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L'En Dehors


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L’anarchisme aujourd’hui : La régulation de la consommation, l’organisation de la répartition
--> Le lien entre le travail et la consommation
Lu sur FA : Nous pensons que le fait de devoir travailler pour pouvoir consommer est quelque chose qui va de soi. Si dans la société actuelle toutes les variantes de refus du travail (absentéisme ou chômage volontaire...) sont totalement légitimes, comme manifestation d’une résistance à l’exploitation, nous réaffirmons, une fois de plus, que nous ne sommes “contre le travail” mais contre la façon dont il est organisé par les capitalistes.

Nous en parlions dans le paragraphe sur la responsabilité et la motivation : dans une société où nous aurions la liberté de maîtriser notre travail, de le faire pour nous autant que pour les autres, il serait bien étonnant que la “fainéantise” prenne une ampleur telle que l’on aurait à s’en protéger. Pourtant, il nous faut bien envisager des cas de ce genre. Imaginons qu’au sein de notre commune, l’un d’entre nous refuse de s’investir dans quoi que ce soit, ou qu’il s’inscrive dans un collectif de travailleurs et qu’il manque régulièrement à son poste, ou qu’il passe ses journées de travail en se fichant de la bonne marche du collectif. Et bien, après avoir tout tenté pour comprendre ce qui ne va pas, pour lui proposer d’autres arrangements, et si ces tentatives s’avèrent infructueuses, il devra assumer sa “mauvaise volonté”. Nous lui dirons d’aller chercher une autre commune, un autre collectif de travail qui l’accepte ! Enfin si des groupes d’individus ne veulent pas travailler dans le cadre des fédérations de la société anarchiste, parce qu’ils refuseraient, par exemple, “l’industrialisation ” (à l’instar de certains écologistes d’aujourd’hui), ils seront bien évidemment libres de vivre comme ils le souhaitent. S’ils veulent se regrouper pour vivre en communauté autonome, pourquoi pas ! S’ils veulent vivre en autarcie dans la misère matérielle, en se privant de ce qu’apporte le progrès technologique, cela est leur affaire et ne regarde qu’eux.

On nous a posé la question des dizaines de fois : en l’absence de monnaie, et si les individus ne sont plus tenus de gérer un budget, comment éviter que les produits les plus rares, les plus beaux, les plus récents, soient pris d’assaut ? Si, dans un dépôt, on met en “libre service” tous les disques lasers du stock, il se pourrait effectivement que les premiers ne laissent rien pour les autres ! (bien qu’une société libertaire, engageant à la responsabilité, nous inciterait sans doute à adopter des comportements radicalement différents). Les fédérations de consommateurs peuvent facilement trouver des méthodes pour “réguler” l’accès des produits à leurs adhérents. Les systèmes du prêt et de la commande n’existent-ils pas déjà dans notre société ? Rien n’empêcherait de les généraliser. Toutes les nouveautés (en matériels audiovisuels, informatiques...) pourraient, dans un premier temps, être mises en prêt, afin de pouvoir servir successivement à de nombreux individus, dans l’attente de leur fabrication en grande série. Toutes les demandes particulières de produits plus ou moins spécifiques, pourraient donner lieu à des réservations. Pour ce qui est de l’alimentation, il ne serait guère difficile de prévoir une distribution mesurée et surveillée des denrées rares. Les fédérations de consommateurs chargeraient les travailleurs des dépôts de veiller à ce que personne ne fasse d’abus : si tel ou tel individu se sert chaque fois avec les meilleurs produits, le rôle des “permanents” serait de lui opposer un refus et de discuter avec lui,quitte à poser le problème lors d’une assemblée générale de l’organisme si la situation devenait conflictuelle. Mais en arriver à de telles “extrémités” serait certainement très rare.

Le logement pose sans doute des problèmes plus complexes. Deux questions doivent être soulevées : celle de la propriété et celle de la répartition proprement dite. Hostile à la propriété privée des moyens de production, nous sommes pour la propriété d’usage. Cela veut dire qu’un individu est considéré propriétaire de biens lorsqu’il les utilise pour lui-même. Ainsi, son logement devient une propriété inaliénable. Tant qu’il y habite, personne ne peut le lui reprendre sans son consentement et pour quelque motif que ce soit. Le principe de l’accumulation du patrimoine par l’héritage disparaît. Par contre, il resterait toujours la possibilité de laisser, de son vivant, un logement aux personnes de son choix, à condition qu’elles y emménagent.

Ensuite, l’œuvre constructive de la révolution sera jugée sur la capacité à fournir à chaque individu, à chaque famille, un logement disposant de tout le confort techniquement possible. Dans les zones urbaines, on devra repenser entièrement l’occupation des sols. Les quartiers résidentiels et les cités HLM, manifestation criante de l’injustice sociale, devront matériellement disparaître pour reconstruire des habitations, collectives ou individuelles, dans un souci constant d’égalité. Ce qui n’exclurait pas, au contraire, des plans “d’urbanisme” diversifiés et originaux, ayant fait l’objet de débats publics au sein des Communes. Mais, nous direz-vous, comment les Communes vont-elles gérer la répartition des résidences individuelles et des appartements en habitation collective ? Une fois de plus, il nous faut prendre les choses dans l’ordre : c’est la demande qui doit commander la production. Supposons un cas de figure : si l’ensemble de la population exprime le souhait d’un lotissement individuel, et bien l’idée de l’habitat collectif n’aura plus qu’à être purement et simplement abandonnée ! Tout dépendra des besoins et des envies exprimées par les habitants, et, durant la période où se mettra en place cette transformation, les Communes répartiront provisoirement, par la négociation, le parc de logements disponibles. Quant aux résidences les plus luxueuses, les Communes pourraient décider de les socialiser et de les transformer en résidences de villégiature, de santé, en lieux de vie etc. Toutes les solutions sont une fois de plus imaginables.


Ecrit par rokakpuos, à 04:28 dans la rubrique "Economie".

Commentaires :

  Rakshasa
01-12-06
à 10:17

Ca pue l'autoritaire à la FA

"Enfin si des groupes d’individus ne veulent pas travailler dans le cadre des fédérations de la société anarchiste, parce qu’ils refuseraient, par exemple, “l’industrialisation ” (à l’instar de certains écologistes d’aujourd’hui), ils seront bien évidemment libres de vivre comme ils le souhaitent. S’ils veulent se regrouper pour vivre en communauté autonome, pourquoi pas ! S’ils veulent vivre en autarcie dans la misère matérielle, en se privant de ce qu’apporte le progrès technologique, cela est leur affaire et ne regarde qu’eux."
C'est là tout le projet de société libertaire de la FA. Donner les autorisation de vivre ou pas à ceux qui ne veulent pas de leur projet.
Je suis pour l'automation, pour l'abolition du travail et pas seulement le salariat, et il faudrait que ces "anarchistes" sauce FA me disent ce que je peux vivre, ce que "j'ai le droit" de vivre et surtout à en croire le texte où j'ai le droit de le vivre, en dehors du territoire des affiliés projet FA. On apperçoit aisément le parquage des autres dans les zones que leur aura laissé la FA.
J'ai rendu mon tablier de FA à cause des barons de cette orga et de son hiérarchisme, mais alors je n'avais jamais encore lu quelque chose d'aussi abhérant. La valeur Travail + le capitalisme d'orga (au stade imaginé, disons tout court d'Etat)= anarchisme pour la FA ( je doute néanmoins que cela soit du goût de tous les encartés FA ).
Je vous passe la morale qui se tapit derrière le : "il devra assumer sa “mauvaise volonté”
Pouah !!! à quand les procès ?

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  makno
01-12-06
à 11:02

Re: Ca pue l'autoritaire à la FA

     mesure tes propos compagnon,.  des problemes a la f.a comme a toutes organisations soit,mais dela a t'acharner

     sur celle ci  nous parait bizare. 

    

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  LucNemeth
01-12-06
à 11:04

Re: Ca pue l'autoritaire à la FA

Effectivement, ce ton fait un peu froid dans le dos... Par ailleurs, contrairement à ce qu'affirme ce charabia, l'anarchisme d'aujourd'hui -et de tous les temps- n'est pas seulement "la régulation de la consommation", sic, et "l'organisation de la répartition", resic. Et telle est bien la raison qui en 1857 incita Joseph Déjacque, au vu de cette conception déjà très présente (notamment sous l'influence du saint-simonisme), à forger le mot "libertaire", à son sens plus explicite (car synonyme de combat pour la liberté, sous toutes ses formes). Curieusement, vu l'évolution ultérieure des deux mots, le terme "libertaire" se voulait donc plus radical que le terme "anarchiste", considéré porteur d'ambigüité.
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  LucNemeth
01-12-06
à 11:06

Re: Re: Ca pue l'autoritaire à la FA

(le message de makno est venu s'intercaler, pendant que j'envoyais le mien. Aussi je précise bien que le ton qui me déplait est celui de l'article, et évidemment pas, celui de Rakshasa) LN
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  A
01-12-06
à 11:07

Re: Ca pue l'autoritaire à la FA

Aussitôt, un des assistants demande la parole, "pour une question d'ordre".

- Il y a dans la salle des individualistes. Ce sont des ennemis de la Collectivité. ils n'ont rien à faire ici, nous devons les expulser, déclare-t-il. De plus, il est indispensable que les femmes se taisent pendant la discussion, sinon il faudra les expulser, elles aussi.

Une partie du public semble d'accord avec la double proposition ; une autre doute, visiblement. Le secrétaire répond qu'à son avis les individualistes peuvent aussi assister et même prendre part aux débats. "Nous n'avons rien à cacher, et c'est en voyant comment nous agissons qu'ils finiront par se convaincre." Quant aux femmes bavardes - ce sont des paysannes qui n'avaient jamais assisté à semblables débats, et qui ont, elles aussi, droit à la parole -, il est sûr qu'elles se tairont et qu'il ne sera pas nécessaire de recourir à des mesures si énergiques. L'ensemble des assistants approuvent. Les individualistes demeurent.

[...]

Autre question à l'ordre du jour : un groupe assez nombreux de membres de la Collectivité vient de s'en retirer pour revenir aux pratiques individualistes. Mais la Collectivité, qui a pris en main la production locale non agricole a en sa possession les fournils destinés à la fabrication du pain, et le groupe d'individualistes en réclame un.

Les visages sont sérieux, attentifs, tendus. Les femmes commentent sans élever la voix. Un collectiviste prend la parole :

- Nous devons leur prêter un fournil pour quinze jours ou un mois afin qu'ils aient le temps d'en construire un.

- Non, répond un autre, ils n'avaient qu'à rester avec nous. Puisqu'ils sont partis, qu'ils se débrouillent !

Un troisième déclare qu'il y a déjà trop de fournils dans le village. Il ne faut pas en construire davantage. Plusieurs autres assistants parlent encore avec cette économie de mots qui caractérise les paysans aragonais. Personne d'autre ne demande la parole. Le président expose alors son opinion.

Il y a tout d'abord le problème de la bonne organisation de l'économie. Construire un fournil de plus c'est gaspiller du matériel dont on a besoin pour d'autres usages ; demain cela entraînerait une dépense supplémentaire de bois et d'électricité, ce que nous devons éviter car les répercussions d'une mauvaise gestion ne retombent pas seulement sur les individualistes, mais aussi sur toute l'économie nationale. Or nous devons montrer que nous sommes capables de faire mieux que le capitalisme. C'est pourquoi, au lieu d'en augmenter le nombre, nous devons même réduire le nombre de fournils en activité. Faisons donc le pain pour nous et pour les individualistes. Mais ceux-ci fourniront la farine correspondant à leur consommation, et il n'y aura qu'une même qualité de pain pour tous. D'autre part, nous ne devons pas refuser le pain aux individualistes, car malgré leur erreur ils doivent pouvoir manger, et dans une situation opposée à celle que nous vivons, nous serions heureux que nos adversaires n'empêchent pas les collectivistes de se nourrir.

Gaston Leval - «Espagne Libertaire»

http://mapagoueg.chez-alice.fr/babel/Leval-Gaston/espagne-libertaire-1936-39/agri/democratie.htm


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  revolte
01-12-06
à 12:03

Re: Re: Ca pue l'autoritaire à la FA

lucnemeth:  

                 le terme anarchiste me parait plus jusque que celui de libertaire qui peu preter a confusion et qui ai souvent

                   mis a toutes les sauces.  question d'appreciation.

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  Rakshasa
01-12-06
à 13:39

Faire la critique c'est désirer une amélioration

Makno, soit assuré que je ne m'acharne pas sur cette orga, mais comme je n'en suis plus, je peux désormais déroger à un des principes de base, c'est à dire en faire la critique publique. Je sais bien qu'en ces temps maudits chacun fait ce qu'il peut mais je pense que l'encarté FA qui a écrit cela n'a pas dû débattre trop longtemps avec ces camarades d'orga avant de s'exprimer en leur nom; et c'est justement ce genre de dysfonctionnement qui discrédite une organisation. On ne va pas évidemment en faire un fromage ( surtout un fromage d'arriéré qui aime vivre en cambrousse comme dit presque l'autre), mais Makno, relis bien ce texte et dis moi qui doit mesurer ses propos et en quoi ces positions sont défendables.
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  LucNemeth
01-12-06
à 18:09

Re: Re: Re: Ca pue l'autoritaire à la FA

bien d'accord avec toi, revolte, et j'aurais même tendance à me méfier lorsque quelqu'un se définit comme "libertaire", ou pire encore comme "un peu libertaire" ; mais ce retournement de sens date des années 1890 et ultérieures, lorsque face aux attentats anarchistes, et aux lois anti-anarchistes, certains utiliseront le mot libertaire pour se faire un peu oublier. Ce qui dans le cadre de la présente discussion était en jeu est la vision trop strictement économiste, et j'ai juste voulu rappeler qu'il y a déjà près de... cent cinquante ans, si Déjacque avait créé ce mot (à l'occasion d'une controverse avec Proudhon), c'était pour protester conter de type de vision, réductrice.
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  ElVirolo
01-12-06
à 18:50

Re: Ca pue l'autoritaire à la FA

Réaction à la réponse de Rakshasa :

"Enfin si des groupes d’individus ne veulent pas travailler dans le cadre des fédérations de la société anarchiste, parce qu’ils refuseraient, par exemple, “l’industrialisation ” (à l’instar de certains écologistes d’aujourd’hui), ils seront bien évidemment libres de vivre comme ils le souhaitent. S’ils veulent se regrouper pour vivre en communauté autonome, pourquoi pas ! S’ils veulent vivre en autarcie dans la misère matérielle, en se privant de ce qu’apporte le progrès technologique, cela est leur affaire et ne regarde qu’eux."
C'est là tout le projet de société libertaire de la FA. Donner les autorisation de vivre ou pas à ceux qui ne veulent pas de leur projet.

Tu déformes déjà le texte original, me semble-t-il. Est-il question d'autorisation dans le passage que tu cites ? Non, justement, on y indique que tout groupe possédant une conception commune du mode de vie idéal doit vivre comme il le souhaite. Il n'est pas question d'autoriser ou d'interdire ! Tout groupe peut vire de manière autonome et indépendante des autres. Il est vrai que le texte sous-entend une positition anti-primiviste, mais si c'est leur opinion, pourquoi leur reprocher de l'exprimer ? Il est normal qu'ils ne cautionnent, en ce qui les concerne, un mode de vie qui ne leur convient pas, me semble-t-il ! Est-il interdit d'avoir des opinions propres ?


Je suis pour l'automation, pour l'abolition du travail et pas seulement le salariat, et il faudrait que ces "anarchistes" sauce FA me disent ce que je peux vivre, ce que "j'ai le droit" de vivre et surtout à en croire le texte où j'ai le droit de le vivre, en dehors du territoire des affiliés projet FA. On apperçoit aisément le parquage des autres dans les zones que leur aura laissé la FA.

Tu extrapoles. Ce que tu leur reproches, c'est d'avoir une conception bien délimitée de la société idéale. Il est évident qu'ils ne sont pas d'accord avec tout le monde ; je ne vois pas de mal à ça. Il serait "démagogique" (le terme est mal choisi, certes) d'annoncer que toutes les opinions convergeront le jour du "grand soir" et que tous les hommes vivront dans des communautés homogènes entre elles.

J'ai rendu mon tablier de FA à cause des barons de cette orga et de son hiérarchisme, mais alors je n'avais jamais encore lu quelque chose d'aussi abhérant. La valeur Travail + le capitalisme d'orga (au stade imaginé, disons tout court d'Etat)= anarchisme pour la FA ( je doute néanmoins que cela soit du goût de tous les encartés FA ).
Je vous passe la morale qui se tapit derrière le : "il devra assumer sa “mauvaise volonté”

Encore une fois, je vois dans ta réponse une réaction typique de nombreux anarchistes, qui consiste à taxer tous les autres d'autoritaires, et d'utiliser des raccourcis purement fallacieux pour discréditer l'autre.
"Capitalisme d'orga" ! On aura vraiment tout vu !

Je suis curieux de savoir (et ce, sans ironie ou sarcasme à ton égard) ce que tu proposes, clairement, en réaction à ce texte de la FA. Il me semble, à moi, plutôt pragmatique et change enfin de l'éternel discours qui consiste à dire que tous les hommes deviendront soudain profondément altruistes et parviendront à produire dans la paresse.

Pouah !!! à quand les procès ?

Et puis quoi après ? Tu vas traiter la FA de fasciste, d'autoritaire, de bourgeoise pour la discréditer, alors qu'intellectuellement parlant, ça n'a strictement aucun sens ?


Alex.
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  Rakshasa
01-12-06
à 19:18

Re: Re: Ca pue l'autoritaire à la FA

Ce que je reproche à ces positions, c'est d'avoir déjà débattu pour l'ensemble de la société. Si je suis primitiviste, (ce que je ne suis pas), je dois comprendre dès à présent que tout a été décidé et qu'il ne sera pas possible de débattre avec la FA. Si l'on admet ce type de comportement avant qu'un quelconque embryon de démocratie directe ai vu le jour alors on peut cautionner les systêmes les plus rigides. La ou les personnes qui ont écrit ce texte ont un "weltenshaung", une vision préfabriquée de ce qu'ils (et eux seuls) aimeraient comme société.
Pour ma part, à l'inverse d'un Baron Seilleres, qui veut que l'entreprise soit la cellule de base de la société, ou du vieux modèle de la famille comme cellule de base, je propose que l'individu soit la cellule de base et comme il convient de s'organiser pour vivre en société, il me semble que les conseils liés en fédération  sont une solution acceptable. Et c'est dans ces conseils que devrait (toujours pour ma part), se décider ce que l'on fait de tout ce qui nous entoure, territoire, structures de production... Si ces gens de la FA veulent travailler et garder des usines, rien n'est tranché, les débats se feront en temps et en heurei. Qu'ils veuillent en débattre maintenant pour se préparer, ok, mais là ce n'est pas le cas, le débat a déjà eu lieu, et tant pis pour ceux qui ne sont pas à la FA. C'est, de plus, légèrement prétentieux de la part d'une orga de parler de la sorte du haut de ses 500 adhérents (et encore aujourd'hui?). Ces personnes risquent fort de se retrouver pris à leur propre jeu, se retrouver parqués dans une usine dont personne d'autre ne voudra...mais eux ils pourront travailler s'ils veulent (dois-je rajouter ces archéo-anarcho? ).
Le travail c'est un peu le primitivisme de l'ère industrielle.
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  Rakshasa
01-12-06
à 19:41

Re: Re: Ca pue l'autoritaire à la FA

Ce texte te précisera mes questionnement et pourquoi je trouve les positions FA exprimées attives.
IcI: http://endehors.org/news/12030.shtml
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  ElVirolo
01-12-06
à 21:37

Re: Re: Re: Ca pue l'autoritaire à la FA

Merci pour ta réponse, qui clarifie quelque peu la situation. J'aimerais, avant de me prononcer personnellement sur la question, me documenter davantage sur le sujet. Aurais-tu des liens vers d'autres textes traitant de l'abolition du travail (issu des sphères situationnistes, que je connais mal, par exemple) ?
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  Rakshasa
01-12-06
à 22:29

Re: Re: Re: Re: Ca pue l'autoritaire à la FA

"Manifeste contre le travail" (groupe Krisis): http://kropot.free.fr/manifestevstrav.htm
"Manifeste des chômeurs heureux" : http://www.cequilfautdetruire.org/article.php3?id_article=402
"Le droit à la paresse" (Lafargue):  http://sami.is.free.fr/Oeuvres/lafargue_droit_paresse.html
"Critique du travail marginal et de sa place....." ( JP Baudet): http://www.geocities.com/nemesisite/travailmarginal.html.htm
"Travailler ? Moi ? Jamais !" (Bob Black) :  http://bibliolib.net/article.php3?id_article=68

Je pense qu'avec ça il y a déjà matière.
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  Buenaventura
02-12-06
à 09:06

FA , fédération autoritaire ?

Je pensais que si jamais une société anar voyait le jour , tout le monde aurait le droit à la parcourir la terre , à avoir un toit , un travail , du pain , le droit à la santé , un accès libre à l'éducation , une indépendance vis à vis des autres , une liberté d'agir et de penser , un droit à une vraie justice , que son avis serait prit en compte pour les décisions collectives et surtout qu'on lui fouterait la paix si il en a envie .... Dans une société juste , même le fainéant doit avoir du pain. Une société anarchiste ou celui qui ne travaille pas n'a droit à rien est plus détestable que la république française d'aujourd'hui. Moi je bosse pas mal , j'aime mon boulot , et ça ne me dérange pas de payer des impots si c'est pour permettre à mes frères de toutes origines de survivre dignement sans rien foutre. Par contre j'aime pas qu'on utilise mes modestes contribution financières que je paie à cet état de merde pour payer un ministre incompértant et corrompus ,pour financer la construction d'un sous marin craignos , de nouvelles matraque en carbonne polymérisés made in gringoland pour les condés ou d'un char leclerc dernier cris avec canon bionique à visée nocturne au lazer ....
Ce qui me dérange dans notre société , ce n'est pas que le chômeur (qu'il veuille ou non travailler) aie le droit à une allocation minimale pour survivre. Mais bien que le gros patron d'une big company ou qu'un actionnaire de l'autre bout de la planète vivent comme des nabab sur le dos des travailleurs qui suent du sang pour un salaire de misère. Les parasites ce sont les gros engraissés au caviar et à la langouste ; pas les petits qui mangent les miettes.
Il y a moyen de survivre tous en consommant modérément et en travaillant un petit peu quand on a envie.
Nos ancêtres, les biens heureux , chaissaient et ceuillaient ou cultivaient que quelques heures par semaines . Le reste du temps il n'en bralaient pas une. Il suffit d'observer une bande de babouins pour s'en persuader...Aujourd'hui nous avons la technologie , une machine fait le travail de cent hommes , pourquoi ne pas en profiter pleinement? un qui conduit le tracteur pendant la sieste des 327 autres kamarads?
Que celui qui veuille travailler travaille , que celui qui veuille dormir dorme et que celui qui veuille la paix qu'on la lui foute. Le minimum de bien être doit être garantis à tous ! Vive l'anarchie bordel. En surtout je voudrait pouvoir fumer ma ganja trankil sans risquer la tôle.

Vive l'anarchie, bordel.
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  shalazz
02-12-06
à 15:57

Quelques textes critiques du travail :
http://mondialisme.org/rubrique.php3?id_rubrique=39
Notamment les textes sur l'Espagne pendant la révolution de 1936 où la CNT est obligée de légiférer pour remettre au travail les ouvriers qui pensent un peu trop que c'est la fête maintenant que ce sont des révolutionnaires au pouvoir... Comme quoi, ça va pas être simple le soir de la Rrrrrrrévolution (avec un grand R).
Un texte récent qui parle de critique des sciences, technologies. Et pour moi, un exemple d'une critique en rapport avec notre temps présent et les évolutions notables qu'il connaît.
http://endehors.org/news/11735.shtml
Parce qu'avant de faire sa petite tambouille pour savoir ce qui nous plairait ou pas dans un hypoyhétique avenir attendu depuis trop longtemps, il semble nécessaire d'être capable de penser ce que l'on veut ou pas maintenant et ce que l'on fait ou pas dans le présent.
Ou pour essayer de le dire mieux je pense qu'on ne peut envisager l'avenir ou ce que l'on veut construire qu'en s'ancrant dans le présent, avec une critique du monde dans lequel on vit et une mise en acte de ce que l'on désire.

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  Anonyme
03-12-06
à 18:40

Re:

La FA a du mérite d'oser tenter de donner quelques explications, c'est au stade de l'ébauche mais c'est déjà mieux que rien.

Pour ceux qui ont peur en lisant le texte de la FA ou pour ceux qui ne supportent pas que des anarchistes tentent de définir ce que serait une société anarchiste, qu'ils soient assurés que moins un mouvement révolutionnaire parle du travail avant la révolution et plus les chances sont élévées qu'après la révolution tout le monde bosse beaucoup.

Je préfère cent fois signer un contrat clair qui énoncerait  les conditions exactes de mes futures 2 heures par jour , qu'un vague charabia théorique qui finira le moment venu par déboucher sur une pratique ou je vais bosser 60 heures par semaine,  car même si c'est "pour la cause" je ne veux pas bosser 60 heures par semaine.

   
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  Rakshasa
04-12-06
à 13:41

En chanson

Elvirolo, j'oubliais ça:
http://vrevolution.free.fr/Pourenfiniravecletravail.htm
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  dgino
12-12-06
à 11:40

Re: FA , fédération autoritaire ?

je suis d'accord avec toi buenaventura

que tout le monde ait droit de vivre dignement sinon aucun

pas de privilégiés

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