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Lu sur Hommes et faits : "Les sociobiologistes contemporains, notamment les spécialistes du comportement sexuel des animaux, jusqu’à nos jours sont unanimes à soutenir que le but de l’activité sexuelle répond à des conditions démographiques. L’animal, en général, copule pour se reproduire. Or, et tel est le sens de notre démonstration ici, un tel consensus scientifique néglige un fait fondamental chez le vivant : la recherche du plaisir sexuel.
D’une part, l’infidélité au féminin observée chez un grand nombre d’animaux, autant que la variété et la multiplicité des copulations n’obéissent pas uniquement à des nécessités de reproduction. En effet, la mutation chez certaines espèces végétales et animales a abouti à une reproduction asexuée. Dès lors, les relations sexuelles se fondent davantage sur la recherche du plaisir que sur le seul souci de reproduction d’une espèce.Commentaires :
gui82 |
dernière ligne de la conclusion du rapport : "En fait, l’homme ne sert absolument à rien si ce n’est à nuire au bonheur de la femme et à causer des troubles dans la société ."
mouais... faut tomber dans l'excès inverse non plus. Répondre à ce commentaire
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Houx23 29-12-06
à 21:12 |
Après les Bonobos, les Na, nouvelle référence des bobos radicaux.Parmi les hommes qui restent mariés, tous ceux que nous connaissons prennent plus soin d’eux-mêmes que de leurs femmes et de leurs enfants, et ils gaspillent une quantité démesurée de temps, d’argent et d’énergie en aventures extra-conjugales et en signes extérieurs de richesse et de civilité : voiture, sport, consommation d’alcool [...] La contribution masculine à l’entretien du foyer et aux soins des enfants est encore plus faible que dans quelques autres pays industrialisés comme l’Australie, le Japon, la Corée, l’Allemagne, la Pologne et la France... » [1999 : 122-123]. En fait, l’homme ne sert absolument à rien si ce n’est à nuire au bonheur de la femme et à causer des troubles dans la société . Selon toute vraisemblance, l'auteur ne connaît que des hommes bourgeois. Le style de vie qu'il nous dépeint -généralisant à l'excès- n'est pas celui de la très grande majorité de la populo que nous sommes, mais celui du beauf (au sens premier: le petit-bourgeois qui a un peu du fric et qui le montre beaucoup). Pendant combien de temps les prolos et sous-prolos, hommes et femmes, devront continuer à supporter les leçons "sociologiques" de bourgeois dégénérés qui s'imaginent que le monde est à leur image? La petite-bourgeoisie au patriarcat fantasmé s'entousiasme devant un matriarcat de consommation sexuelle libéralisé. Rien de nouveau... Répondre à ce commentaire
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Thomas Slut 30-12-06
à 04:59 |
Re: Après les Bonobos, les Na, nouvelle référence des bobos radicaux."La petite-bourgeoisie au patriarcat fantasmé s'entousiasme devant un matriarcat de consommation sexuelle libéralisé" Je ne suis absolument pas d'accord avec cette phrase. En effet, on devrait reconnaitre que les femmes ont aussi une liberté sexuelle qui leur ait propre, et je pense que cet article t'a offencé dans ta virilité. Dans le cadre d'une réelle parité, il faudrait enfin reconnaitre que les femmes aient les mêmes droit que les hommes, et cela passe aussi par la libido. Pourquoi les hommes devraient ils toujours être des chasseurs ? Pourquoi doit-on continuer à trouver ça normal, alors que les préjugés relatifs aux libertés libidinales des femmes les réduit aux rôles de salopes ? Non, ce n'est pas un fantasme de la petite bourgeoisie et je partage le point de vue de l'auteur. Parce que quelle que soit la classe sociale des individus, ce sont toujours ces mêmes inégalités femme/homme que l'on retrouve. Je ne prône ni le matriarcat, ni le patriarcat car aucune des deux alternatives n'est égalitaire. Quand ceci sera vraiment entré dans les moeurs, on pourra réellement parler de parité. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 30-12-06
à 18:28 |
Re: Re: Après les Bonobos, les Na, nouvelle référence des bobos radicaux.Ok avec toi Thomas sur ton observation. Il est dommage de ne s'arrêter que sur quelques faiblesses de ce texte comme celles soulignées sur les hommes qui ne cadrent pas du tout avec le reste du texte d'ailleurs et procède d'une généralisation abusive : "tous les hommes..." genre d'expression qui ne veut rien dire pas plus qu'on ne peut tenir un discours ( sinon sexiste ) sur toutes les femmes. On peut parler de grande tendances mais les humains ne sont pas réductibles à des théories et il y aura toujours des personnes pour s'opposer aux tendances dominantes, nous ne serions pas là autrement d'ailleurs. Donc la conclusion du texte est assez absurde et n'est pas du tout en rapport avec l'essentiel, de même le fait de donner quelques exemples de femmes qui pratiquent la polyandrie ne prouve pas grand chose. Par contre ce qui me semble plus fondamental c'est l'idée que dans la nature ce qui guide le désir de relations sexuées n'est pas l'instinct de reproduction mais l'attrait du plaisir sexuel.
Expliquer que le plaisir sexuel est l'élément moteur qui nous fait nous reproduire ( y compris les animaux ) voilà qui nous amène bien loin de la culpabilité judéo-chrétienne : le plaisir sexuel est un fait de nature. Sans doute d'une certaine façon l'évolution à favorisé cette évolution pour les espèces se reproduisant de manière sexuée, car il n'y a pas dans la nature de conscience de la nécessité de la reproduction de l'espèce, par contre il y a recherche du plaisir, l'idée de se reproduire n'étant venue que plus tard avec la conscience de la fonction reproductive ( ce qui est sans doute assez tardif dans l'évolution humaine ) Le texte est intéressant aussi en montrant que le mariage monogame n'est pas un fait naturel mais une construction sociale et que d'autres alternatives existent dans la nature et chez les humains ( voir le cas des Na en Chine ). Par contre il est dommage qu'il laisse entendre que l'organisation sociale matriarcale serait plus naturelle que d'autres. Il n'y a rien de naturel dans aucunes, ce sont de pure construction sociales, par contre il est possible de choisir entre plusieurs options et il semble évident que l'option choisie, que l'on peut d'une manière caricaturale qualifier de mariage monogamique patriarcal est loin d'être la meilleure : le nombre de divorces le prouve tout comme celui de familles monoparentales. Il est donc intéressant d'examiner les autres options déjà choisies par l'espèce humaine mais également par des espèces animales proches de nous, non pas pour les mythifier ( comme le fait parfois ce texte ) mais pour en tirer des enseignements pour l'avenir. Aujourd'hui on en nous laisse pas le choix, malgré les dégats sociaux et les déchirements. Répondre à ce commentaire
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Houx23 31-12-06
à 11:03 |
Luttes des sexes: l'instrument d'occultation de la lutte des classeson devrait reconnaitre que les femmes ont aussi une liberté sexuelle--->justement, les femmes n'ont pas attendu Sibonne de Bavoir et ses clônes pour le savoir et pour la prendre, cette liberté sexuelle. qui leur ait propre, et je pense que cet article t'a offencé dans ta virilité--->premièrement, "offensé" prend un s. Deuxièmement, je ne vois absolument pas la raison qui te fait dire cela. Je ne vois pas en quoi l'auteur de ce texte pourrait porter atteinte à ma virilité, (qui se porte bien, je te remercie). A moins que... Oui, c'est ça: assumer sa virilité/féminité est certainement un bon moyen d'échapper au conformisme uniformisateur et caricaturogène du féminisme bourgeois. La "parité", c'est une réalité palpable pour une majeure partie de la population laborieuse de province: il est des classes sociales où le travail des femmes, les femmes adultères, ou le partage des tâches, n'ont pas attendu l'importation chez la bourgeoisie française de la "guerre des sexes" anglo-saxonne pour vivre une égalité quotidienne sans grand discours ni chichi esthétique de révolté de salon. Dans les classes laborieuses, les femmes ont généralement autant de couilles que les hommes. Cette réalité est néanmoins ignorée de nos "élites émancipatrices" qui ont appris les rapports humains sur les bancs de l'université, et qui ne pensent la féminité que sous l'angle victimaire. Sur la question du sexisme comme pour le reste, le salut humain viendra d'en bas, pas d'en haut. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 31-12-06
à 11:53 |
Re: Luttes des sexes: l'instrument d'occultation de la lutte des classes
Houx 23, il me semble que l'on part là sur de fausses oppositions entre gens qui sont en fait d'accord : qu'il y ait un féminisme bourgeois victimaire qui instrumentalise des situations de femmes dominées à des fins de pouvoir ( en particulier politique ) apparait de plus en plus clairement. Que ce féminisme bourgeois ait en horreur la morale ayant cours dans les classes populaires en matière sexuelle n'est pas une nouveauté : Emma Goldman le dénonçait déjà en son temps.
Par contre prétendre que toute cette question serait déjà résolue depuis longtemps dans les classes populaires me semble une idéalisation bien peu en rapport avec la réalité. Partir de la "morale" sexuelle des classes populaires est un point de départ intéressant à condition de ne pas l'idéaliser non plus. Répondre à ce commentaire
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Houx23 31-12-06
à 16:06 |
Re: Re: Luttes des sexes: l'instrument d'occultation de la lutte des classesNous sommes complètement d'accord, Anonyme. Pas d'idéalisation. Mais stop à la diabolisation de la populo par les curé(e)s du féminisme à maman. On nous a importé cette "guerre des sexes" comme aujourd'hui d'autres veulent importer la prétendue "guerre de civilisations". Et pour les mêmes raisons: diviser le peuple en deux pour qu'il ne puisse jamais s'unir. A propos du sexisme, je constate Répondre à ce commentaire
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Houx23 31-12-06
à 16:26 |
Re: Re: Re: Luttes des sexes: l'instrument d'occultation de la lutte des classesque la représentativité autoproclamée des petits-bourgeois droits-de-l'hommistes atteint des sommets. A ce sujet comme sur d'autres, les analyses se résument le plus souvent à de la "nalyse" de bourgeois, faite par des bourgeois et pour des bourgeois. Fort heureusement, les femmes des classes laborieuses (et non pas les "filles" ou "petite-filles" d'ouvriers embourgeoisées à la sauce communautariste) ne portent généralement aucun intérêt à cette litanie. En attendant que nos camarades bourgeoises daignent enfin voir les crasseuses d'en bas avec un peu d'objectivité: elles ont beaucoup à (dés)apprendre des supposées victimes à qui elles donnent des leçons depuis trente ans. Enfin, la question antisexiste arrêtera de marcher sur la tête. Mes excuses pour cette parenthèse (à peine) éloignée du sujet. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 31-12-06
à 18:32 |
Re: Re: Re: Re: Luttes des sexes: l'instrument d'occultation de la lutte des classesAu sujet du mépris et de la condescendance des bourgeois vis à vis de la sexualité des classes laborieuses, il n'est que de voir le "paternalisme" ( qui provient aussi bien des femmes que des hommes lorsque le pouvoir est en jeu ) des abolitionnistes à l'égard des prostituées qui rappellons-le tout de même sont composées essentiellement de femmes issues des classes populaires et de femmes étrangères provenant des mêmes milieux.
Alors que chez les prostituées non repenties on ne dénote aucun discours puritain, ce discours bourgeois se retrouve essentiellement chez les abolitionnistes qui défendent bec et on ongles le caractère "sacré" du sexe et en lui donnent une importance supérieure au droit à la vie. Le féminisme bourgeois qui tient encore le haut du pavé n'est plus écouté par grand monde, surtout pas par les femmes des milieux populaires qui ont bien compris que son verbalisme outrancier n'est qu'une façon d'instrumentaliser leur situation de femmes des milieux défavorisés : dans les années 70-80 ce qu'on appelle aujourd'hui féminisme et qui alors s'appellait "mouvement des femmes" représentait un véritable mouvement social. Il n'est devenu aujourd'hui qu'un lobby sans militantes, parce que les femmes des classes populaires l'ont laissé tomber, ne s'y reconnaissant plus. Répondre à ce commentaire
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thomaslut 02-01-07
à 20:08 |
Re: Re: Re: Re: Re: Luttes des sexes: l'instrument d'occultation de la lutte des classesIl n'est pas que chez les bourgeois que l'on observe les mouvements abolitionnistes vis à vis de la prostitution. Membre actif de l'association "les putes" (www.lesputes.org), les travailleuses du sexe sont autant victimes des mouvements féministes actuels comme celui de Marie-Victoire Louis, des politiciennes (Ségolène Royal, Arlette Laguiller et Le pc ont refusé de nous recevoir pour écouter nos revendications), des religieux (en tous genres), et surtout des violences policières perpétrées sur les lieux de prostitution. L'abolitionnisme coûte en moyenne 125 euros par jour de pv aux filles qui travaillent au bois de Vincennes. La semaine dernière, une prostituée Lilloise entrait en procés pour viols contre 3flics qui l'avaient menacé de condamnation pour racolage passif (peine encourue de 3750 euros d'amende et 2mois de prison ferme...). Donc vous conviendrez que toutes les couches sociales sont plus ou moins abolitionnistes car elles ne comprennent pas la prostitution. Pire, au lieu de nous écouter (nous sommes un mouvement femme-transpédéguines), on nous rabbat au rôles de délinquants, de pervers, d'inadaptés sociaux... J'ai déja rédigé plusieurs articles sur les métiers du sexe sur ce forum que vous pouvez retrouver facilement.
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Houx23 02-01-07
à 20:36 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Luttes des sexes: l'instrument d'occultation de la lutte des classesCertes, les bourgeois ne sont pas les seuls à penser, dire et faire des conneries. Mais quand on sait que la bourgeoisie passe son temps à dominer, exploiter et donner des leçons au bon peuple (c'est-à-dire nous-mêmes), il est bon de réaffirmer que les "morales populaires" (dans leurs diversités, leurs oppositions) n'ont rien à envier aux morales bourgeoises. Si je dis cela, c'est avant tout pour les oreilles des classes moyennes (cette classe qui a toujours le cul entre deux chaises: l'idéologie petite-bourgeoise en tête mais le compte en banque d'un prolo pas trop mal loti). Car les prolos et sous-prolos, comme il a été dit plus haut, ne sont pas dupes de l'escroquerie.
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hellios 07-01-07
à 01:52 |
...test 1 2 3 rien du tout. ( faîtes pas attention a ce commentaire) Répondre à ce commentaire
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Anonyme 28-04-07
à 09:41 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Luttes des sexes: l'instrument d'occultation de la lutte des classesذلبيطسيطقيفغ لببيي ذررل Répondre à ce commentaire
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Anonyme 28-04-07
à 09:41 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Luttes des sexes: l'instrument d'occultation de la lutte des classesحيواناتRépondre à ce commentaire
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Anonyme 28-04-07
à 09:42 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Luttes des sexes: l'instrument d'occultation de la lutte des classesحيواناتRépondre à ce commentaire
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delphine314 28-04-07
à 13:31 |
Re: Après les Bonobos, les Na, nouvelle référence des bobos radicaux.ok avec toi thomas : ça passe aussi par la libido, je dirais même plus avant-tout par la libido, subversion des subversions parmis les bien-pensants, millénaires de repères judéo-chrétins. Par contre c'est vrai dans les milieux populaires, c'est un peu différent, mais pas tant que ça non plus, tous dépend lesquels....Quand à lutte des sexes pour occulter luttes des classes, alors là, c'est archi-faux, enfin c'est mon point de vue
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delphine314 28-04-07
à 13:41 |
Re: Luttes des sexes: l'instrument d'occultation de la lutte des classesle salut humain viendra d'en bas, oui, je voies pas l'antagonisme avec le texte....luttes des sexes : instruments d'occultation de lutte des classes, non en lien avec ce texte y a aucune théorie de ce genre à en tirer, tu ne dois pas être quelqu'un qui observer beaucoup le terrain... féminisme bourgeois? Mais il y a beaucoup de prolos qui se foutent royalement de la lutte des classes, qui n'adhèrent pas...Ou peut-être que tu ne tiens compte que de la société occidentale avec la supprématie de la lutte des classes
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ibubolo 28-04-07
à 13:44 |
après la lutte, la femme donne du réconfort au soldatune fois, je parlais avec des cntistes qui affirmaient que de toute façon, une fois la lutte de classe arrivée à son terme, la femme s'en trouverait automatiquement émancipée... hum, hum...
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delphine314 28-04-07
à 13:49 |
Re: Luttes des sexes: l'instrument d'occultation de la lutte des classesmais au final, les débats ne sont pas complètement opposés.... Thomas, que connais tu de la queereaction en France? je ne connais que queeraction.org et leur mail, mais d'autres mouvement moins underground mais efficaces comme queeruption, gayshame, gentertrouble... Répondre à ce commentaire
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delphine314 28-04-07
à 13:58 |
Re: après la lutte, la femme donne du réconfort au soldatHa oui, le repos du guerrier... qui transcende qui, c'est ça non? les CNT-istes? pas trop mon truc ( rapport au texte prenons le maquis Rasaska, faute, sûrement). Mon avis : le féminisme est anarchiste, dans l'action
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à 17:05