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la finance globale et sa crise : "Le plan européen adopté ce dernier week end se décompose en deux parties distinctes. Les gouvernements ont mis en avant le plan d’aide de 750 milliards Mais, le plus important est probablement la décision de la Banque Centrale Européenne de pouvoir intervenir directement sur les marchés financiers, en rachetant la dette des Etats. Le trait commun de la décision bruxelloise et de celle de Francfort est manifestement de gagner du temps. Les mesures d’urgence ont pour objectif d’une part d’éviter que la crise actuelle de refinancement des Etats membres de la zone euro trop endettés se transforme en crise de solvabilité, et d’autre part de répondre à la crise de liquidité qui, de nouveau, affectait les marchés interbancaires. Une fois de plus, les marchés financiers ont eu gain de cause, car pour répondre à la crise on va d’une part rajouter de la dette au surendettement des Etats, et d’autre part, on va injecter de nouveau, et à grande échelle, des liquidités sur les marchés monétaires et financiers. De quoi former de nouvelles bulles gigantesques. Bref, en ne changeant pas les logiques qui ont été à l’origine de la crise financière, et qui sont toujours à l’œuvre, le plan européen n’est, une fois de plus, qu’une fuite en avant…
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