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le Monde : "Il n'y a pas si longtemps, Lawrence Arthur produisait 6 000 tonnes de riz par an sur son exploitation, perdue au milieu du bush. Sur la ferme immense, à côté du village de Moulamein, ses champs étaient fertiles, irrigués par un affluent de la rivière Murray. "C'est difficile à croire, mais il y avait tellement d'eau, on pouvait faire pousser énormément. Là-bas, c'était une plaine inondable", explique le quinquagénaire, désignant un carré de terre brune. Désormais, le sol est si sec qu'il semble se craqueler. Là où les champs cultivés emplissaient l'horizon, on ne voit plus que des moutons paître une herbe jaunâtre. "Les moutons, c'est pour avoir quand même un petit revenu, et aussi quelque chose à faire", soupire le fermier.
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