--> Licenciée en 2004 par Arcade, symbole de la précarité dans l'hôtellerie, elle passe ce matin aux prud'hommes.
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Libération : "Chaque vendredi soir, c'est le même remue-ménage. La nappe, le pinard, les gobelets en plastique, les clients de l'hôtel qui froncent les yeux et qui hésitent. Chaque fois, le «Collectif de solidarité avec Faty» investit, «au hasard et en fonction de notre humeur», le hall d'un hôtel du groupe Accor. Ils réclament la réintégration, chez son sous-traitant Arcade, de Faty Mayant, une femme de ménage licenciée il y a un an. «Quand on arrivait avec nos tracts et nos sifflets, on se heurtait aux réactions hostiles des clients. Maintenant on leur offre un verre, on leur parle... Ils nous écoutent parfois», rapporte Elsa (1), membre du collectif. Ils plient les gaules vers 22 heures. «Et nous mettons un point d'honneur à ramasser les miettes après notre passage.»
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