En juillet prochain, un procès déterminera l'avenir des Bushmen gana et gwi. Le Botswana est poursuivi en justice par 248 Bushmen et Bakgalagadi qui ont été expulsés, avec leurs familles, de leurs terres ancestrales du Kalahari. Cette action en justice pourrait créer un précédent quant à la reconnaissance des droits des Bushmen de toute l'Afrique australe.
Le procès débutera le 4 juillet prochain par l'inspection des camps de
relocalisation et des communautés de la Réserve centrale du Kalahari où
environ 200 Bushmen sont retournés, en dépit de l'opposition du
gouvernement. De crainte que leur voix ne soit pas entendue - comme cela a
déjà été le cas par le passé - les Bushmen demandent que des observateurs
extérieurs, envoyés par des médias locaux et internationaux, soient présents
afin de superviser ces inspections.
Les Bushmen demandent au gouvernement de reconnaître leurs droits à
retourner sur leurs terres et y vivre sans menaces d'expulsions ainsi que le
droit de pratiquer librement la chasse et la cueillette. En avril 2002, un
premier procès a été rejeté sur un point de droit. Les Bushmen ont fait
appel et obtenu que leur cas soit réexaminé sur le fond.
N.B. : un permis délivré par le Département de la faune et la flore est
exigé pour se rendre dans la Réserve centrale du Kalahari. L'accès aux camps
situés à l'extérieur de la réserve est libre.
Un permis est également obligatoire pour pouvoir filmer mais des
journalistes se sont déjà vu refuser le droit de filmer par la police, alors
même qu'ils détenaient une autorisation.
Pour plus d'informations :
http://www.survival-international.org/fr/bushman.htmou contacter :
Magali Rubino : 01 42 41 44 10 /
magali@survivalfrance.org