L'En Dehors

Lu sur : De Vrije « Fré Boerema, l’un des dernier anarchiste hollandais ayant été actif durant le dernier conflit mondial vient de fêter ses quatre-vingt dix printemps le 21 avril.

Malheureusement, ce jour festif a été assombri par la maladie de son amie Matty, devant rester alitée, ce qui n’a malgré tout pas enlevé la bonne humeur de Fré, bien connue, et due sans doute à son origine du nid d’anarchistes de la ville Groningen. (Photo : Matty et Fré Boerema au Pinksterlanddagen 2004)

Son père Simon était déjà énergiquement engagé dans l'Association des Socialistes Libres, résolument remuant au niveau local, et la force motrice de l'hebdomadaire anarchiste, L'Ouvrier (De Arbeider).

Evidemment, dans de semblable famille, Fré refusât de faire sa conscription militaire et il fit dix mois de prison. Il eu plus tard un magasin de vélo et était réparateur-mécanicien, mais son « Grand amour » comme cela ce disait à l’époque, c’était le spectacle.

Au début de la deuxième guerre mondiale, il créât sa propre revue amateur, le Grono-Cabaret, où l'humour, le chant, la danse et la musique étaient les seules armes.

Le premier spectacle – provocateur – de février 1941, s'appelait « J’aime les Pays-Bas ». Dans celui-ci, une plaisanterie très risquée de Fré critique et dénonce les intentions véritables de la soldatesque allemande.

Le succès est évidemment retentissant, et à force de spectacles et de pamphlets, il est prévenu de son arrestation imminente – qui n’a jamais eu lieu, puisque à chaque fois prévenu par son « public » – étant donné que les Allemands eurent échos des activités de cet « énergumène ». Fré en revanche jouât à cache-cache avec eux.

Après la guerre, il fit immédiatement partie de la renaissante Association Anarchiste de Groningen, et dans divers « rôles principaux » – L'usage et le Plaisir –, pour en rappeler son utilité et aider à des réalisations concrètes.

Il garde aussi des poupées dans son armoire à souvenir, celles classique de Jan Klaasen et Katrijn (Couple de marionnette, qui appel typiquement le « Sloophaap », le Guignol hollandais, avec comme autre personnage « De Général », le pandore de service, etc.) avec lesquels il a été présent à partir du début de la guerre jusque dans les années quatre-vingts au Pinksterlanddagen, excepté durant la période des années cinquante et soixante où il avait émigré en Australie. Fré a toujours participé activement au camping anarchiste de l’Appelscha.

Durant les Pinksterlanddagen, il y est venu jouer des pièces de théâtre, surtout dans les années soixante-dix. Fré est le dernier déclamateur du mouvement, avec l'art également de celui de proposer des poèmes et des textes poétiques. Pendant le Pinksterlanddagen de 2003, lors de la fête anniversaire des soixante-dix années d’existence de celui-ci, Fré y a donné pour la dernière fois une représentation et déclamé de mémoire L’acte de Carel Steven Adama van Scheltema (Socialiste – individualiste –  critique, poète lyrique, dramaturge Hollandais (1877-1924). »

Si tu veux lui écrire une petite carte postale, ainsi qu’à Matty :

Fré Boerema en Matty

Bellingeweer, 17
9951 AM Winsum

HOLLAND