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Extrême droite catholique en procession contre l'avortement
Lu sur Indymédia Paris : "Trente ans après la légalisation de l'avortement, les partisans du retour à l'ordre moral ont processionné à Paris de la place de l'Opéra jusqu'au pied de la basilique du Sacré Coeur le dimanche 23 janvier. Près de 4000 personnes ont suivi l'appel du collectif "30 ans ça suffit" pour lequel l'avortement est une catastrophe impie trente fois pire que le tsunami qui a ravagé l'Asie du sud ; tout est bon pour frapper les esprits, y compris les comparaisons sans rapport.


Dans le pieux cortège se côtoyaient Renaissance catholique, Sos Tout-petits, Laissez les vivre, SOS futures mères. Le Bloc identitaire, l'Action française et quelques militants du Front national jeunesse complétaient cette assemblée de bons copains. La manifestation-pèlerinage fut donc l'occasion d'une promenade dominicale d'une extrême droite chrétienne très bien organisée avec un service d'ordre bien visible. En cette froide journée d'hiver, les bannières des croisés et des monarchistes ont flotté au vent et on a pu voir onduler le sacré coeur de Jésus sur fond tricolore, celui des Vendéens orné de fleurs de lys, l'image de la Vierge Marie ainsi que le drapeau de Solidarnosc. Cette présence polonaise est peu surprenante : Lech Walesa avait considéré l'attribution du Prix nobel de la Paix 2003 à Shirin Ebadi comme une "grande erreur" pour lui préférer la candidature de Jean Paul II. Le Centre Charlier est aussi présent, aisément reconnaissable à son drapeau arborant la trinité aux allures pétainistes "Patrie Dieu Famille". Quant à l'Ordre de Malte, il assurait l'infirmerie.

Parmi les pèlerins, SOS Tout-petits faisait partie des plus expérimentés et des plus rigoureux dans l'expression de la soumission aux dogmes catholiques : ce ne furent que chants et prières du début à la fin de la manifestation. Entonnant les "miserere des enfants" devant l'Opéra, ils poursuivent peu après par un "Dieu nous te voulons" pour finir par des Ave Maria à l'approche du Sacré Coeur, certains manipulant obsessionnellement des chapelets. L'Action française appelait à une marche aux flambeaux, ce même jour, en mémoire de Louis XVI raccourci 212 ans auparavant à deux jours près.

Dans la foule, on brandit des pancartes où on estime qu'"avorter c'est tuer" et on déclare la guerre aux laboratoires pharmaceutiques ("RU 486 Halte aux labos qui tuent"), on se risque à l'humour ("Avorter pendant la grossesse nuit gravement à la santé de votre enfant"), on procure des conseils hardis ("Si tu veux la paix, défends la vie", inspiré de "Si vis pacem, para bellum") et on prononce des menaces à peine voilées : "Si nous nous taisons les pierres crieront". D'autres slogans jouent sur les sentiments maternels en remerciant les mères ("Maman merci pour la vie") ou en les mettant en garde ("Maman mon corps m'appartient"). On comprend mieux ici les objectifs visés par les associations de "protection" et d'"assistance" aux mères en détresse : les convaincre coûte que coûte de ne pas avorter, cette honte fille de l'impiété contemporaine. Mais les manifestants ont su inscrire leur fanatisme antiféministe dans un cadre politique par l'exhibition d'une banderole qui est aussi un programme : "Nous voulons le statut de l'embryon". Devant cette réduction de la femme à la fonction de procréatrice, une observatrice propose de brandir sa plaquette de pilules contraceptives en guise de protestation.

La composition des manifestants était loin d'être limitée à des individus âgés et nostalgiques des valeurs d'antan. De très nombreux jeunes adultes, adolescents et enfants, aussi bien filles que garçons, participaient avec enthousiasme au rejet de l'avortement. C'est un étrange sentiment d'observer des adolescentes honnir l'IVG comme on clame gaiement son attachement à telle chanson, aveugles à cet ensevelissement de leur liberté de décider si elles veulent des enfants ou pas et, si oui, de choisir quand et avec qui en avoir un et combien. Plus loin, ce sont deux adolescents, des garçons chefs d'enfants de coeur, qui s'entretiennent sur la respectabilité, ou plus exactement sur l'affichage public, de la saoulerie. L'un sermonne son frère d'arme et le condamne vivement de s'être "bourré la gueule devant les enfants de coeur". En sa qualité de chef de coeur cela n'aurait pas dû paraître devant les plus jeunes. L'autre ne peut que faire acte de contrition et admet le conseil du premier de s'"excuser devant le père". Le blâme ne porte pas sur le fait d'avoir abusé de la boisson mais bien sur le fait que cela a été vu par les plus jeunes.

Toutefois, si le défilé ne fut qu'une interminable et dangereuse profession de foi antiféministe, le salut est venu des riverains habitant dans les immeubles qui jouxtaient le saint cortège. Dans les rues Cadet et de Rochechouart, les croisés ont reçu pour seul encouragement des jets d'eau fort vivifiants pour une température aussi basse. Peu après, au bout de l'avenue Trudaine, la contestation venue des balcons a pris un tour encore plus rassurant sur l'isolement idéologique des manifestants : un homme tend un poing méprisant en direction de la cohorte de fachos, le pouce vers le bas, pendant qu'une femme fait de même sur un balcon qui lui fait face. Plus extraordinaire et jouissif, deux jeunes femmes sur un balcon voisin tendent cette fois leur majeur à la clique de puritains venus dicter le décent et le respectable à l'aune de leurs interdits sexuels. En bas, une France blanche, raciste et catholique intégriste ; en haut, des citoyennes rebelles, fières des luttes passées et conscientes que le combat doit continuer car les acquis ne sont jamais définitifs, toujours remis en cause par l'oppression religieuse qui entretient une culpabilisation sexuelle nécessaire à sa pérennité.

Des heurts verbaux et gestuels similaires ont pu être observés tout au long du parcours et la tension s'est accrue jusqu'à la rue de Steinkerque qui mène au Sacré Coeur, sorte d'ascension ultime du Golgotha. La rue de Steinkerque est étroite et, du haut des fenêtres, toute la largeur de la rue est accessible. C'est ce qu'ont compris plusieurs riverains qui ont consciencieusement arrosé les processionnaires. A chaque salve d'eau fraîche, les pénitents lançaient de haineux "assassins" (car défenseurs de l'avortement) ou d'hypocrites "Jésus t'aime". Soit, mais il est des amis dont on se passe bien... Sous le déluge mécréant, un membre du service d'ordre tente d'organiser la protection des pèlerins tout en conservant religieusement un chapelet dans sa main, sorte d'amulette impuissante contre les bassines renversées sur leurs têtes.

Mais le compte rendu de cette manifestation venue du fond des âges ne serait pas complet sans la relation de la stratégie étonnante adoptée par les forces de police. Habituellement, quelque soit le thème du défilé, celui-ci est précédé et suivi par des voitures de police tandis que des CRS sont parqués en divers points du trajet dans des rues adjacentes ou parallèles. Ils se déplacent donc au rythme de l'avancement de la manifestation par l'utilisation des rues proches. Ici rien de tel mais une présence policière omniprésente du début à la fin à tel point qu'on aurait difficilement mieux escorté les manifestants. Du début à la fin, des CRS casqués et armés ont encadré le défilé et se sont aussi parfois déplacés sur les trottoirs le long du trajet, semblant assurer une protection inutile face à une opposition inexistante. Ce dimanche, aucune contre manifestation n'était présente et rien ne pouvait donc menacer le bon ordre du cortège. La portion finale du parcours, dans la rue de Steinkerque, a même donné lieu à une ahurissante disposition des CRS qui précédaient les manifestants de quelques dizaines de mètres. La police ouvrait donc le chemin à l'extrême droite catholique en direction de la place Saint-Pierre située au pied de la butte de Montmartre. Une explication serait très souhaitable sur la décision des forces de police d'accorder un traitement aussi privilégié à ces paroissiens réactionnaires.

Le défilé du collectif "30 ans ça suffit" a réussi à mobiliser l'extrême droite catholique et uniquement elle. Le vrai bilan de l'évènement est que l'ensemble des forces concernées étaient présentes c'est-à-dire que la capacité du collectif à rassembler contre l'IVG est nulle en dehors de ces organisations. L'essentiel des partisans du retour à l'ordre moral étaient dans la rue ce dimanche, ce qui constitue en fait des troupes bien faibles par rapport à tous ceux attachés au rejet du machisme, à la libération des femmes, à la contraception et à l'avortement. Les réactions courageuses et énergiques des riverains ont été une garantie rassurante sur l'isolement des manifestants. Les partisans de la femme au foyer qui ne reçoit sa raison de vivre que de ce que son ventre produit, demeurent une frange ultraminoritaire dans une société qui sait rejeter avec force les diktats religieux antiféministes.

Jocelyn Bézecourt
Ecrit par libertad, à 13:28 dans la rubrique "Extrême-droite".

Commentaires :

  Sirius
17-04-05
à 20:26

Sans

Que de haine et d'injures dans cet article. Vous n'avez donc aucun arguments susceptibles de nous montrer que la raison serait de votre côté. Fanatisme ? Qui est fanatique ? Fanatique de l'avortement ! Fanatiques de l'anti-avortement ! Liberté ? Une femme qui avorte est-elle plus libre qu'une femme qui n'avorte pas ?
Répondre à ce commentaire

  alphabet
06-05-05
à 23:38

Re: Sans

Une femme qui choisit d'avorter est aussi libre qu'une femme qui choisit de ne pas avorter ! Si vous ne voulez pas avorter, libre à vous ! Si JE veux avorter, libre à moi ! Vous n'avez en aucun cas le droit de me dicter ce que je fais.... La haine n'est pas dans l'article, mais dans les choix liberticides de ceux qui défilaient : vous pouvez avoir 20 anfants si vous le voulez, les impôts que je paye vous aident à les éléver (ce n'est pas un reproche). Je ne vous en empêche pas, bien au contraire. Alors, laissez moi en avoir qu'une si c'est MON choix.
Répondre à ce commentaire

  gilarman
24-05-05
à 13:17

quelqu'un pourrait-il m'expliquer…?

Il est intéressant, votre article - mais, à y regarder de plus près, il y a 2-3 petites choses que je ne saisis pas bien.

Par exemple, vous répétez (comment dites-vous…? "Obsessionnellement", c'est ça? :-) qu'il ne s'agissait là que de "réactionnaires fascistes dépassés, nostalgiques, isolés"…alors même que, et c'est vous qui le dites, il y avait là vieux, jeunes, femmes, hommes, enfants, handicapés…tout le monde ensemble, pas de ségrégation : une façon de faire que vous devriez encourager, non?

Cela me semble tout aussi logique que, sur tel autre article de ce site, la dénonciation des extrémistes réactionnaires opposés au droit des femmes infiltrés près du gouvernement : Clara Gaymard (disparue depuis…) et…Bernadette Chirac. Soit…2 femmes.

Autre chose : vocabulaire, ton, expressions, mises en garde : vous voulez nous persuader tous que cette manifestation n'était rien qu'une horde de fascistes violents, extrémistes, menaçants…

(ah, oui, au fait : "les pierres crieront", ça veut pas dire "les pierres voleront" :
"marchant devant et derrière lui, couvrant la route de leurs vêtements et criant à haute voix: « Hosanna au fils de David; béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! » — « Faites taire ces enfants, qu'ils ne crient pas ainsi devant vous, » lui disaient les Pharisiens, et il répondait : « S'ils se taisent, les pierres crieront . Matt. XXI, 9, 16; Luc, XIX, 39, 40.")

…et prêts à en venir aux voies de fait…or, quand vous passez de l'interprétation et de la propagande à l'exposition objective des faits (ce dont je vous félicite : certains n'en prennent même pas la peine), que voyons-nous? Des gens qui marchent dans les rues, en famille, en chantant et en priant, armés de…chapelets. C'est dangereux, un coup de chapelet.

Par contre, vous évoquez "les réactions courageuses et énergiques des riverains" : seaux d'eau, gestes violents, doigt… (devant les enfants présents dans le cortège : c'est ce que, sans doute, vous appelez du respect d'autrui ?). Tout ça du haut de leurs balcons, sur des familles de toute évidence peu aptes à répliquer de façon violente ou agressive (pas de barres de fer, pas de pneus enflammés, pas de cocktails molotov…) : où est, dites-moi, le courage? Ce serait très gentil de votre part de me le préciser : j'ai longuement réfléchi, je n'ai pas trouvé.

En plus, cela fait mauvais genre et vous décrédibilise totalement : vous avouez vous-mêmes que les seuls arguments que vous avez à apporter sont : des cris, des gestes violents, des jets d'eau, des vociférations. C'est maigre, comme argumentaire ; pas très "réfléchi" ; et je n'en ai trouvé aucun autre sur votre site et dans vos articles. ça me semble très éloigné de la conception que j'ai de la réflexion poussée, appuyée, argumentée, convaincante.
Excusez-moi de vous le dire ainsi, mais face à ceux développés sur tels forums que vous citez pour les dénigrer (en invitant à les visiter "en se bouchant le nez"), vous disposez là de bien piètres réponses.

Ce qui est amusant aussi, c'est lorsque vous évoquez, face à cette manifestation, "une opposition inexistante".
A se demander de qui vous voulez parler juste après : "capacité à rassembler nulle" , "des troupes bien faibles"…?
"l'isolement des manifestants"? N'avez-vous pas, sur ce site, et d'autres, qui lui sont liés, prévenu de cette manifestation, relayé l'information, appelé avec enthousiasme à venir contre-manifester pour aligner face à ces "fascistes" des "milliers" d'opposants? Vu comme ça, et d'un point de vue extérieur qui se veut objectif, ce constat d'"opposition inexistante" ressemble fort à un aveu d'impuissance. Objectivement. Non?

En toute objectivité, et en attendant vos explications -
Gilarman d'Insse-Prezours
Répondre à ce commentaire

  gilarman
06-06-05
à 17:03

...tiens, tiens...

Et ce qui serait encore plus intéressant, c'est de mettre en relation vos articles qui traitent du même sujet - c'est chose faite : en voici un de ce même mois de janvier :

"Plusieurs milliers de personne ont défilé, le 15 janvier, à Paris de la place de la République à l'Opéra, pour célébrer le trentième anniversaire du vote de la loi Veil autorisant l'IVG.Ultra conventionnelle cette manifestation a pu paraître un peu terne au regard des enjeux posés par la question du droit à l'avortement. En France, on assiste au retour sur les trottoirs des intégristes qui égrènent, devant les centres d'IVG, leurs chapelets de haine. Au Parlement la droite remonte sans arrêt à l'offensive comme lors du récent débat sur l'amendement Garraud. Le tabou social est immense, les procédures d'accès aux interventions sont très longues, l'information en direction des plus jeunes est loin d'être au niveau, enfin les associations sont victimes des coupes budgétaires sur les subventions. L'Europe est également le théâtre d'une bataille sourde sur le sujet, l'avortement étant un sujet qui divise profondément, et depuis très longtemps, les Etats membres. Ajoutons à ce funeste tableau que la récente campagne électorale aux Etats-Unis a montré que la lutte des Femmes à disposer de leur corps et de leurs désirs était loin d'être gagnée.

Aujourd'hui, alors que les menaces sur l'IVG ici et ailleurs sont nombreuses, la mobilisation parisienne a certes été plus importante que lors de la catastrophique manifestation pour les droits des femmes du 8 mars dernier, mais on sentait ça et là que l'ambiance n'était pas au rendez-vous et ce malgré le travail réalisé par les associations organisatrices.

C'est dans un froid glacial que le cortège s'est ébranlé vers 14h45, emmené par un carré de tête constitué par les militantes historiques de la lutte. Juste derrière, les caméras de télévision et autres agences de presse s'arrachaient, comme à l'habitude, les déclarations des quelques politiques qui avaient fait le déplacement. On distinguait également dans la foule quelques délégations européennes, belges notamment pays ou l'essentiel des pilules contraceptives n'est plus remboursé depuis le 1 er janvier 2005."
...
"Cette manif a été un succès de mobilisation, mais, à mon avis, compte-tenu des menaces qui pèsent sur ce droit conquis de haute lutte voilà 30 ans (c'était un anniversaire !), j'ai trouvé personellement qu'il y avait bien peu de jeunes. Peut-être considèrent-elles/ils que cela va de soi, que le droit à avorter, à disposer de son corps, est un droit normal, bien établi, un "droit acquis" ? ? ?"
...
...
Notez le très intéressant "il y avait très peu de jeunes". Alors, redites nous un peu ça : qui se perd en combats dépassés?
Entre cet article, le précédent, la comparaison que vous ne manquerez pas de faire, et quelques commentaires...Vous en pensez quoi, maintenant? :-)
Répondre à ce commentaire

  decad-act
12-01-06
à 18:44

Re: ...tiens, tiens...

ce que j'en pense personnelement, c'est que ce dont tu parle sont des guerres de chapèles ( pardonne la métaphore ), sans interet.

Et que la question est " comment pouvez vous vous prétendre pour la liberté de la femme alors même qu'aucune loi n'oblige les femmes à avorter,et que VOUS en voudriez une qui les en empêche ?".

C'est la seule question idéologique digne d'interet qui puisse être posée entre nous ( féministes et libertaires ) et vous ( je récapitule brêvement : patriarches et autoritaires )

Patriarche car on sait ce que les gens du FN, les pro-life et autre " sos tout-petits " veulent, malgré leur appel à " l'unité " : une société où l'homme dirige ( comme la bible l'appele d'ailleurs de ses voeux depuis la génèse jusqu'aux dernières lignes du nouveau téstatement ),

et autoritaires car vous n'encouragez pas seulement les femmes à garder leurs enfants et ne pas céder à l'avortement mais voudriez une loi leur interdisant.

Vous êtes d'ailleurs bien contradictoires, beaucoup d'entre vous sont contre l'immigration ( abusive dirons nous pour les moins farouche d'entre vous ) venant de tout ces pays n'ayant pas réglé leur transition démographique, et contre l'avortement, alors même que chaques jours il y a de plus en plus d'étrangers dans le monde.

La pillule, au moins, amis intégristes, goutez-y, avant de dire que ce n'est pas bon.

Répondre à ce commentaire

  decad-act
12-01-06
à 19:02

tiens tiens aussi.

oh, tiens, voici l'une des choses qui font que je ne pourrai sans doutes jamais être ni chrétien ni contre l'avortement :

génèse, chap 3, verset 15 :

" [ L'éternel Dieu dit ] à la femme : je rendrai tes grossesses très pénibles, C'est avec peine que tu accoucheras, Tes désirs ( se porteront ) vers ton mari, Mais il dominera sur toi.

Il dit à l'homme : Parceque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger, le sol sera maudit à cause de toi."

et puis je n'ai pas envie de me fatiguer à refaire du cathéchisme pour appuyer nos idées, les exemples d'appel à l'homme à dominer sa femme, ou éxplicitant que la femme n'a été faite que pour l'homme et qu'elle est son moyen d'étendre son influence me semble tout à fait absurde.

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  Nem
23-01-06
à 15:59

Re: tiens tiens aussi.

Il est toujours intéressant de voir que vous faites un effort pour soigner vos références. Félicitations. La manif anti-ivg, pro-life, pro-chapelets, pro tout ce que vous voulez n'est pas un manifeste contre les droits de la femme, contre la femme au travail, ou contre la terre entière comme vous tentez toujours de le faire croire, nous essayons de faire reconnaitre qu'un enfant existe en tant qu'individu, y compris dans le ventre de sa mère, qu'il souffre lorsqu'"on"décide de le supprimer. Il n'est pas un formulaire, il n'est pas la propriété de quiconque, il n'est même pas de la volonté de ses parents et j'entends par là qu'il n'esiste pas parceque ses parents le désirent. Il existe physiquement et psychiquement. Il n'y a ici aucune revendication prosélytique. Si certaines femmes n'acceptent pas leur condition de mère c'est un autre débat, si elles ne veulent pas avoir d'enfant, c'est un autre débat. Dès lors qu'elles ont un enfant dans leur ventre, c'est leur sang, leur chair, leur difficulté peut être, mais surement pas ce corps éranger sur lequel on aurait droit de vie ou droit de mort. Nous ne sommes pas les machistes sexistes que vous dénoncez. Beaucoup d'assoc présentes ont pour but d'acceuillir les femmes qui ont avorté, ainsi que celles qui décident de garder leur enfant puisqu'il n'est un mystère pour personne qu'elles sont souvent seules face à ces difficultés lorsqu'elles surviennent. Nous ne faisons pas la morale, je regrette que ceux qui nous traitent de fachos soient les premiers à vouloir "supprimer". Nous voulons montrer qu'il y a une alternative à ce recours ultime qu'est l'avortement et que cette alternative n'est pas assez défendue.

Répondre à ce commentaire

  blance
23-01-06
à 21:54

Re: Re: tiens tiens aussi.

Merde à Vauban !
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  detred
23-01-06
à 23:20

Re: Re: tiens tiens aussi.

et quel est l'alternative à l'avortement?
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  Aleister Hillay
24-01-06
à 21:06

Re: Re: Re: tiens tiens aussi.

La contraception.
Répondre à ce commentaire

  detred
24-01-06
à 22:14

Re: Re: Re: Re: tiens tiens aussi.

je voulais dire, une fois que tu es enceinte d'un enfant que t'as pas voulu, accidentellement, quelle alternative à la contraception?
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  MwanaMuke
24-01-06
à 22:54

Re: Re: Re: Re: Re: tiens tiens aussi.

L'alternative ? L'avortement clandestin dans une arrière cuisine, avec une aiguille à tricoter, dans une mauvaise hygiène, avec des risques de maladie, de blessures irréversibles, de stérilité, voire, dans certains cas, de mort.



Répondre à ce commentaire

  Nem
25-01-06
à 18:29

Re: Re: Re: Re: Re: Re: tiens tiens aussi.

Les horreurs dont tu parles ont existé et ont été un déclencheur de l'élaboration de la loi Veil, je ne les conteste pas. Dans le texte de la loi Veil, il est bien spécifié que l'avortement, ce mot me fait vomir, est une solution ultime après que toutes les possibilités pour garder l'enfant ont été envisagées. La mère doit avoir été informée des méthodes employées, tu parles des aiguilles à tricotter mortelles pour la mère, est ce que tu sais que ce sont des aiguilles similaires qui déchiquètent le foetus ? Dois-je vraiment faire un dessin pour montrer comment un foetus de 8 semaines ne peut pas sortir facilement du ventre de la mère et que toutes sortes de...mécaniques et de chimies sont employées pour que ce soit plus "supportable" pour la mère. Si on imagine un instant que le foetus ressent quelque chose, et personne ne contestera que c'est le cas, comment réagit-il à l'approche des crochet ? La mère ressent ses crispations. On le dit aux femmes qui vont avorter ? Ce que je condamne fermement, c'est qu'à un drâme, une femme ne désire pas l'enfant, on surenchérit par un autre drâme, l'avortement. Dans le cas de conservation de l'enfant, sa vie est peut être difficile, très difficile, mais lorsque autour de la mère, la société la soutient vous n'imaginez pas la joie qu'elle en tire. et je ne parle pas des cas ou ca se passe bien. Lorsqu'une mère avorte, aussi affreuses soient les raisons pour lesquelles elles le font, ils est toujours difficile pour elle de l'accepter. C'est une des raisons qui passionne ce problème. C'est irremédiable. On ne peut pas revenir en arrière. Le sentiment de culpabilité ne vient pas des assocs anti ivg, il vient du paradoxe pour une mère d'avoir un enfant et de ne pas le mettre au monde. Ce n'est pas réduire les femmes à des poules pondeuses que de dire que ce sont elles qui mettent les enfants au monde.

Voici 2 problèmes et l'alternative à laquelle je faisais allusion:

1/ D'un point de vue concret, il y a des avortements qui servent de contraceptifs et ceux là augmentent. Ils sont inadmissibles. Il y a des méthodes contraceptives qui ne détruisent pas de foetus.

2/ Lorsqu'il s'agit d'une situation difficile, il est nécéssaire de soutenir la mère en faisant tout pour qu'elle garde son enfant. Même contre son avis. On peut ne pas considérer que le rôle social de l'Etat est de protéger ses habitants. Mais c'est ce rôle que je défends. Et quand on voit les sequelles psychologiques et physiques que laisse un avortement, ce n'est pas une solution. Le 2ième problème est donc qu'on ne soutient pas assez les mères et qu'on ne les prévient pas assez des conséquences. Un avortement n'est pas inodore ! Il y a trop de mensonges dans les soit-disants "bienfaits" de l'avortement !

Une alternative est de favoriser les structures d'acceuil pour les mères. De promouvoir l'acceuil de l'enfant plutôt que sa suppréssion. Une dernière chose : s'il s'avère dans l'histoire que ceux qui tente d'empècher les avortement ont tort, on aura permis au pire à des enfants de naitre et de mener parfois une existance diffivile, parfois heureuse, parfois tous les cas possibles. S'il s'avère dans l'histoire que les partisants de l'avortement, c'est péjoratif comme terme je l'accorde, ont tort : ( cad un foetus est un être humain et a droit de naitre), ce sera le plus grand génocide de l'histoire. Pardon d'être si dur pour les femmes qui auront eut la patience de me lire !

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
25-01-06
à 18:33

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: tiens tiens aussi.

Pourtant dans III ChIV 16-19 (L26) Eryme dit à Phrysée : "Ce que j'avais ne n'appartient pas encore". (Juste avant la butte). Comme quoi.

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  punkcore
25-01-06
à 18:52

PTITE CHOSE

j ai lu tout les commentaires c vrai que l'ivg tue enfants mais quels avenir pour cette enfants eu accidentellements car il y a beaucoup de possibilité une soiree arroser le lendemain la futur mere ce rapelle pas du mec ou meme un viol..vous imaginez le gosse la mere ne l aimera moin que si il avait ete desiree il souffrira d un manque d'amour et il finira mal c sur .detred une alternative c l abandon tout aussi horrible le gosse sera traumatiser et arreter de dire que les gosses de la ddas son heureux j en connais ,c a partir l enfance qu'ils galere.Alors tout ca pour dire que je pense que les femmes ont le droits de choisir et que c magnifs sont debiles.Il faut savoir evoluer pas toujours bien mais ya pas le choix.salut les adeptes de la dictature.
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
25-01-06
à 21:02

Re: PTITE CHOSE

J'arrive en cours de route  mais cette phrase m'interloque :

<<Un foetus est un etre humain >>

Qu'est ce qu'un etre humain ? Quel est ta définition de celui ci ? Je dois dire que je suis curieux de la/les réponses que tu m'apporteras.

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
26-01-06
à 11:02

Re: Re: PTITE CHOSE

En son temps André de Tolède nous mettait déjà en garde : "Celui qui ne fut point était-il déjà ?"
Répondre à ce commentaire

  yop
26-01-06
à 12:09

Re: Re: Re: PTITE CHOSE

Dans la série "petite chose", je bondis aussi sur cette phrase "l'ivg tue enfants". Non, l'ivg ne tue pas des enfants, l'ivg tue des embryons. La première condition pour être un enfant est de naître. Ni un embryon, ni un foetus ne sont des enfants. Si on considère qu'un embryon est un enfant, alors on peut aussi considérer qu'un spermatozoïde est un enfant et on en arrive au délire où on accusera de génocide tout homme qui se fait une branlette.

Répondre à ce commentaire

  les marques du plaisir
26-01-06
à 12:10

Re: Re: Re: PTITE CHOSE

euh ... respect de la vie et peine de mort ? comment vous conciliez ça vous les "défenseurs de la foie" ( j'ai féminisé exprés pour rester politiquement correct hein ... )

oui l'avortement est un échec parceque les politiques de mise a disposition de la contraception sont sabotées depuis plus de 20 ans par les pouvoirs successifs sous prétexte de déficit de la sécu ( allez trouver une pilule prescrite et remboursée .... vous pouvez chercher longtemps ... ) , et ce sans que les mediato-féministes aient ouvert leur gueule de maniére audible ....

mais vous êtes contre la contraception aussi, parceque au fond vous n'êtes que haine du plaisir ......

Répondre à ce commentaire

  MwanaMuke
26-01-06
à 14:56

la liberté pour les femmes

« est ce que tu sais que ce sont des aiguilles similaires qui déchiquètent le foetus ? »

La différence fondamentale, c’est que quand l’avortement est pratiqué légalement par des médecins, il n’y a pas, en plus, risque d’infection du vagin, de perforation de l’utérus, de douleurs intenables et autres séquelles parfois très graves pour la femme.

 

Tu peux « entourer » une femme tant que tu veux et lui montrer toutes les possibilités qui existent pour conduire sa grossesse à terme, mais si une femme ne veut pas garder son enfant, elle avortera. Même si c’est illégal, même si c’est fait dans des conditions d’hygiène épouvantable, même s’il y a de très grands risques pour sa santé, même si elle risque d’être condamnée à la prison.

 

Interdire l’avortement en pensant qu’il n’y en aura plus, c’est totalement illusoire et c'est totalement méconnaître ce qui se passe dans la société. En interdisant l’avortement, tu rétablis la situation antérieure à la loi veil et toutes les horreurs qui y sont liées. Si tu es tellement prompt à éviter les séquelles psychologiques pour les femmes, fais au moins en sorte qu’elles ne vivent pas le restant de leurs jours avec les séquelles psychologiques et un handicap grave suite à un avortement clandestin. Si tu es tellement défenseur de la vie, fait au moins en sorte que les femmes en situation de détresse qui veulent absolument avorter, évitent de mourir.

 

Mais bon, au vu de certaines de tes phrases telles que « il est nécessaire de soutenir la mère en faisant tout pour qu'elle garde son enfant. Même contre son avis. », on ne peut que constater ton mépris le plus total pour les femmes que tu réduis à des sous-êtres dont il ne faut même pas prendre en compte l’avis. Et je ne relève même pas tes affirmations dogmatiques sur les séquelles psychologiques supposées de l’avortement, alors qu’il est bien évident pour toi que subir une grossesse suite à un viol, puis être incitée à garder l’enfant, n’entraînent pas de séquelles psychologiques pour la femme…

 

Alors considère les femmes comme des êtres humains à part entière, comme des adultes douées de raison et de discernement et laissent-les choisir ce qui leur convient le mieux. Les femmes ont le droit d’être aussi libres que toi. Le point de vue de chaque femme sur ce qu’elle fait de son corps n’a ni plus ni moins de valeur que le tien. C'est peut-être difficile à admettre pour toi, mais c'est comme ça en 2006 dans nos pays occidentaux. Et personnellement, je trouve ça très bien :-)

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  Nem
14-02-06
à 15:54

Re: la liberté pour les femmes

Il est stérile de répéter sans cesse que je considère les femmes comme des êtres inférieurs. Je suis  convaincu de la relation privilégiée entre la mère et son enfant dès la conception, je cherche à montrer que pour soulager là mère, il faut protéger l’enfant, tout comme l’inverse est vrai. Elles sont l'avenir du monde et c'est pourquoi ca me révolte de voir a quel point on peut leur mentir en leur faisant croire que l'avortement est un "droit" inodore et incolore!

Je vais répondre aux divers posts :

1/ Pourtant dans III ChIV 16-19 (L26) Eryme dit à Phrysée : "Ce que j'avais ne n'appartient pas encore". (Juste avant la butte) ** Ca reste une citation : "tu ne tueras point d'enfants, par avortement ou après la naissance"  Ex 20, 7. On est bien avancé !!

2/ "arreter de dire que les gosses de la ddas son heureux" : Je ne l'ai pas dit et personne ne le dit. Il s'avère simplement que certains ont une vie très heureuse. D'autres, peut être la plupart,  non. Faut-il avorter de tous ceux dont on suppose qu'ils seront malheureux ? Les Somaliens par exemple ? Les peuples soumis à la dictature ? Qui est on pour avoir un avis sur le prétendu bonheur de quelqu'un ? Début d'eugénisme ?

3/"Si on considère qu'un embryon est un enfant, alors on peut aussi considérer qu'un spermatozoïde est un enfant et on en arrive au délire où on accusera de génocide tout homme qui se fait une branlette." ** Petit cours de science : Un spermatozoïde seul ne sera jamais rien d'autre qu'une cellule. C'est la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde qui pourra donner un foetus. Tu peux te branler peinard !

En revanche j'ai lu et vu pas mal de choses sur les foetus et que rien ne différencie un foetus à 10 semaines d'un embryon à 16 semaines, si ce n'est la taille. Des organes apparaissent, il entend, il sent, il se nourrit, il comprend. Alors on peut polémiquer sur l'âge, il entend à 5 semaines...ou 4 on sait pas trop et avant ? Pour les furieux du technique : http://www.aly-abbara.com/livre_gyn_obs/termes/embryologie_2e_3e_semaines.html

à la fin de la troisième semaine son coeur bat : Quand est ce que c'est un être humain ? Quand il a conscience de lui ? Tous les adultes ne sont pas des humains alors ? S’il y a le moindre doute, et c’est le cas, on ne peut pas se permettre de faciliter autant ces pratiques meurtrières !

4/ Je suis farouchement opposé à la peine de mort.

5/ "La Liberté pour les femmes"

Les rêgles de la société sont là pour poser le cadre d'une vie sociale afin qu'elle s'améliore. Elles doivent s'appuyer sur l'histoire et se projeter vers le futur. Le "droit à l'avortement" ne projette pas la société vers le futur, elle la détruit en détruisant la notion d'humanité. Elle détruit l'humanité en s'attaquant aux plus petits et aux plus sésarmés d'entre nous, elle détruit l'humanité en privant les femmes de leur nature génitrice (Encore une fois je ne dis pas que femme=pondeuse, je dis ce sont les femmes qui mettent les enfants au monde). La réponse aux avortements clandestins par des avortements légaux est une fausse solution, solution à court terme, à d'autres problèmes. Et que si en apparence, l'avortement a arrangé certains, d'une part il n'a pas pour autant réglé tous les problèmes qui ont amené la décision de l'avortement, et surtout, il en crée de nouveau. Il est toujours plus difficile d'affronter ses difficultés de face. Comment considères tu l’embryon ? S’il y avait un peu plus d’amour autour de l’accueil des enfants, peut être que les femmes qui ne désirent pas leur grossesse auraient plus de facilité à l’accepter. Plutôt que de tout rejeter on pourrait aider les femmes ET les embryons plutôt que de supprimer l’un ou condamner l’autre. Oui je considère que les femmes ne sont pas proprio de leur fœtus, et ce n’est pas les dévaloriser ou les priver d’une prétendue liberté à disposer de son corps que de le dire. C’est inhérent à leur condition de femme. On ne peut pas sans arrêt se jeter à la face vous ne pensez pas aux femmes alors que nous oui et inversement, à partir du moment où un enfant est en vie dans le ventre d’une femme, il n’est plus la propriété de personne, synonyme de marchandisation de l’être. Donc la première question à se poser est quel est le statut de l’embryon, aussi peur fasse-t-elle! Comme je considère qu’il est un être à part entière, je fais tout pour que les femmes puissent le supporter le mieux possible, mais elles n’en sont plus maîtresses. En revanche, elles sont le berceau des embryons pendant 9 mois, et comme je suis  convaincu de la relation privilégiée entre la mère et son enfant dès la conception, je cherche à montrer que pour soulager la mère, il faut protéger l’enfant, tout comme l’inverse est vrai.

Je termine : je suis farouchement opposé à l’avortement et à toute tendance eugénique. Et je souhaite donc que la loi n’aille pas dans ce sens. Maintenant il y a des cas tragiques, des choix médicaux à faire cela doit pouvoir se faire dans le cas d’un choix médical en concertation avec les patients, et les personnes concernées. Il faut montrer aux femmes que si elles ont des enfants la société est là pour les accueillir. Et ne pas tout faire pour les faciliter à les éliminer.

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  MwanaMuke
14-02-06
à 20:58

Re: Re: la liberté pour les femmes

1. Tu ne donnes aucune réponse à la situation où une femme, si entourée soit-elle, VEUT avorter et est prete à risquer sa santé et sa vie pour avorter. Et donc est prête à avorter clandestinement avec tous les risques que ça suppose. J'en déduis donc que tu n'as pas de considération pour la volonté d'une femme (que tu considères donc comme inférieure puisque tu n'acceptes pas l'idée qu'elle ait une volonté propre) et que tu préfères à la limite que dans ce cas, elle crève (c'est pour sa punition, elle n'avait qu'à pas avorter, na!).
 
2. Tu ne donnes aucune réponse sur le fait qu'une femme puisse ne pas être d'accord avec ta conception de la vie et de la façon de considérer son propre corps. Tu ne lui laisses aucune possibilité de choix. Tu imposes ton point de vue (que tu considères comme supérieur, au nom de quoi ? Mystère), sachant en plus que toi, étant un homme, tu ne seras jamais confronté à la situation où tu te retrouves enceinte suite à un viol.
 
3. Ton expression "inhérent à la condition de femme" est une fois de plus révélatrice du fait que tu considères les femmes comme inférieure, comme un animal. Non, mettre des enfants au monde n'est pas "inhérent à la condition de femme" puisqu'une femme est douée de raison et de discernement (comme un homme) et a donc la possibilité de choisir si elle met un enfant au monde ou pas. De plus, toi qui t'y connais un peu en biologie, je te rappelle que pour faire un enfant, il faut être deux: un homme et une femme. Je suis toujours suprise que les militant anti-avortement ne prennent JAMAIS en considération le père...
 
4. Un embryon n'est pas un être humain. Par contre une femme est un être humain.
 
5. Tu insistes tellement sur le coté "entourer les femmes", "donner de l'amour aux enfants", etc. Je te propose un compromis: tu milites d'abord pour mettre en place tout le soutien, toutes les preuves d'amour qu'on peut donner aux enfants, toute les associations d'aide aux femmes. Tu milites pour qu'il n'y ait plus aucun viol. Tu mets en place un système qui responsabilise les pères. Et après, quand tout sera en place, quand plus aucun viol ne sera commis dans nos pays, quand plus aucune femme ne sera confrontée à des problèmes professionnels liés à sa grossesse, quand plus aucune femme sera en situation de détresse à cause d'une grossesse non désirée, quand tous les hommes ayant été responsables d'une grossesse prendront leur part de responsabilité dans le fait qu'un enfant va naître, alors on reparlera de l'interdiction de l'avortement. Ok ? Mais d'ici là, on garde l'avortement.
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  MwanaMuke
14-02-06
à 21:26

Re: Re: Re: la liberté pour les femmes

J'ajoute encore quelque chose. Admettons même que l'embryon soit une personne et que la vie d'un embryon ait la même valeur qu'un être humain vivant. Admettons... On pourrait donc penser que lui sauver la vie serait plus important que permettre à la femme de décider de ce qu'elle fait de son ventre.
 
Imaginons ceci: vous vous réveillez un matin et vous vous trouvez dos à dos avec un violoniste inconscient. Un violoniste inconscient célèbre. On a diagnostiqué sur lui une maladie rénale fatale et la Société des Amis de la Musique a exploité toutes les données médicales possibles et a trouvé que vous êtes le seul à posséder le type sanguin adéquat pour le sauver. Ils vous ont donc kidnappé et, la nuit dernière, le système de drainage du violoniste a été relié au vôtre de manière à ce que vos reins puissent être utilisés pour extraire les poisons de son sang et du vôtre.
 
Le directeur de l'hôpital s'adresse maintenant  à vous en vous disant: "Ecoutez, nous sommes désolés que la Société des Amis de la Musique vous ait fait cela - nous ne l'aurions jamais autorisé si nous avions été au courant et ce qu'ils ont fait, c'est vraiment mal. Mais maintenant c'est fait et le violoniste est branché sur vous. Vous débrancher reviendrait à le tuer. Mais ce n'est pas très grave, ca ne durera que neuf mois. Il sera alors guéri de sa maladie et l'on pourra le débrancher sans danger". Peut-on moralement exiger de vous d'accepter cette situation ? Il ne fait pas de doute que ce serait extrêment gentil, vraiment délicat de votre part. Mais devez-vous l'accepter ? Et si ce n'était pas neuf mois, mais neuf ans ? Que se passerait-il si le directeur de l'hôpital vous disait "ce n'est pas de chance, j'en conviens, mais vous devez à présent rester au lit avec le violoniste branché sur vous pendant des mois voire des années. Parce que vous ne devez pas oublier ceci: toutes les personnes ont droit à la vie, et les violonistes sont des personnes. Bien sûr vous avez le droit de décider ce qu'il advient de et dans votre corps. Mais le droit à la vie d'une personne l'emporte sur ce droit. Vous ne pouvez donc pas être débranché.".
 
C'est exactement la situation d'une femme qui se retrouve enceinte suite à un viol et à qui on dit qu'elle doit accepter de mener sa grossesse à terme.
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  Anonyme
15-02-06
à 22:21

Re: Re: Re: Re: la liberté pour les femmes

"Je suis convaincu de la relation privilégiée entre la mère et son enfant dès la conception,"

TOI, un homme, tu en es convaincu ? MOI, un FEMME et une MERE, je peux t'assurer quelque chose : AUCUNE relation privilégiée ne s'est établie entre l'embryon que je portais et moi. Cette relation a commencé à la naissance. Et elle dure toujours. JE peux dire ce que au moins une femme a ressenti. Toi, tu ne peux que penser. Et tu penses mal. Et à partir du moment qu'au moins UNE femme a ressenti le contraire, tu as tord.

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  Nem
22-02-06
à 16:25

Re: Re: Re: la liberté pour les femmes

J'aime beaucoup ton caractère constructif et suis ravi d'en trouver sur ce site. Le "compromis" que tu proposes est une très bonne chose en soit. Mais si je milite déjà en faveur d'associations de proctection et d'acceuil des mères ayant avorté ou ayant gardé leur enfant, je concède qu'il reste énormément de travail à faire pour faire changer la mentalité des mâles de ce monde. Ah ils ont bien fait leur boulot en légalisant l'avortement. Ca leur permet de se soulager les burnes tranquilles. C'est tellement magnifique la liberalisation des moeurs. D'ailleurs, je me fiche complètement de ce que chacun fait de ses fesses, chacun fait bien ce qu'il veut ! Là où je me révolte, c'est lorsque un enfant est concerné.

Contrairement à ce que tu dis, je n'empèche personne de choisir d'avoir des enfants ou pas. Avec la prudence nécéssaire d'ajouter qu'avoir un enfant n'est pas toujours un choix, on peut en désirer et ne pas réussir à en avoir comme on peut ne pas en désirer et en avoir. L'enfant deviendrait-il un droit ? Ne me repprochez pas de priver les femmes de conscience. J'essaye juste de montrer qu'il y a une autre manière d'aborder les choses. Si j'ai bien compris, vous dites que les avortements clandestins sont horribles donc il faut les légaliser, vous dites aussi : une femme fait ce qu'elle veut de son corps, il faut donc légaliser. Avec dans les deux cas l'exemple du viol. Je vois les choses de l'autre coté, encore une fois, je ne les oppose pas. Il y a un embryon quelque part dans le ventre d'une mère, quelle que soit la circonstance de sa venue, il y est. Je ne choque personne en disant ca. C'est un fait ! Est on d'accords pour dire que si c'est un être humain, on ne remet pas en cause le statut de la femme, on est bien en présence de 2 êtres humains ? Peut on partir de là ou pas ?

1 / Soit on considère que l'embryon n'est pas un être humain et je suis ouvert à en débattre car je pense que cette idée est un début d'eugénisme

2 / Soit on considère que c'en est un et on cherche à voir alors en quoi l'avortement n'est pas une réponse à un vrai problème

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  anonyme
11-05-06
à 20:49

Re: Sans

Une femme qui avorte est-elle plus libre qu'une femme qui n'avorte pas ?

la liberté...chacun est libre me direz vous!

non surement pas . infirmière en psychiatrie je vois tous les jours des femmes ayants subi une ou plusieurs ivg et qui, maintenant qu'elles portent un enfant se rendent compte.

nous ne sommes pas libre.pas libre de décider d'une vie qui ne nous appartient pas...appartenez vous à votre mère?peut elle aujourd'hui déceder de vous tuer...doit on laisser une personne qui souhaite mourir mettre fin à ses jours?

si la réponse est oui je peux arreter mon métier... 

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  anonyme
11-05-06
à 20:52

Re: Re: Sans

vous etes libre... vous etes bien la seule...mais  dans cette histoire je crois que vous oubliez qqn...c votre choix peut etre...mais je ne crois pas que vous ayez demandez son avis à l homme qui est dans ce ventre...je vois tous les jours des femmes arrivées en psychiatrie parce qu'elle on eu  une ivg...si l 'ivg est une action totalement libre pourquoi le débat?

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  takpi
12-05-06
à 14:41

anti avortement et pro énergie nucléaire

quel rapport entre militer pour le nucléaire et être contre l'avortement ?

Le rapport, c'est Bruno Comby, président de" l'asso des Ecologistes pour le nucléaire"

qui fait éditer son livre : "Le nucléaire, avenir de l'écologie" par l'éditeur des pamphlets cathos anti avortements: "François-Xavier de Guibert", éditeur aussi de livres royalistes et d'extrème droite...

Le préfacier de son manifeste pro nucléaire, le docteur Henri Joyeux, aussi vice-président de l'asso. des écologistes pour le nucléaire, fut tête de liste d'un parti proche de Bruno Megret, L' Alliance. Ce docteur est ausi président de l'asso. des cathos traditionnalistes "Familles de France", et préfacier de la bible de la secte de la guérison par l'instinct, le docteur Seignalet, secte qui prône l'instinct de se jeter sur la nourriture sans la cuire, et dont le fondateur, Guy-Claude BURGER, vante les pulsions instinctives également dans le domaine sexuel, même si se sont des enfants qui font les frais des envies des adultes, perversion qui se dit en grec "pédérastie", et non "pédophilie" même si c'est ce mot qui s'est banalisé. Déjà condamné pour agression sexuelle sur mineurs en Suisse à la fin des années 1970 (à l'époque, toute une page dans Libé), ce gourou de l' "instincto-thérapie" purge actuellement les 15 années auxquelles il a été condamné aux Assises de Melun, du fait de sa pratique sexuelle "instinctive" sur des enfants.Cette secte diffuse largement ses écrits sur l'alimentation crudivore basée sur une réécriture frauduleuse de la paléo-anthropologie, inventant un usage du feu fort récent (10 000 ans) chez les humains préhistoriques, alors que la thèse de Catherine Perlès à ce sujet parle de 700 ou 800 000 ans, mais il est beaucoup plus difficile de dénicher le traité de cette secte sur la sexualité" instinctive". Sur le net, on trouve une allusion à la présence de Bruno Comby , auteur aussi d'un livre sur le crudivorisme, pendant 5 ou 6 ans au chateau de Montramé, siège de la secte du gourou G.C. BURGER, mais il faudrait que des témoins confirment cette assertion ! 

Sur le net aussi, plein de choses sur l'ami de B. Comby, le curieux docteur Henri Joyeux et ses accointances avec les milieux cathos - anti avortements.

Les anars doivent savoir ce qui se cache derrière Bruno Comby pour mieux perturber ou saboter les apparitions publiques de ce personnage aux accointances d'extrème droite. On a pu le voir avec son stand à la fête de L' Huma, ou invité à débattre à une réunion des Amis du Monde diplomatique (!?) ...

Bizarre, comme lorsque les communautés de milieux-libres anars ont fini par se dépolitiser pour sombrer dans les stériles engueulades sur les régimes alimentaires, dans les années 1920, nombre d'écolos-gauchistes ont laissé tomber la politique et l'espoir révolutionnaire au profit du nombrilisme new age, du "developpement personnel" (dérive du cocooning = se changer soi-même quand on ne croit plus possible de changer la société), donc comme dans ces années de désillusions post guerre de 14/18, pas mal d'ex- anars post mai 1968 ont fréquenté la secte des "instinctos" ... au prétexte de révolutionner l'art de s'alimenter!

D'autres abandonneurs de la critique sociale au profit de soucis pour ce qui transite dans leur intestin se passionent pour la tendance la plus extrême du végétarisme : le véganisme, avec les arguments théorisés par les "spécistes", ceux qui se disent non racistes au niveau des espèces, donc aimant les espèces animales au même niveau que l'espèce humaine, et du fait de cet amour, ils ne mangent pas de viande . Chaque année à Paris les adeptes du spécisme infiltrent le milieu anar en obtenant une soirée dans le cadre du festival des résistances et des alternatives F.R.A.P. Je trouve cela bizarre car ces "spécistes" sont en réalité des racistes : ils méprisent les plantes, ils les dévorent sans vergogne, alors que les vrais non-racistes, donc vrais spécistes, aimant tout le vivant, sont par exemple les Indiens d'Amazonie qui mettent sur le même plan leurs frères les animaux comme leurs soeurs les plantes, et donc mangent les uns et les autres avec respect. Bien-sûr, ils ne pratiquent pas l'odieux élevage industriel, ni même l'élevage tout court, considérant que tout animal vivant en confiance près des humains ne doit pas être mis à mort. Les spécistes tirent de leur dénonciation justifiée de l'agriculture industrielle axée sur la maltraitance des animaux d'élevage une diabolisation fanatique des mangeurs de viande qui est absolument incompréhensible pour tous les peuples encore non colonisés qui vivent en sauvages libres et écolos dans les dernières forêts tropicales ou artiques. Eux savent ce que signifient vivre dans la nature et la respecter, pas les spécistes, encore un de ces délires d'urbains basés sur des raisonnements tirés par les cheveux. Oui, il faut respecter toutes les espèces, animales comme végétales, et rabaisser l'orgueil des humains, notamment ces humains déformés en Occident et ailleurs par les suites délétères du monothéisme judéo-christiano-musulman, religion anti-nature par excellence, source de l'anthropocentrisme. Le vrai spéciste s'inspire des visions du monde biocentriques des peuples tribaux encore libres d'échapper à la vie sédentaire sous la coupe d'Etats (eux sont les vrais anars !), il mange donc de tout, et que des choses bio, non achetées, prises directement dans la nature sauvage. Les anars européens qui veulent créer des communautés tribales pour vivre ainsi se retrouvent du 2 au 5 juin près du hameau de Tavertet, au bout de la route de Santa Maria de Corco,entre Vic et Girona, au nord de Barcelone (carte sur www.mappy.com, détails sur L'En Dehors , actualités, rencontre anticivilisationnelle contre la mégamachine, info du 2 mai 2006, ou suite à la discussion initiée par gaiapolis=retour au Paradis, contact avec les organisateurs anars de Barcelone =llavors@nodo50.org et luddites@nodo50.org

Les anars écolos- tribaux lecteurs de Green Anarchy préfèrent l'avortement post natal à l'avortement pré natal, car souvent, les instruments requis pour tuer la vie non désirée, avant la naissance, sont étroitement assosciés aux produits de la haute technologie, donc au monde des usines, donc à l'esclavage qu'est le travail salarié. Notre refus radical de la société technicienne et urbaine, donc policière, notre refus de tout ce qui se fabrique en usine, nous incite à refuser tous les procédés autres qu'artisanaux, en matière de santé, et à préférer le préventif = un bon mode de vie  dans la nature, au curatif et ses dérives industrialistes, tel l'acharnement thérapeutique, comme le disait déjà Ivan Illich.

La meilleure tactique du préventif, c'est le respect de la sélection naturelle, clé d'une descendance en bonne santé. C'est ce que savent tous les peuples qui vivent encore en autonomie dans les derniers coins de nature qui échappent au capitalisme ou au socialisme étatique et productiviste. Ils laissent faire la mortalité infantile, avec la même sagesse que les chimpanzés et les bonobos ou autres anthropoides, et les mères sont parfaitement libres de tuer ou non leur bébé à la naissance, c'est socialement accepté, voir encouragé, la mère jugeant que le bébé a telle ou telle malformation et qu'il est donc mieux qu'il ne vive pas. Cette forme d'avortement post natale ne nécessite aucune instrumentation compliquée , c'est réalisable écologiquement, et j'ai pu voir en passant des années avec les Indiens d'Amazonie que les filles sont éduquées de telle sorte qu'on ne pleure pas en cas de mortalité infantile provoquée ou non : toutes savent que la nature est telle que souvent les bébés meurent. Refuser cette évidence, c'est enfreindre cette loi naturelle qui fait qu' au sein de chaque espèce animale, la nature fonctionne sur un taux d'erreurs propre à chaque espèce, taux d'erreurs qui garanti la santé de la descendance. Chez les Wayampi par exemple, (travaux de Françoise Grenand) on ne nomme pas le bébé avant l'âge de trois ans, considérant que de zéro à trois ans, il n'est pas garanti que ce bébé va vivre longtemps. N'étant pas nommé, il ne fait pas encore partie de la société, une façon d'accepter que la nature le reprenne. Sagesse des peuples pas encore contaminés par la censure totale de la mort propre à l'Occident.

En refusant d'obéir au taux normal de mortalité infantile propre aux humains, taux proche de celui des autres anthropoides, les humains occidentalisés trichent avec la clé du maintien en bonne santé de la descendance par non survie des non costauds. Des dommages génétiques récessifs, jadis inexistants, se transmettent alors anormalement à la descendance, de plus en plus de gens en mauvaises santé apparaissent, et la société technocratique est requise avec toutes ses béquilles artificielles pour rendre viable une vie qui ne l'était pas. Notre espèce s'abatardit, se fragilise, ce qu'avaient bien compris les milieux anars et socialistes de la fin du 19e siècle, comme en témoigne les nombreuses revues de débat sur l'art de "renforcer la race" (vocabulaire de l'époque !) en favorisant les bons (en grec="eu" ) gènes, d'où le succès des théories eugénistes chez les gens de gauches.Laisser notre "race" (mot à renier !), notre espèce de plus en plus en mauvaise santé ... formidable pour le lobby de l'industrie pharmaceutique, créneau porteur siège du plus fort taux de bénéfices de l'industrie ! Sans parler de cette idéologie catho : tout ce qui naît doit vivre, pain-béni pour l'acharnement thérapeuthique, la médicalisation à outrance, y compris de l'acte naturel d'accoucher, traité comme si c'était une maladie, et donc on fait croire que cela doit se passer à l'hopital.

Heureusement, dans le cadre de l'esprit rebelle des "objecteurs de croissance", il y a des objectrices d'accouchements médicalisés, telle cette célèbre hippie de la forêt de Bernède, derrière Massat (Ariège) qui a eu ses 8 enfants dans la nature (elle rêvait au début , 1978, d'en avoir 12 !) et qui a creusé elle-même un trou au fond du jardin pour enterrer un de ses bébés qui est mort mystérieusement au bout de 15 jours, en vivant cela comme un phénomène banal, propre à la vie naturelle, sans la moindre larme. Le couple vit par ailleurs en autarcie alimentaire totale, sans le moindre moteur, piles électriques ou choses en plastique, dans une ambiance tribale et festive, vu que dans les bois environnants, inaccessibles à la route vivent d'autres familles de renégats, en tout quelques 35 enfants, tous éduqués hors des structures scolaires. Les plus grands ont maintenant la trentaine, et , comme leurs parents maisoixantehuitards, retapent des ruinent pour continuer cette vie de déserteurs faisant sécession pour échapper à la Société de Consommation...

Alors l' "avortement écolo, post natal", qu'en pensez- vous ? Pour toutes les personnes pressées de vivre vraiment en anar, sans attandre le Grand Soir, on pourrait se voir à cette Rencontre luddite et anti - civilisation organisée pour tous les européens par des anars espagnols du 2 au 5 juin, comme indiqué ici plus haut ! 

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  panik
12-05-06
à 16:00

BEUUUAAARKKKK!!!!!!

je suis abasourdi, par les textes anti-avortement que je viens de lire, j'hallucine de tant de bêtise, mais vous faites des enfants pour quoi? Vos filles ne seront que des ventres, des porteuses, avec des enfants désirés ou pas, sans libre choix de sa grossesse, quand elle veut, avec qui elle veut, et vos garçons de la chair à canons, croisés d'une église réactionnaire, mais qui êtes vous pour prétendre imposer à des millions de femmes un retour à l'obscurantisme religieux, d'ailleurs j'ai jamais autant lu des extraits de la bible dans ma vie que dans vos nauséeuses réactions. Je suis père de 2 filles de 19 et 12 ans et nous sommes fiers ma compagne et moi de leur avoir inculqué le respect de leur corps et de leur vie avenir. pas d'enfant subit, pas d'enfant non désiré, les foyers d'enfants en sont remplis de ces minots qui sont arrivés quand on ne les voulait pas.
ahhhh! vous me faites gerber. à bas la calotte, sus à la misère d'esprit qui vous caractérise, moi c'est pas une bassine d'eau que je vous aurais balancé par ma fenêtre, mais mon pot de chambre.
panik n'aime pas les intégristes.panik a renier son baptême imposé à sa naissance pour ne plus faire parti de votre secte immonde.

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  gyhelle
12-05-06
à 17:10

Re: anti avortement et pro énergie nucléaire

Alors l' "avortement écolo, post natal", qu'en pensez- vous ? Pour toutes les personnes pressées de vivre vraiment en anar, sans attandre le Grand Soir, on pourrait se voir à cette Rencontre luddite et anti - civilisation organisée pour tous les européens par des anars espagnols du 2 au 5 juin, comme indiqué ici plus haut !

C'est une très bonne idée, mais il n'y a aucune raison de mettre une limite d'age à cet avortement. C'est pourquoi je pense que vous devriez le mettre en pratique dès votre Rencontre  anti-civilisation (seulement entre-vous bien sur). Surtout n'oubliez pas que si il ne reste plus qu'une personne, elle peut toujours s'auto-avorter. Ca nous fera des vacances.
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  Cercamon
12-05-06
à 21:56

Re: anti avortement et pro énergie nucléaire


Dis-moi Takpi, comment tu la rases ta moustache ?
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  libertad
12-05-06
à 23:14

commentaire enlevé


Panik, j'ai enlevé ton commentaire : tu n'indiques pas les sources pour les personnes membres de l'Opus déi, tu qualifies une femme de "frigide", même pour notre pire ennemie, je ne peux laisser passer ce qualificatif, d'autre part tu sais que les expressions du genre "ligne de mire" ou ball-trap sont à double sens et ne sont pas acceptées.
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  Cercamon
13-05-06
à 01:54

Eco-fascistes

Bon, vu que mon précédent commentaire, même s’il suggère l’essentiel, n’est pas très pédagogique, je développe. Pas pour Takpi, il est visiblement tellement atteint que je ne sais ce qui le ferai changer d’avis (mais je crois aussi – un tout petit peu – aux miracles), alors je vais écrire au moins pour d’autres qui, peut être (loin de moi pourtant la volonté d’insulter l’intelligence des éventuels lecteurs) pourraient se laisser aller à croire que de tels propos sont dignes de considération (surtout si personne n’y répond), alors que pour ma part, je les aurais volontiers tout juste considérés digne de modération (rageuse et expéditive).

Je cite le célèbre moustachu (l’autre, hein, celui qui avait la moustache pas rasée) dans l’Antéchrist : « Les faibles doivent périr, on doit même les y pousser – voilà toute notre philanthropie ». (Je préviens, je cite de mémoire, j’ai prêté ce bouquin y a plus de cinq ans, on me l’a jamais rendu.)

Il faut s’attendre à ce que de plus en plus, lorsqu’il sera question de critiquer le capitalisme et l’industrialisation, nous nous retrouvions côte à côte avec les pires thuriféraires de la pensée fasciste, élitiste, totalitaire. Bref, tout l’opposé de l’anarchisme, même pris dans son sens le plus large.

Je rappelle ici que le célèbre moustachu (pas l’autre cette fois, mais celui qui rasait sa moustache) a écrit un bouquin pour démontrer que si les civilisations d’avant se sont cassées la gueule, c’est parce que en s’étendant, elles intégraient des inférieurs qui en se métissant avec les supérieurs, ben ça faisait que les supérieurs étaient moins supérieurs, et donc ça marchait moins bien. Les supérieurs n’ont aucun intérêt à fricoter avec des inférieurs, alors que les inférieurs ça les intéresse beaucoup : leur descendance est un peu moins inférieure, ce qui est plus mieux pour eux. Mais ce sont de sales égoïstes, parce que ce faisant ils provoquent la ruine d’une société entière. Donc il faut faire disparaître les inférieurs, ou les maintenir à leur place, en bas (et comme ça ils disparaîtront tout seuls). Et comme ça, tout l’espace vital il est rien que pour les supérieurs, ce qui est plus en accord avec la loi naturelle.
Je rappelle que le même moustachu, tout comme les primitivistes tel Takpi, haïssait le christianisme, « religion contre-nature ». Vous me croyez pas, je cite : « Le christianisme est une rébellion contre la loi naturelle, une protestation contre la nature. Poussé à sa logique extrême, le christianisme signifierait la culture systématique de l'échec humain. »

Takpi, tu peux faire le faux-cul en évitant de parler de « race », mais ta logique est la même.

A la place de la « race », je fais confiance à n’importe quelle société pour sortir un concept qui justifie que certaines personnes portent tout le poids des carences de cette société, qu’on leur assigne pour une cause déclarée plus ou moins innée (donc qu’on ne peut changer : c’est ça l’intérêt). En asie du sud-est, les gamines qu’on vend et qu’on prostitue, c’est parce qu’elles ont un mauvais karma. Tu vois, même pas besoin d’invoquer une cause biologiquement inscrite.
Tu me fais marrer avec ton terme « avortement post-natal ». Chapeau, formulation très froide, technique, qui nie l’essentiel. Parfaitement adaptée au registre lexical de notre société. Tu fais passer cela pour du « naturel », alors que c’est un langage de technocrate, fait pour rejeter au loin la vie, la réalité vécu.

Tu parles de ne pas nommer les enfants avant un certain âge, car ils ne font pas partie de la société. Ben ouais, on n’est pas sûr qu’ils valent le coup. C’est quoi cette société utopique qui n’est même pas capable d’accueillir chacun ? Faudra proposer ça au gouvernement. Quand un chômeur se fait radier, on lui retire son nom aussi. Comme ça, tout sera clair.
On éduque les filles à pas pleurer quand les bébés meurent (ben ouais, y a que les filles qui pleurent). Donc c’est naturel ou pas de pleurer ? Je sais plus là. Toute société se dote de moyens pour faire supporter à ses membres ce qu’elle ne peut pas changer, ou ce qu’elle refuse de changer. Y a qu’à voir la télé aujourd’hui.
Libertad a il y a peu a traduit un texte (paru dans Green Anarchy en plus ! ) qui se finissait sur cette phrase : « Il y a une puissante différence entre prendre le meilleur d'une situation terrible et accepter cette situation comme la meilleure que nous pouvons espérer dans la vie. » Je crois que vis à vis de la mort, c’est l’erreur que tu commets.
Les primitivistes se croient l’anti-thèse de cette civilisation présente alors que tout dans leur propos, la manière de formuler les choses, leur idéologie, me rappelle cette civilisation.
L’anarchie ce n’est pas le far-west, ce n’est pas mad max. Ce n’est pas la loi du plus fort. Ce n’est pas une société où la pression culturelle est si forte qu’elle permet d’accepter sa condition parce que « naturelle ». Ce n’est pas une société qui s’organise selon le principe de la loi du plus fort. Au contraire. C’est parce que je veux que les humains choisissent en conscience un mode d’organisation qui mette le plus possible en échec la loi du plus fort, que je me réclame de l’anarchie.

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  libertad
13-05-06
à 08:35

Re: Eco-fascistes

Ce fil est pour moi un mauvais exemple de ce que peut être un forum anar car ça part un peu dans tous les sens et sans beaucoup de logique, ce qui fait que c'est assez difficile à gérer.
Bon mais enfin, essayons d'y voir un peu clair.
Sur le post de Tapki, je suis en désaccord sur plusieurs points mais pour ma part je n'y ai pas vu ce que Cercamon y voit, je ne voyais donc pas de raison de ne pas le laisser.
Ce que je pourrais reprocher à Tapki c'est une certaine forme de sectarisme, en particulier contre les anti-spéciste cette fois. J'ai un peu de mal à comprendre pourquoi lorsque l'on soutient une idée aussi "particulière" que le primitivisme on puisse être aussi opposé à une autre idée aussi "particulière" et pas très éloignée au fond : l'anti-spécisme.
L'argumentation de Tapki semble prendre pour modèle les indiens de Guyane : ce qu'ils font est bien, nous devons nous calquer sur eux. Pour ma part je dirais pluôt que les coutumes des indiens de Guyane sont excellentes certainement dans leur contexte écologique et culturel mais les transposer ici en France me semble totalement absurde. Donc ce n'est pas parce que les indiens chassent des animaux et les mangent que nous devrions ici faire de même. Même d'un point de vue biologique ou "naturel" il n'y a pas non plus de modèle : les chimpanzés chassent, les bonobos pratiquement pas, tout dépend du contexte écologique, social et culturel.
Sur la question de l'avortement, idem : transposer le contexte des indiens de Guyane ici me semble absurde : nous avons à notre disposition des moyens de contraception, la pilule du lendemain, l'avortement, dans notre contexte social actuel ces moyens sont culturellement et socialement acceptable et l'infanticide ne l'est pas.
Il n'y a pas nom plus de déterminisme naturel sur cette question : pour en revenir à nos proches voisins les singes, les chimpanzés pratiquent l'infanticide, pas les bonobos, tout est une question de contexte social et pour ma part je préfère nettement la "solution bonobo".
Reste la question de l'eugénisme qui a été un courant important de l'anarchisme au 19ème siècle, autant ce courant n'avait rien à voir avec les implications qu'il a eu ensuite en particulier avec les nazis et ce serait un anachronisme complet de le considérer ainsi, autant sa réintroduction actuellement, vu le contexte de ce qui s'est passé est totalement hors de propos puisque la race étant un concept tombé aux oubliettes ( y compris scientifiques) il ne peut y avoir de "dégénéressence" de quelque chose qui n'existe pas.
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  Seb
13-05-06
à 08:41

Re: Eco-fascistes

Ah je viens de lire le "truc" de Tapki et j'en suis encore pas revenu... merci Cercamon d'avoir eu la bonne volonté d'argumenter une réponse... Ce qui me fait le plus rire, c'est qu'on peut se poser la question : pourquoi est-il encore connecté à internet ? Qu'il aille au bout de sa logique et parte dans les bois vivre selon la sagesse des Bonobos, plutot que de chercher une tribune sur un site anar.
J'espère que son message ne sera pas effacé du site, même si son appel à l'eugénisme relève du fascisme, car je trouve ça assez instructif à lire.
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  panik
13-05-06
à 11:44

Re: commentaire enlevé

Cher libertad, ce commentaire était un copier coller, extrait d'une chanson des Rapaces, que j'ai en l'occurence découvert dans la rubrique culture de l'Endehors, "Sur la religion", morceau n°18, de l'album année 2000. Rapaces - rap français
Je suis trés flatté que tu me donnes la paternité de ce texte, mais non, j'avais pourtant titré le commentaire"écoutez donc rapaces".
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  libertad
13-05-06
à 11:46

Re: Re: commentaire enlevé

Panik, le problème c'est que tu n'avais pas indiqué d'où ça venait pour le reste, je maintient ce que j'ai dit.
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  Cercamon
13-05-06
à 12:05

Re: Re: Eco-fascistes

Anti-spécisme : contre l'idée de Nature
Primitiviste : une certaine idéalisation de la Nature. (Voir les éco-jedi auxquels il est fait référence dans ce texte que j'ai traduit).

Donc je ne suis pas surpris qu'ils puissent s'opposer.

Quel principe fonde la pensée de Takpi ? Notre mode de vie est contre-nature, il nous mène à la catastrophe, adoptons donc un mode de vie naturel. Il ne va pas plus loin. La seule chose qui l'intéresse, c'est la survie de l'espèce, même si pour cela il faut sacrifier des enfants, des handicapés, des malades, des vieux... Toutes ces ordures qui enrichissent l'industrie pharmaceutique. La compassion est une invention contre-nature, sur laquelle se fonde l'industrie capitaliste (c'est la première fois que j'entends celle-là !)

Quels principes guident les anti-spécistes ? La souffrance d'un être sensible n'est pas acceptable, donc je refuse d'infliger cette souffrance, ce qui m'amène individuellement à changer mon alimentation. Il y a au moins un fond éthique un peu plus digne de considération qu'au dessus. Même si cela pose des questions (le refus de faire des discrimination entre êtres sensibles ne mènera-t-il pas à faire souffrir la catégorie d'êtres sensibles auxquels je suis attachés : mes pairEs. Est-ce acceptable ?)

Je regrette, il ne faut jamais perdre de vue quel principe fondamental guide ma pensée et la caractérise vraiment, sinon à force de raisonnement on peut vite arriver à prêcher l'insoutenable.

Les primitivistes proposent-ils une société qui offre à tous et toutes une digne place ? Clairement non. Ce sera d'abord matérielement impossible, ils en conviennent eux-même. Donc ils font une proposition pour rendre culturellement acceptable cette inégalité. C'est pour moi clairement une série de disposition anti-anarchistes.
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  panik
13-05-06
à 18:18

Re: Re: Re: commentaire enlevé


http://www.monde-diplomatique.fr/1995/09/NORMAND/1804.html
La troublante ascension de l’Opus Dei
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  panik
13-05-06
à 18:23

Re: Re: Re: commentaire enlevé

 VAP: L'Opus Dei et les lobbys de l'ordre moral
http://www.chez.com/vap/info/debapt/lobby.htm
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  Hellios
13-05-06
à 21:18

Eco-village anti-spécistes

La nature ne peut être ni bonne ni mauvaise : la nature n'existe pas, ce n'est pas une sorte de divinité qui pourrait "être" quoi que ce soit. Il s'agit simplement de relations chimique, de cycles,....
Enfin bref de tout ce que les sciences naturelles (biologie, géologie, chimie,...) ; ce n'est pas une raison pour nier et ignorer la souffrance des animaux et des être humain.

Je pense qu'il faut créer des eco-villages anti-spécistes sans être primitivistes car le primitivisme rejette toute les technologies issu de la civilisation qui a mon humble avis semble être une absurdité.
Toute les technologies ne sont pas néfastes les énergies renouvellables peuvent être très utiles et même necéssaire quelque fois. Revenir a l'age de pierre n'est pas une solution.
Il faut créer des villages ou des hameaux libertaire ecologiste et non spéciste en voici l'adresse internet :
Eco-village de carapa : http://www.passerelleco.info/rubrique.php3?id_rubrique=8

Projet d'un eco-village végan : http://pageperso.aol.fr/villagevegan07/

En se qui concerne l'avortement, il n'existe aucune raison rationnelle de s'opposer a cela.
Le droit à l'avortement permet d'éviter un grand nombre de souffrances : celles des femmes, l'interdiction de l'avortement signifiant le contrôle de leur sexualité et de leur maternités, et celle de l'enfant à naître, n'étant pas désiré, de plus l'embryon de moins de 18 semaines ne ressent rien du tout en raison de l'absence et de l'immaturité de son système nerveux.
Mais qualifié "d'avortement" le meutre d'un nouveau-né me semble un choix ignoble ce n'est plus un embryon mais un être vivant qui ressent de la douleur et du plaisir, et même au nom du prétendue primitivisme ou de "l'écologie", tuer un nouveaux-né est un acte innaceptable.

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  Hellios
13-05-06
à 21:50

Eco-village anti-spécistes

"Toute les technologies ne sont pas néfastes...."

Je me suis peut-être mal exprimer pour ne pas créer de mal entendue je reformule ma phrase :

[...]"Les technologies ne sont pas toutes mauvaises et néfastes le nucléaire et le pétrole sont des technologies poluantes nous sommes d'accord mais pas les énergies renouvellables (solaire, éolliennes...)  qui peuvent être des technologies très utiles et même necéssaire quelque fois." [....]

Désoler pour cette petite érreur mais je me suis vraiment mal exprimer et l'on aurait pu comprendre le contraire de ce que je voulais dire en m'accusant d'approuver et de défendre les énergies sales. lol

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  LordPepper
14-05-06
à 03:37

Le retour des moutons

Ce qui me désole, c'est que le débat était intéressant entre les pro et les anti-avortement. Et il a fallu qu'un penseur à la petite semaine .... vienne pourir la discussion avec ses thèses nauséabondes. Dites, ca vous dit pas de laisser dans son coin ...pour revenir à nos moutons (que ceux qui veulent les manger les mangent) ?

Je suis un homme. Donc je serai jamais dans le cas d'une femme désirant avorter. Et avec ma compagne on veux un gosse donc, bon, le problème se pose pas vraiment pour nous... D'instinct, je dirai que, oui, il faut que les femmes puissent avorter. Lorsque je me met à reflechir au problème, je vois pas où est le mal dans l'avortement. J'ai beau tourner le problème dans tous les sens, et ecouter tous les arguments des anti, je comprends pas ce qui peut légitimer la décision autoritaire d'obliger une mère à souffrir en portant un enfant qu'elle ne veut pas. Mais je me pose quand même une question et s'il y avait ici des spécialistes qui pouvait m'apporter une réponse ce serait chouette. On peut avorter jusqu'à 12 semaines. Avant c'était 10. Qu'est ce qui sert de base à ces délais et est-ce que c'est partout pareil (je suppose que non) ?

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  Cercamon
14-05-06
à 11:12

Re: Le retour des moutons

Je ne suis pas d'accord avec toi LordPepper. Il ne s'agit pas d'un troll qui fait de la provocation ou d'un "penseur" insignifiant. J'ai plus d'une fois entendu des primitivistes et sympathisants tenir ce genre de discours quant à la survie (on en est même plus au stade de la "protection") des plus faibles. Ce courant est de plus en plus populaire, le débat peut être intéressant aussi avec ses partisans, mais on ne peut pas laisser dire n'importe quoi.

Pour les délais du développement de l'embryon en relation à l'avortement, tu peux aller voir ici.

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  Seb
14-05-06
à 13:13

Re: Re: Re: Eco-fascistes

Je ne vois toujours pas comment une acceptation aussi fataliste de l'ordre "naturel" peut rentrer dans une logique anarchiste dont l'essence est au contraire le refus de toute forme de pouvoir. Tapki propose la même soumission face à la loi de la nature qu'un libéral propose face à celle du marché... Le nouvé-né ne survit pas, et alors ? c'est fatal et ça assainit  l'espèce... Y a qu'à remplacer "nouveau-né" par "précaire" et "espèce" par "économie".
De plus, d'après lui une femme qui tombe enceinte contre son gré n'a qu'à accepter son état, laisser l'enfant se développer,  le porter neuf mois, accoucher sans assistance médicale puis euthanasier son enfant, facile ! Quelle avancée dans la liberté.
Pour moi, il cherche une porte d'entrée à travers une discussion sur l'avortement ( et défendre le droit à l'avortement,  quoi qu'on fasse, c'est défendre une technologie, sauf si on fait confiance aux aiguilles à tricoter et aux tisanes de sauge... Et encore, c'est déja des objets "technologiques") pour diffuser une idéologie qui est clairement opposée au projet de société anarchiste.
Je ne dis absolument pas que les sociétés dites primitives ne peuvent pas servir de modèles sur certains points, mais je rejette par contre absolument cette déification de la nature.

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  LordPepper
14-05-06
à 14:35

Re: Le retour des moutons

C'est peut être pas un troll mais il faut quand même constater qu'il a bien boufer le débat. Si c'est pas un troll il en a quand même tout l'air.

Je dis pas qu'il n'est pas intéressant de débattre avec lui mais que là, je rejoins Seb, il a profité de ce débat comme d'une tribune. Il l'a parasité, l'a détourné, a volontairement scandalisé et en a bien profité pour faire de la publicité pour son rassemblement (en police agrandit, de plus). Communément, j'appelle ça un troll. Je déplore donc juste ce parasitage qui a tué le débat même si je reconnais qu'une discussion sur le primitivisme est utile, pertinente et certainement enrichissante.

Bon, sinon, je te remercie pour le lien, je vais m'y pencher de ce pas. Et puis, désolé si j'ai choqué les webmaîtres avec quelques mots de mon commentaire précédent qui ont été supprimés. Je comprends qu'ils aient été effacés vu qu'ils étaient un peu inconscidérés et pas vraiment constructifs.

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  alias Archibald Tokarev
15-05-06
à 02:27

AAArgh....Laisser moi expulser mon foetus amer.

Je ne pense pas que le droit à l'avortement doit être remis en cause.
Ce sont les conséquences sociales et sanitaires des avortements illégaux de jadis qui entrainer la réflexion sur ces lois. On peut considérer l'avortement légal et médicalisé comme un moindre mal face aux saloperies qui se faisaient avant. Cela dit, je reste convaincu que  l'avortement est  un échec , et si il pouvait ne pas se passer ce serait mieux . Mais les choses sont ce qu'elles sont...
La société se doit de tout faire pour l'éviter , mais ne peut en aucun cas l'empêcher lorsqu'il n'y a pas d'autres solutions , ce serait un retour en arrière criminel et irresponsable. Les extrémistes catho on leurs point de vue , ça les regardent... Ils sont heureusement en minorité dans la République et je crois que le sursaut intégriste que l'ont ressent un peu plus depuis quelques années est leur dernier. Un peu comme un canard à qui l'on aurait coupé la tête  et qui  continuerait  à courrir vigoureusement quelques mètres . Ils sont amenés à disparaître , à moyen terme... Et c'est tant mieux ! (Pas sûr , mais fort probable)
Je suis plus inquiet en revanche au sujet des anarko-primitivistes , je trouve que leurs dérives sont parfois malsaines et dépourvues de bon sens. Les absurdités qu'ont est amené à lire , ça me troue le cul des fois !!!
Si on approfondis un peu leur raisonnement , on se retrouve de fait dans des incohérences faschisantes de tout premier ordre. En totale contradiction avec les combats anarchistes.
Une petite remise en question s'impose les gars. Mais l'essentiel est que toujours garder le débats reste ouvert , et que toutes les divergences d'opinions s'expriment , c'est comme ça qu'on avancera.
Et puis les lois , ça reste des lois....
Vive l'@narchie.




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  Anonyme
15-05-06
à 06:00

Re: AAArgh....Laisser moi expulser mon foetus amer.

Le fil ayant beaucoup zigagé, je m'y met aussi

Quelques extraits du message de takpi à 12-05-06 à 14:41:

_"Les anars écolos- tribaux lecteurs de Green Anarchy préfèrent l'avortement post natal à l'avortement pré natal, car souvent, les instruments requis pour tuer la vie non désirée, avant la naissance, sont étroitement assosciés aux produits de la haute technologie, donc au monde des usines, donc à l'esclavage qu'est le travail salarié."

_"Notre refus radical de la société technicienne et urbaine, donc policière, notre refus de tout ce qui se fabrique en usine, nous incite à refuser tous les procédés autres qu'artisanaux, en matière de santé, et à préférer le préventif = un bon mode de vie  dans la nature, au curatif et ses dérives industrialistes, tel l'acharnement thérapeutique, comme le disait déjà Ivan Illich."

_"La meilleure tactique du préventif, c'est le respect de la sélection naturelle, clé d'une descendance en bonne santé."

_"Ils laissent faire la mortalité infantile, avec la même sagesse que les chimpanzés et les bonobos ou autres anthropoides"

_"En refusant d'obéir au taux normal de mortalité infantile propre aux humains, taux proche de celui des autres anthropoides, les humains occidentalisés trichent avec la clé du maintien en bonne santé de la descendance par non survie des non costauds."

==

Un peu comme Cercamon, j'ai du mal a rester calme en lisant de telles conneries, qui plus est se réclamant de l'anarchisme.

Note perso : un des éléments les plus fondamentaux de mon anarchisme ,de ce qui m'a ammené à lui, est exactement le contraire de ce qui est dit par tapki,  car l'anarchisme pour moi c'est précisemment , entre autre,  la défense , des "non costauds" dans une société qui ne serait pas basée sur la loi de la jungle et les """lois de la nature"""

Bien que detestant le PS, j'ai sans aucun doute plus d'affinités avec les militants du PS qu'avec les tapkistes (on dit "anars-ecolo -tribaux", c'est ça ?)

Ca me fait penser au camarade Johan qui dans ce forum il n'y a pas longtemps faisait l'apologie des virus (fil grippe aviaire si mes souvenirs sont bons)

Je lis et observe depuis assez longtemps ces courants primitivistes pour avoir compris deux choses 1. Il y a un certains nombre d'écolo fascistes parmi eux (mais je ne met pas tout le monde dans le meme sac, et je ne doute pas qu'il y a aussi des gens très bien en leur sein)  et 2. il y a entre certains d'entre eux et d'autres tendances du mouvement anarchiste  des divergences de fond irréconciliables,  et autant en "non anarchie"  (maintenant) ces divergences peuvent rester dans le cadre de discussions, autant "en anarchie" (si nous y venons un jour) il n'est pas a exclure que ces divergences puissent prendre des formes beaucoup moins sympathiques.  (je ne prendrais que mon exemple - tout en ne doutant pas que beaucoup d'anarchistes sont sur la meme longueur d'onde - : il est absolument hors de question que je laisse certains de ces gens me dicter ma façon de vivre, en m'empechant par exemple d'aider un "non costaud" (putain quel vocabulaire !)   ou en m'empechant d'avoir des usines pour y fabriquer des bus ou des médicaments ou etc.etc. )

Et, puisqu'il faut parler franchement, non seulement jamais je ne me plierais aux desideratas de ce genre de personnes, mais je n'exclus pas non plus d'user à leur égard   (si nous sommes en anarchie)    d'un droit d'ingérence  ( je deteste Kouchner soyez sans craintes :-))  dans leurs affaires à eux dans leus communautés à eux, en particulier si le traitement qui y est reservé aux faibles , aux "non costauds", ne me convient pas.   

Tiens tapki j'ai une question pour toi : il se trouve que j'ai un non costaud dans ma famille (c'est pas une blague)  qu'est ce que tu me conseille d'en faire ?

Bref , la coexistence ne va pas etre simple.

Et tout ça sous couvert d'un petit pipo sur le refus du salariat.  Ca au moins , ca me fait plutot rigoler, car je  met mes deux jambes à couper (ce qui me rendrait "non costaud" avec toutes les conséquences possibles que ca peut entrainer :-() que dans ces communautés on y bosse et on y bossera plutot dans les 70 heures par semaine que dans les 20 heures.

Ignace
 
 
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  Cercamon
15-05-06
à 11:55

Re: AAArgh....Laisser moi expulser mon foetus amer.

Archi, je vais rebondir un peu sur ce que tu dis.
Tu mets l'accent sur le fait que si l'avortement doit être un droit, cela n'en fait quand même pas quelque chose de désirable.

Loin de moi l'idée de sombrer dans le plus pathétique des misérabilismes, mais il est vrai que ce qui est en filigrane de cette question, c'est quand même une certaine détresse.

Il y a des cathos qui ont pour projet de faire des maisons, genre à la campagne, dans un endroit calme, qui permettraient d'accueillir des femmes sur le point d'avorter. Dans le but de soulager matériellement/psychologiquement/... la future maman : ainsi l'avortement s'il est déterminé par des "contraintes" matérielles, pourraient être évité, et la maman vivre sa maternité sereinement, reconciliée avec la vie, blabla blabla...

Bon.

On imagine tout de suite le genre de dérive qu'il peut se produire dans ces lieux, bourrage de crâne, "jouer la montre" (vu qu'il faut aller vite dans un avortement...), etc. etc.

Cependant, je ne trouve pas l'idée totalement dénuée de sens, de plus que "nous", on prétend faire mieux.

Pourquoi quelques anarchistEs, sensibles à ces questions, ne se regrouperaient pas pour acquérir une grande maison, et créer un lieu d'accueil pour des femmes sur le point d'avorter, puissent prendre leur décision en toute sérénité, afin que si elles le souhaitent au fond, elles puissent mener leur grossesse à terme, trouvent toute l'aide qu'elles puissent souhaiter dans le cas de l'avortement, etc.

Cela n'est pas incompatible avec un mode de vie communautaire, au contraire.

L'intéressant, et le difficile, c'est qu'il y a une obligation de résultat : on peut pas accueillir quelqu'un n'importe comment.

Bon, c'est une idée comme ça, ça reste encore très théorique, mais vous me permettrez de rapprocher ça de l'idée de maison de retraite anar qui avait été (tenté d'être) lancé il y a quelque temps sur ce site.

C'est le genre de choses qui nous pousserait dans la pratique, une pratique pas très confortable vu qu'on ne restera pas qu'entre nous, et de là, à l'ouverture.
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  alias Archibald Tokarev
15-05-06
à 21:15

AAArgh....Laisser moi expulser mon foetus amer et non désiré.

Je pense que les jeunes femmes qui avortent sont surtout celle qui n'ont pas envie d'avoir de lardons,... Le cliché de la  femme violée qui ne veut pas assumer la progéniture d'un criminel est je crois assez rare. Bien souvent ce sont des jeunes filles au comportement sexuel irresponsable ou alors des couaks dans la contraception de femmes qui n'ont absolument pas envie d'enfanter...
Bref, en gros ces femmes ne veulent pas d'enfant . Les obliger à éduquer un enfant non voulu est un courrir un gros risque --> enfants malaimés , maltraités , abandonnés... Bref beaucoup de souffrance en perspective.
Maintenant qui peut dire si la non-vie est préférable à une vie de souffrance? Perso j'en sais rien , on entre ici dans une question spirituelle à laquelle personne ne peut répondre  ( à part peut être les croyants aux religions , les sectistes illuminés ou les disciples de tout poils ).

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