rang (15% des membres seulement y sont encore affectés). Il y aura d'ailleurs quelques faillites. Cependant, au début des années 1990, les kibboutzim avaient surmonté la crise, qui reste sans doute la plus rude de leur histoire. Aujourd'hui, malgré quelques exceptions, les kibboutzim sont considérés comme en bonne santé économique et financière. Le niveau de vie des membres des kibboutzim est l'un des plus élevés d'Israël, ce qui suscite d'ailleurs parfois la rancœur des communautés environnantes. Crise des valeurs [modifier]Au-delà de la gestion collective et égalitaire du travail, les kibboutzim avaient également à l'origine développé un mode de vie collectiviste: prise des repas en commun, absence totale de propriété privée (même les vêtements étaient au moins théoriquement collectivisés), éducation en commun des enfants, qui ne vivaient pas avec leur parents. Depuis les années 1970-80, de nouvelles valeurs individuelles et familiales se développent dans les kibboutzim. La propriété collective, le travail collectif, l'égalitarisme social et la démocratie directe ne sont pas vraiment remis en cause. Mais des évolutions sont apparues, en particulier l'acceptation de la vie privée et de la vie de famille. Ainsi, aujourd'hui, il n'y a guère que le repas du midi qui soit pris en commun au réfectoire, et les enfants dorment chez leurs parents. Toujours dans le développement de cette sphère du privé, une allocation de « Budget personnel » est apparue. Il ne s'agit pas d'un salaire, et l'allocation est normalement égale pour tous. Mais elle permet de participer à la société de consommation, et de s'acheter divers biens non fournis par le kibboutz, qui deviennent dès lors une propriété privée. Beaucoup plus "révolutionnaire": il est à noter que certains kibboutzim (minoritaires) ont introduit une échelle de salaires différenciés entre les membres, ce qui est une rupture énorme par rapport à la tradition ultra-égalitariste. Autre facteur de remise en cause, l'industrialisation des kibboutzim a entraîné le recours à de la main-d'œuvre extérieure, salariée. Cette main-d'œuvre ne fait pas partie du kibboutz. Elle est nombreuse: 50 à 60% des travailleurs employés par l'ensemble des kibboutzim. Elle perçoit parfois le kibboutz où elle travaille comme un « patron » collectif, avec lequel des conflits peuvent surgir. Cette main-d'œuvre touche évidemment des salaires, notion qui n'existe normalement pas dans un kibboutz (mais qui s'y développe, voir plus haut). Et elle ne participe pas vraiment à la définition des politiques du kibboutz, ce qui viole les principes égalitaires du projet. Enfin, certains membres des kibboutzim travaillent maintenant à l'extérieur. Le salaire est normalement intégralement versé au kibboutz (qui reverse l'allocation mentionnée ci-dessus). Cette situation a toujours existé (le corps des officiers a toujours été riche en membres des kibboutzim). Mais cette tendance se renforce, et entraîne trois conséquences:
Aujourd'hui [modifier]En dépit de certains problèmes économiques (globalement bien surmontés), de la perte d'une partie de son prestige au sein de la société israélienne (qui ne considère plus les kibboutzim comme un modèle à atteindre) et de l'acceptation d'une sphère privée importante (vie familiale et consommation), l'institution du kibboutz demeure, de nos jours encore, le plus grand mouvement communautaire au monde. En 2005, près de 120 500 personnes (1,8% de la population israélienne) vivent dans les 269 kibboutzim d'Israël disséminés depuis le plateau du Golan au nord jusqu'à la mer Rouge au sud. Leurs effectifs varient de moins de 100 membres à plus de 1000 pour certains, la majorité recensant une population de quelques centaines de membres. Il est à noter qu'une trentaine de ces kibboutzim se sont installés dans les territoires palestiniens occupés. La population des kibboutzim en chiffres:
Source: Yad Tabenkin, Centre de recherche et de documentation du Mouvement kibboutzique unifié Lu sur wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kibboutz Répondre à ce commentaire
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Rav Hashol 29-11-06
à 11:36 |
affirmation hasardeusecontrairement à ce qu'insinue ce militant de Combat syndicaliste de nombreux juifs de France et de bien d'autres pays sont parfaitement d'accord avec les objectifs que constituent : le retrait d'Israël de tous les territoires occupés en 1967, le démantèlement de toutes les colonies et l'expulsion de tous les colons. Répondre à ce commentaire
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Rob Hespierre 29-11-06
à 23:31 |
répercussions douloureuses...mais ils ne le crient pas sur tous les toîts, pour éviter de se faire casser la gueule par le Bétar ou la LDJ, isn't? Répondre à ce commentaire
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L . 30-11-06
à 10:31 |
Re: répercussions douloureusestu as perdu là une belle occasion de te taire, Rob Hespierre. Commence donc par te reporter au courrier des lecteurs des différents journaux, si expurgé soit-il. Et tu pourras vite constater que les noms "à consonnance juive", comme on dit, sont sur-représentés, dans la critique de l'actuelle politique israélienne, par rapport à la proportion de juifs dans la population totale. Répondre à ce commentaire
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à 04:00