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Non Fides: Dans ce renforcement somme toute récent du culte populaire du travail, de nombreuses charognes politiques ont une bonne part de responsabilité, syndicats, partis et organisations dites « radicales » en tête.
Car l’ouvriérisme n’est pas pour rien dans la démocratisation de
ce culte : les batailles pour le droit au travail (ça résonne comme un
échos à la vieille rengaine « Mais il y a des gens qui sont morts pour
que tu aies le droit de vote !! ») ont commencé avec la constitution de
ce qui s’appelle encore aujourd’hui le Mouvement Social, lui-même ayant
pris part à l’enterrement des mouvements insurrectionnels caractérisés
par le cassage en règle de machines et d’usines. Aussi, après la "mort"
de l’exploité révolté, surgit une autre « figure », avec la bonne
imagerie du prolo musclé, qui sue courbé sur sa machine, plein de
ténacité face à l’adversité et la douleur, les parades d’ouvriers pour
le premier mai avec force banderoles « sauvez nos emplois et nos
salaires », « sauvez notre profession », « l’industrie automobile doit
survivre », ou encore « pour la défense de la métallurgie en
Lorraine », « 3000 euros par mois dès maintenant c’est possible ! » et
autres hymnes bien puants incitant à être fier de sa condition. Une
imagerie où la faucille ne sert plus à égorger le contre-maître, ni le
marteau à défoncer le métier à tisser, mais à représenter le travail
dans toute sa splendeur.
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