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Commentaires :
Rakshasa |
Capitalisme d'Etat et capitalisme privéOk avec toi, sauf que du point de vue de l'analyse économique les totalitarismes hitlérien et stalinien ne sont que d'autres formes du capitalisme que celui que nous connaissons aujourd'hui, en l'occurence ces régimes sont des capitalismes d'Etat et non pas privés, c'est tout. Je ne saurai trop te conseiller sur le sujet les écrits de Anton Pannekoek (par ex: "les conseils ouvriers" aux éditions Spartacus) ou de Daniel Guérin (par ex: "Fascisme et grand capital"), et bien sûr les écrits situationnistes de Sanguinetti, Debord et Vaneigem.
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la même 24-03-07
à 21:55 |
Re: Capitalisme d'Etat et capitalisme privéJe partage en partie le point de vue de Tiraboska et celui de Rakshasa, cependant j'aimerais faire part de quelques nuances.
Si on s'accorde avec Rakshasa pour dire que les totalitarismes hitlérien et stalien furent d'autres formes du capitalisme, il faut cependant se rappeler que tout capitalisme n'est pas un totalitarisme (même s'il s'accorde avec lui). Faute de quoi, nous risquons de manquer les spécificités des totalitarismes. Pour en revenir au texte, je ne vois pas pourquoi les régimes maoïstes, chinois ou cambodgiens, ne figurent pas dans la liste des totalitarismes, sauf à garder l'oeil braqué sur l'occident. Par ailleurs, si je pense qu'effectivement nous marchons à grand pas vers un système mondial totalitaire de type orwellien, je pense toutefois que ce processus n'est pas achevé. C'est aussi avec de la lucidité et de la précision que nous pourrons éventuellement dénoncer ce qui advient, et le combattre. Le totalitarisme a pour particularités, entre autres, outre ce que dénonce Tiraboska, de vouloir contrôler tous les domaines de la vie, s'infiltre dans tout ce qui concerne la vie des hommes. Le texte pointe en effet que cela est en train de se produire, pour ce qui est du conditionnement et du formatage via les médias, pour ce qui est de la peur, de l'isolement et de la haine de l'autre, et pour ce qui est de la perte de l'esprit critique et de l'exercice de la liberté de penser. Cependant, même si c'est en cours, nous n'en sommes pas (encore) à surveiller la moindre de nos paroles et de nos gestes en chaque instant de notre vie, dans la crainte d'un faux-pas, d'une erreur qui nous signalerait comme ennemis du bien-aimé régime et de ses bien-aimées élites dirigeantes... (à part peut-être dans les milieux radicaux où il faut effectivement surveiller de très prêt la formulation de nos idées et de nos pensées, et le moindre de nos comportements privés qui pourraient nous signaler comme aliénés et pas assez radicaux ;-)). Je ne veux par là rien minimiser, mais seulement rappeler que sous les régimes totalitaires, les personnes vivent dans cette crainte continuelle, que la critique du système n'est jamais autorisée, même avec les proches qui pourront nous dénoncer (pour en revenir au Cambodge, je crois savoir qu'il y eut de nombreux cas de parents dénoncés par leurs enfants comme contre-révolutionnaires), et que la pratique de la langue de bois est une caractéristique de ces régimes. Nous pouvons encore (un peu) y échapper... pour combien de temps ? Un détail, sinon à propos de l'argent qui fut autrefois un moyen d'échange. L'argent (et/ou les richesses de quelque ordre qu'elles soient) ont toujours eu partie liée avec le pouvoir, et que ce soit chose divine n'est pas nouveau non plus, ni spécifique au régime capitaliste. Répondre à ce commentaire
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Rakshasa 24-03-07
à 22:29 |
Re: Re: Capitalisme d'Etat et capitalisme privéok avec toi "la même", il est certain que ce que nous disons ici-même est déjà une démonstration que nous ne sommes pas encore en régime totalitaire. Mais il nous faut être vigilant au regard par exemple de " l'affaire Placid" ( http://www.zalea.org/spip.php?article1272 ), lorsque quelqu'un est condamné à 800€ d'amende pour avoir écrit en introduction d'un livre que les contrôle au facies par la police étaient de plus en plus courant. On n'y est pas encore mais on s'en approche.
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Madame gertrude 25-03-07
à 09:19 |
Re: Re: Re: Capitalisme d'Etat et capitalisme privéOuais, faut faire vachement gaffe dans la radicalité anti-capitaliste a pas perdre de vue les curseurs des échélles d'oppressions. La France n'est pas la Corée du Nord, etc. c'est important de ne pas entièrement l'oublier.
Surtout que plus on l'oublie et moins on comprend pourquoi dans le capitalisme il y a des gens qui peuvent aussi s'y sentir bien. De même qu'on oublie parfois que dans le totalitarisme on peut s'y sentir bien aussi. Le fascisme est sécurisant pour ceux qui en acceptent les règles. Mais comme effectivement nous semblons nous diriger vers le totalitarisme libéral orwellien, nos inquiètudes n'en sont que plus grandes. Je crois qu'un pays comme les Etats-Unis est tout à fait passionant de ce point de vue, le nouveau fascisme s'y perfectionne, et l'on trouve d'un coté ceux, nombreux, qui semblent s'y complaire, de l'autre ceux qui commencent à s'en inquiéter sérieusement, avec entre les deux une gamme de sensibilités, mais globalement prédomine l'acceptation du fascisme en évolution sur un fond d'ignorance généralisée alimentée par une machine de propagande redoutable (si redoutable que des fascismes plus traditionnels, tel que le facisme chinois s'en inspirent de plus en plus) Répondre à ce commentaire
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Jean-Bo Drillard 25-03-07
à 17:03 |
Anarchisme conservateur contre révolution capitalisteL'humanité se meure pour laisser place aux robots.
La machine n'est plus le prolongement de l'Homme, mais l'Homme est devenu par renversement total (révolution) le prolongement de ses propres machines. La novlangue gagne partout, y compris les plus radicaux des contestataires occupés de plus en plus souvent à développer "leur" novlangue critique.
Le mondialisme universaliste-uniformisateur se substitue au "traditionnel" internationalisme (relations pacifiées et solidaires entre entités différentes). Même les contestataires (qu'ils se positionnent d'une côté ou d'un autre) ne font plus la différence entre ces deux projets diamétralement opposés (confusion avérée chez des gens aussi différents que Besancenot, Laguiller, Alain Soral, Dieudonné, Chevènement ou dans une moindre mesure les "altermondialistes"). Les inter-nationalistes pacifistes deviennent peu à peu des (alter?) mondialistes modernes, des fantasmatiques "citoyens du Monde" qui ne sont pourtant plus que des cyborgs dans leur réalité locale, "à dimension humaine", devrait-on dire.
La lutte contre le "conservatisme" fait avaler aujourd'hui les plus grandes couleuvres du totalitarisme mondial marchand.
L'Internet, encore aujourd'hui technique de résistance au système finira par n'être qu'un instrument de plus de notre déshumanisation.
L'individualisme, au nom de
La "démocratisation" n'a été qu'une massification.
L'Enfant-Roi est aussi l'Enfant-Jouet. Le poupon est devenu poupée. Le papa se doit d'être un Papa Noël.
La consommation chasse le sens,
Le binaire est consacré par l'informatique. Le dépassement d'une dialectique n'a plus sa place ici. La fiction étouffe le Réel. L’idéalisme platonicien achève de détruire la matière.
L'Humanité devient virtuelle. Le lien social a laissé place aux câblages transmettant des données numérisées.
Face à cette dictature orwellienne mondialisée, nous ne pouvons plus nous permettre d'être en retard sur Orwell. La fin et le dépassement des idéologies modernes passe par la re-découverte de Répondre à ce commentaire
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à 21:21