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Commentaires :
libertad |
Excellent texte qui recadre bien le rôle du féminisme institutionnel qui n'est qu'un réformisme et du féminisme radical-victimiste qui fige les genres en les renaturalisant et devient ainsi de plus en plus réactionnaire et conservateur en défendant le droit des mères contre le droit des femmes. Heureusement un autre féminisme apparait celui de Marcela Iacub
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Anonyme 12-01-05
à 01:40 |
???ce texte est tout simplement pourri. ce n'est pas parce qu'on ecrit des phrases compliquées qu'on dit des choses intelligentes.
l'auteur ne connaît tout simplement rien des différents mouvements féministes, ni des pratiques, ni des théories. Cela fait plusieurs fois que je m'étonne de l'absence de cohérence politique sur ce site, mais finalement je crois que je comprend, il n'y a pas de cohérence parce qu'il n'y a pas de réflexion, juste une répétition débile du discours dominant. La critique du patriarcat a été énoncée, développée par les féministes, et après on a des ignares qui disent que le féminisme c'est pas bien, que le truc qu'il faut faire, c'est être anti-patriarcal, c'est tout simplement ridicule. Mon message n'a pas pour but d'engager un débat sur le féminisme, quel courant est bien, lequel est pourri, etc Un simple conseil, quand on écrit dans un canard largement diffusé, quand en plus on reproduit l'article sur internet, on se documente un minimum avant, ça évite d'avoir l'air d'un con. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 12-01-05
à 01:41 |
Re: ???sorry, je n'ai pas signé
flaca Répondre à ce commentaire
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libertad 12-01-05
à 08:19 |
Re: Re: ???
Flaca ce n'est pas par des invectives que l'on donne un point de vue argumenté il faut répondre au texte qui n'attaque pas LE féminisme mais certains courants du féminisme ( le féminisme institutionnel et le féminisme radical ) qui justement on tendance à se prétendre LE féminisme.C'est vrai que sur la forme, certains mots employés ne facilitent pas la compréhension mais c'est souvent le problème de ce genre de textes : entre "déconstruction" et autres "genres" le jargonnage est la règle.
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Anonyme 12-01-05
à 14:01 |
Re: Re: Re: ???Si l'auteur ne cite que quelques courants, pourquoi ne pas en une phrase dire qu'il y en a d'autres? D'ailleurs à aucun moment il ne dit qu'il y a des courants féministes intéressants ou dont il aurait pu s'inspirer, il ne semble développer que sur l'anti-patriarcat.
par ailleurs, quand je parlais de phrases un peu compliquées, je ne parlait pas de celles où il y a le mot "genre", mais plus des comme celle là : "Il faut cependant noter que l'égalité exigée par l'anti-patriarcat dépasse l'isonomie pour atteindre l'anomie sexuelle" le genre est un concept complexe et avant de savoir ce qu'il faut en faire, déjà le comprendre c'est pas mal non? Au passage pour ceux qui prétendent écrire des articles sans se documenter un minimum, ce genre de théorie sur l'abolition des genres est développé par pas mal de courants notament le féminisme matérialiste, le lesbianisme radical (courant français), le queer, etc depuis, pour certains courant, 20-30 ans! Plutôt que d'inventer tout seul un courant qui n'existe pas en soi, de balancer des trucs comme "ni patriarcat, ni matriarcat" (ce qui montre une absence totale de reflexion sur les mots qu'il utilise), il ferait mieux d'aller faire un tour dans une bibliothèque. Quand à ce pêle mêle de textes duquel transparait au final beaucoup d'ignorance voire souvent beaucoup d'anti-féminisme bon teint, je persiste à dire qu'ils ne sont en rien "en dehors" du discours dominant, et de la politique dominante actuelle de réflexion au raz des paquerettes. flaca Répondre à ce commentaire
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edde 12-01-05
à 14:37 |
Re: Re: Re: Re: ???wow
c'est là une critique cinglante. Merci toutefois de lancer quelques pistes, flaca, quand bien même elles ne fondent pas un article construit (ce n'est pas une critique, tu n'y prétendais pas). L'abolition des genres ? Je n'ai vu nulle part dans cet article cette proposition, ni le fait que ce serait là le visage d'une conception dominante du féminisme. Je pensais lire que la femme peut à la fois : 1) revendiquer son identité de femme (?) et 2) sortir de la relation inégalitaire où elle se trouve. ce qui est en effet un constat banal et non en-dehors. Bref, renouer avec deux concepts basique (trop ?) la liberté et l'égalité. Mais pourquoi, partant de cet article et de conceptions critiques, avancer ? Participant récemment à un court séminaire au Mans intitulé "Voix de femmes" et Organisé par Terre du Ciel, également à une réflexion ouverte sur la notion de genre, à l'échelle de petites villes (un 'Pays', ensemble de communautés de communes), le débat peut être mené à cette échelle, révélant ainsi, non pas des "courants" ou "écoles" majoritaires, mais ce qui est en tous ou du moins des idées tirées de chaque régions, déparrtement ou espace plus petits encore. Bref, sans plus justifier un propos et prendre une position dogmatique, on peut se demander si la reconnaissance du genre - définit comme l'ensemble des tâches, travaux et occupations *traditionnellement* dévolues aux femmes dans notre société (non pas de celle qui a un sexe féminin, mais à celle ou celui qui tient ce rôle)- ne demanderait pas, dans un premier temps, un salaire et une reconnaissance des tâches quotidiennes comme travail à part entière. (cette définition fut proposée en l'état au cours du débat) C'est là une simple approche, une simple question sans prétention. Cherchons ensemble la 'bonne' question d'abord non ? j'en propose une autre: le genre masculin, son occupation et sa volonté de pouvoir hyperdévelloppée provoque-t-elle un déséquilibre du type: écraser tout concurrents, ou plutôt voire en tout autre un concurrent ? On pourrait penser là que mener à cette hauteur le genre féminin apporterait un équilibre paisible. Répondre à ce commentaire
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libertad 12-01-05
à 14:48 |
Re: Re: Re: Re: ???Je ne vois pas dans ce texte de critique du mouvement queer qu'on ne peut d'ailleurs qualifier de féministe et qui est d'ailleurs assez mal vu d'une partie du féminisme, y compris du féminisme radical puisqu'il subvertit les notions de genre, ce que le féminisme radical conteste puisqu'il prétend que le genre s'impose socialement aux individus est a-historique et qu'il est indépassable . Pour les queers la division hommes-femmes n'a pas de sens puisque chaque individu(e) peut recomposer sa personnalité en puisant dans les deux genres en fonction de sa subjectivité. Le féminisme radical au contraire s'arqueboute sur le genre indépassable pour l'instrumentaliser et justifier sa propore existence en tant que courant féministe représentant le seul féminisme. En effet bien qu'il se défende de prétendre à un position hégémonique dans le féminisme en reconnaissant formellement d'autres courants son attitude est lipide lorsque l'on observe ses réactions en cas de contestation de son projet politique : a chaque fois il prétend que c'est LE féminisme qui est attaqué et non le courant bien particulier qu'il représente.
Or on peut contester le féminisme radical d'un point de vue anti-sexisite et anti-patriarcal, c'est ce que fait ce texte mais évidemment c'est une critique assez insupportable pour le féminisme radical qui n'admet aucune critique. Répondre à ce commentaire
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mathilde 14-01-05
à 20:15 |
Re: Re: Re: Re: Re: ???(salut libertad :) ).
Edde, Deja il n'y a pas de genreS mais un genre : ensemble de caracteristiques attribuées à un groupe de personnes en fonction de son sexe. Il serait tres maladroit de revendiquer une identité de femme parce que tant biologiquement que socialement, nous ignorons absolument ce qu'est une femme. Le féminisme, malgré son etymologie; ne s'attache pas au sexe biologique ou social. Enfin le le devrait, mais c'est une autre histoire. on peut se demander si la reconnaissance du genre - définit comme l'ensemble des tâches, travaux et occupations *traditionnellement* dévolues aux femmes dans notre société (non pas de celle qui a un sexe féminin, mais à celle ou celui qui tient ce rôle)- ne demanderait pas, dans un premier temps, un salaire et une reconnaissance des tâches quotidiennes comme travail à part entière. (cette définition fut proposée en l'état au cours du débat) C'est quelque chose que je comprends mais qui, en l'etat actuel des choses, ne fonctionnerait pas parce que cela aurait tot fait d'etre un non choix pour les femmes. Ca fonctionnerait s'il y avait partage ce qu'il n'y a pas. Qui plus est, reconnaitre les caracteristiques inhérentes à la classe femme, c'est de l'essentialisme et c'est courir le risque de figer les femmes la dedans. j'en propose une autre: le genre masculin, son occupation et sa volonté de pouvoir hyperdévelloppée provoque-t-elle un déséquilibre du type: écraser tout concurrents, ou plutôt voire en tout autre un concurrent ? On pourrait penser là que mener à cette hauteur le genre féminin apporterait un équilibre paisible. d'ou les dangers à parler de genre masculin et de genre féminin tu en viens a dire que le genre féminin est moins prompt à vouloir le pouvoir. Le genre n'est pas quelque chose qui ne bouge pas, qui reste statique. Ici tu n'emploies pas le mot de sexe mais de genre mais ton propos revient exactement au meme. Et tu pars dans des discours plus qu'essentialistes :o) Répondre à ce commentaire
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Anonyme 14-01-05
à 22:18 |
D'où les
phénomènes d'inculcation c'est quoi : inculcation. J'ai pas été plus loin. Désolé. A. L. Répondre à ce commentaire
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à 23:33