Lu sur le blog de Floréal : "L’article reproduit ici,
rédigé sous le pseudonyme de Juan Roman,
a été publié dans « Le Monde libertaire » du 6 décembre 2012.
Cipriano Mera
A
l’entrée de l’été 1936, près de 100 000 travailleurs paralysent le
secteur du bâtiment de la région madrilène. Membre du comité de grève,
Cipriano Mera, maçon et militant de la CNT, est arrêté début juillet. Il
se trouve en prison lorsque le soulèvement militaire impulsé par le
général Franco éclate. Libéré le 19 juillet par ses camarades, il se
distingue aussitôt par ses qualités de combattant et de stratège au sein
d’une colonne anarchiste qui s’emparera très vite des villes, villages
et territoires de Castille tombés entre les mains de la Garde civile et
des militaires factieux aux premières heures du coup d’Etat.
Dès lors, Cipriano Mera ne quittera plus le front de guerre jusqu’à la
défaite finale du camp républicain, s’illustrant notamment lors de la
célèbre bataille de Guadalajara où, avec ses soldats et en désaccord
avec le commandement militaire de son propre camp, il mit en déroute les
troupes franquistes et leurs alliés fascistes italiens.
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