« Maintenant, c’est plus seulement Pièces et main d’œuvre qui le dit, c’est Nature
. »
Ainsi parlaient des chercheurs, il y a quelques jours dans les couloirs
de la fac d’Orsay. Ils avaient tort. Bien d’autres, depuis des
décennies, prophètes de malheur et oiseaux de mauvais augure, annoncent
l’effondrement écologique et ses effets catastrophiques pour l’humanité.
Mais pour éveiller l’attention d’universitaires diplômés et des médias,
il fallait la caution - tardive – de la plus prestigieuse revue
scientifique du monde.
Le 7 juin 2012, la revue
Nature a publié une synthèse signée
d’une vingtaine de chercheurs internationaux (spécialistes en
paléontologie, biologie, géosciences, géographie, biochimie, géologie,
biodiversité, entre autres, mais aussi « écoinformatique et écologie
computationnelle »), intitulée « Approching a state shift in Earth’s
biosphere », nous alertant d’un proche basculement de la biosphère,
irréversible et brutal.
Entre les fous de la croissance et de l’emploi, et les aspirants à la tyrannie écolo-technicienne, quelle place est la nôtre ?
Pour lire le texte intégral :
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=389
Pièces et main d’oeuvre