Lu sur
Autre futur :
"Des bombardements approximatifs pas plus qu’un déploiement de troupes au
sol ne viendront à bout de Daech, Al-Qaida, Boko Haram et autres
obscurantistes. Ces organisations ne sont pas qu’un ramassis de croyants
sanguinaires, d’ignares convertis, c’est aussi un
mouvement social,
bâti autour d’une idée politique, d’un projet collectif. Une
Internationale de miséreux, d’exploités, d’humiliés qui voient dans le
déferlement brutal des djihadistes un avenir qui, s’il n’est pas
radieux, sera toujours préférable à leur condition présente ou au modèle
occidental. Comment expliquer autrement cette ténacité face aux
coalitions surarmées ? Aussi, plutôt que mener une guerre (de
civilisations ?), ne serait-il pas préférable d’engager le combat des
idées ? Penser un projet de société alternatif qui emporte l’adhésion du
plus grand nombre.
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