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L’ONG citoyenne américaine « Government Accountability Project » a obtenu des documents de la Banque Mondiale établissant que Mme Shaha Riza a bénéficié d’augmentations de salaire outrepassant largement les règles en vigueur, déclenchant du même coup un fort mécontentement parmi les employés.
Les bulletins de salaire obtenus par l’association montrent que Mme Riza, qui travaille aux service de la communication, a reçu une première augmentation de 47 300 dollars (35,5%) lors de l’arrivée en fonction de M. Wolfowitz, puis l’année suivante de 13 590 dollars (7,5%), portant son salaire annuel à 193 590 dollars.
A titre de comparaison, ces émoluements dépassent de sept mille dollars ceux perçus par la Secrétaire d’Etat des USA, Condoleeza Rice...
Si les règles salariales de la Banque Mondiale avaient été respectées, elle n’aurait pu obtenir d’augmentation supérieure à 12% la première année et 3,5% la seconde.
Bea Edwards, la directrice du GAP fait remarquer que la situation est pour le moins « ironique lorsque M. Wolfowitz donne des conférences dans les pays en développement sur le thème de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, au moment même où il accorde des promotions illégales et de fort généreuses augmentations à sa compagne ».
Interrogé sur les augmentations de Mme Riza, un porte-parole de M. Wolfowitz a affirmé que la décision avait été prise par le bureau des Directeurs. Mais des sources dans l’institution démentent que cela ait été le cas. Les membres de la Direction auraient appris la situation par la presse et seraient furieux.
Les membres du Commité d’Ethique du Bureau ont déclaré au GAP ne pas avoir eu connaissance de ces décisions. La Banque s’avère incapable de déterminer qui a autorisé ces augmentations.
Sur le net :
L’article du GAP
Illustration : Paul Wolfowitz, photographié lors d’une visite de mosquée en Turquie