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Expulsions dans le Lot et Garonne : deux familles menacées

Lu sur Sud Education : "Mardi dernier (22/11/2005), les pères de deux familles marocaines ontété interpellés par la police à Villeneuve-sur-Lot (47), avec l’un de leurs fils, de 20 ans. En situation irrégulière, ils travaillaient tous trois dans un atelier clandestin de dénoyautage de pruneaux. Ils ont été transférés en centre de rétention à Bordeaux dans l’attente d’un procès en vue de leur expulsion du territoire français. Ils ont ainsi été séparés de leurs épouses et de leurs cinq enfants (3, 10, 11, 14 et 18 ans) scolarisés dans les écoles de Villeneuve. Un collectif a été créé dans l’urgence mercredi 23 novembre, réunissant enseignants,parents d’élèves, militants associatifs et syndicaux...

PDF - 16 ko
Pétition
Ecrit par libertad, à 21:24 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  Hovtov'
29-11-05
à 13:57

Et individus ...

Sur le mur de la préfecture, à côté des affiches collés par les manifestants (une cinquantaine et non 150 comme en faisait l'intox en interne le représentant FSU) une inscription: "c'est une élite morale et des gens qui foulent une dernière fois ce sol avant le silence de morts qui vous disent : crève préfet!!!"

Si l'on en croit le responsable FSU ces mots sont devenus "mort au préfet" dans la bouche de journalistes venus l'interroger prestement sur la question. Que des journalistes aient en toute première préoccupation de changer d'abord le sens de l'inscription, qu'ils considèrent ensuite que des mots sur un mur (dont ils changent le sens) valent plus que la question de l'expulsion de deux familles en dit long sur leur crétinisme et leur allégeance avec l'ignominie. Je rappelle que les familles travaillaient sous la coupe d'un négrier et qu'elles sont pour l'heure les seules à être inquiétées. Aucun de ces journalistes, pas plus que le responsable FSU n'ont soulevé la question du détournement de sens opéré par la préfet lui-même, qui parle au sujet de l'assignation à résidence des enfants et de la mère (avant leur expulsion) d'une mesure à titre humanitaire.

Que le responsable FSU réponde aux journalistes que des débordements, tels que des graffitis, sont inévitables au cours de manifestations c'est encore entendable s'il s'agit de ne pas jeter le discrédit sur les familles et encore cela reste-t-il à prouver car de négociations en négociations l'expulsion des sans papiers s'est accru, dans la plus grande indifférence, depuis la gauche jusqu'à ce jour. Mais qu'il ajoute que l'auteur(e) de ces mots a dû se faire plaisir, que c'est un geste irresponsable qui ne sert qu'à flatter l'égo, on voit mal en quoi une inscription anonyme est susceptible d'apporter des gratifications. On voit là qu'à arpenter pendant des années un syndicat dont on est salarié on finit par ignorer ce qu'est la colère, l'indignation et on ne gère plus que des dossiers, tel un bureaucrate. Si nous devions donner dans le vulgus de la psychologie qui dessert une cause plus qu'elle ne la sert, comme l'a fait ce responsable syndical,  nous serions tenté de rétorquer à ce cacique qu'en revanche on doit bien trouver quelques agréments à passer régulièrement dans la presse locale et à caresser l'espoir que L'Humanité et FR3 viennent enfin vous apporter votre jour de gloire de syndicaliste. Au paradis du spectacle. Mais nous nous garderons de même retenir cette hypothèse sans quoi s'en serait fini de toutes nos illusions sur l'authenticité des colères lors de rassemblements militants.

Nous nous abstiendrons de dire, plus avant,  en quoi la gestion d'un dossier est insuffisante, ce en quoi les syndicats sont passés maître avec les petites satisfactions individuelles qu'on leur connaît et de plus grandes défaites dont la preuve est chaque jour fournie par la casse systématique entreprise par les capitalistes et par des travailleurs qui tournent le dos à leurs syndicats.

Que ces deux familles recouvrent leurs droits et que cessent les coups portés aux sans papiers, voilà bien ce qui nous importe en l'occurence.

Groupe Hovtov'

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