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Le secret de la Révolution Bolivarienne de Chávez : une expérimentation économique
Vu sur e-gueule :"Par Betsy BOWMAN et Bob STONE
An economic experiment is the hidden story behind Chávez's Bolivarian Revolution
traduit par Catherine-Françoise KARAGUÉZIAN  . Cet article est extrait du numéro de juillet-août 2006 de Dollars and Sense: The Magazine of Economic Justice Zaida Rosas, la cinquantaine et grand-mère de 15 petits-enfants, travaille dans la nouvelle usine textile Venezuela Avanza de Caracas. Les 209 travailleurs de la coopérative sont pour la plupart d'anciennes chômeuses du quartier. La quasi-totalité de leurs maisons, situées sur les flancs escarpés des collines environnantes de l'ouest de Caracas, ont été construites de la main de leurs habitants.

Zaida travaille sept heures par jour, cinq jours par semaine, et gagne 117 dollars par mois, le même salaire que tous les travailleurs de l'usine se sont attribué lors d'un vote. Cette somme est bien inférieure au salaire minimum officiel de 188 dollars mensuels, parce qu'il faut « rembourser le prêt [du gouvernement], » explique-t-elle. Les membres de la coopérative Venezuela Avanza prennent les décisions concernant l'entreprise au cours d'assemblées générales mensuelles. Comme c'est le cas dans la plupart des coopératives, ce qu'ils touchent n'est pas un salaire, mais une avance sur les bénéfices. Zaida reconnait que des travailleurs qui se paient moins que le salaire minimum pour pouvoir rembourser l'État, c'est moche. « On espère que ça s'arrangera avec le temps, » dit-elle.

Afin de préparer les travailleurs des coopératives à l'auto-gestion, le nouveau ministère de l'Économie populaire (MINEP) leur a accordé de petites bourses afin qu'ils puissent acquérir une formation en gestion de coopératives, en production et en comptabilité. « Ma famille est beaucoup plus heureuse ; j'ai appris à écrire et j'ai mon certificat d'études », déclare-t-elle.

Zaida fait aussi partie d'un réseau plus étendu de coopératives : son usine a une soeur et toutes deux ont été construites par une coopérative locale de maçonnerie qui, avec une clinique, un supermarché coopératif, une école et une maison de quartier, forme ce qui est appelé un « noyau de développement endogène ». Ces noyaux sont au coeur du projet national de développement économique égalitaire.

Les médias des États-Unis ont tendance à se focaliser sur le pétrole vénézuélien et sur la joute verbale - non sans rapport avec le pétrole - qui oppose le président Hugo Chávez à la Maison Blanche. Chávez, ainsi, aime à appeler George W. Bush « Mister Danger », en référence au personnage d'un étranger mal dégrossi d'un classique de la littérature vénézuélienne. De manière moins subtile, le ministre américain de la défense Donald Rumsfeld a récemment comparé Chávez à Hitler. Bien que cela donne matière à des articles distrayants, les journalistes sont passés à côté d'un phénomène de première importance au Venezuela, l'existence de coopératives dont la croissance sans précédent a transfiguré l'horizon économique de centaines de milliers de Vénézuéliens comme Zaida Rosas. Lors d'un récent séjour à Caracas, nous nous sommes entretenus avec des membres de coopératives et avec d'autres personnes prenant part à cette nouvelle expérience qui consiste à ouvrir l'économie du Venezuéla par le bas.

la suite ici
Ecrit par gyhelle, à 16:43 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  croquemitaine
12-10-06
à 16:22

Interressant.

Article interresant ma foi.

Pratiques aussi ... mais la dernière partie montre bien les limites et incertitudes que cette façon de procéder génère. De plus si l'état Bolivien peut "financer" les coopératives n'est ce pas quand meme pas grace à l'argent du pétrole ?

Répondre à ce commentaire

  gyhelle
12-10-06
à 18:15

Re: Interressant.

mais la dernière partie montre bien les limites et incertitudes que cette façon de procéder génère

Bien sur, c'est d'ailleurs un des grand interet de l'article, qui n'est pas qu'une simple apologie de Chavez ou du coopérativisme.

De plus si l'état Bolivien peut "financer" les coopératives n'est ce pas quand meme pas grace à l'argent du pétrole ?
"Financer", ça ressemble plus à du prêt qu'à un financement pur. Et puis c'est sur que la richesse du pays est quand même basée sur le pétrole donc, c'est bien l'argent du pétrole  qui aide a monter des coopératives. Mais il vaut mieux que cela serve à ça qu'à augmenter les dividendes des actionnaires, non ?
Répondre à ce commentaire

  CFK
06-12-06
à 23:05

Re: Re: Interressant.

Bonjour,

je voudrais souligner qu'il ne s'agit pas ici de la Bolivie, mais du Venezuela - le mot Bolivarien vient de Simon Bolivar, héros vénézuélien qui combattit avec succès au début du XiXe siècle pour l'indépendance de plusieurs  pays d'Amérique latine* qui était alors des colonies  espagnoles. Son surnom est le Libérateur, et Chávez, comme beaucoup de Latino-Américains, admire énormément ce personnage historique.

Veuillez considérer ce message comme une note de la traductrice,

Catherine-Françoise Karaguézian, d'egueule.com.

*et en effet la Bolivie a été nommée ainsi en son honneur

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  Komrad
07-12-06
à 10:27

Re: Re: Re: Interressant.

Bien que le pétrole soit la cause du  péril à venir de ce sciècle , c'est quand même mieux de créer des coopératives avec ses bénéfices plutôt que de financer une guerre. Je suis passé au Vénez en 98 , tout au début de l'ère Chavez , j'y ai fait un long périple en autobus dans tout le nord (Caracas , les andes , la baie de maracaïbo , la cote caraïbe....), on y voyait partout sur les murs des photos du commandant chavez avec un béret étoilé , arrangée pour qu'elle ressemble à la photo de Korda. De premier abord , j'avais l'impression que ce type manquait de personnalité et se prenait pour le nouveau Che. Je n'y suis plus retourné depuis , apparemment il s'est affirmé , mais faut pas rêver non plus  , Chavez à donner beaucoup d'espoir au peuple mais les bidonvilles sur les collines de Caracas sont encore parmis les plus grands de ce triste monde. Il y a encore beaucoup de chemin à faire.... J'ai surtout l'impression , qu'il est si populaire en amérique Latine car depuis Castro personne n'avait plus osé s'opposer aux gringos sans se faire (dé)mettre par la CIA. Chavez a su résister, les yankis ayant d'autre chats à fouetter lui ont laisser le champs libre , et puis il y avait le pétrole. Voilà en quoi Chavez a été très utile , l'exemple d'émancipation d'une partie du continant face à l'impérialisme sauvage nord-américain. Aujourd'hui beaucoup d'autre ont suivit , pourvu que ça dure! Il reste encore un très gros morceau a libérer , c'est un défi majeur pour les prochaines années : "la Colombie". Chavez s'implique subversivement de plus en plus dans ce conflit , les Yankis dans l'autre camps. Ca devient de plus en plus viet-namoïde cette situation , pourvu que ça ne s'embrase pas plus , le peuple colombien a déjà tant souffert. Une chose est sure , les USA ne laisseront pas la gauche prendre le pouvoir facilement en Colombie...
Pour la petite annecdote , j'ai traverser des tas de villes , grandes et petites, pas une n'avait pas en son centre la place "Simon Bolivar".
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