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L'En Dehors


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Campagne Internationale Contre les Crimes d’Honneur – Lettre d’informations, avril 2007
--> Urgent : Risque d’expulsion d’une femme menacée de « crime d’honneur » et de ses enfants en Grande-Bretagne.

lu sur infoblog. : " Saima Tabassum et ses deux enfants, Syed, qui a fêté son onzième anniversaire la semaine dernière, et Moutar, âgé de neuf ans, ont été arrêté jeudi 12 avril alors qu’ils se rendaient à l’Office de l’Immigration de Glasgow, rue Brand. Saima et ses enfants vivent en Grande-Bretagne depuis septembre 2004.

Elle a fuit le Pakistan suite à des menaces de la part de son ex-époux. Des membres de la famille de son ex-époux ont tenté de la tuer en mettant le feu à sa maison à l’aide d’une bonbonne de gaz alors qu’elle dormait. Elle a perdu plusieurs de ses amies dans ce type de crimes d’honneur qui sont alors le plus souvent officiellement considérés comme « morts accidentelles ». Il n’y a aucune protection de la part de l’Etat.

Son ex-mari a cherché de la retrouver après qu’elle l’ait quitté, et a lancé plusieurs actions judiciaires contre sa famille. Il a réussit à obtenir la garde légale des enfants puisque au Pakistan ce droit revient d’abord au père et non à la mère, même si elle a fuit pour les protéger de lui et qu’elle s’est occupé d’eux pendant deux ans. Saima pense que son ex-mari sait qu’elle risque l’expulsion de Grande-Bretagne et qu’il a informé la police de l’aéroport. Elle craint être arrêtée dès son arrivée là-bas et qu’il lui prendra ses enfants.

Merci de faire tout ce que vous pouvez pour que cette famille puisse rester à Glasgow.

Ce que vous pouvez faire :
Envoyer des fax à Liam Byrne, Ministre de l’Immigration (mentionnez le nom complet de Saima Tabassum et le numéro de dossier : T1093733).
Modèle de fax à cette adresse (en anglais) : http://www.ncadc.org.uk/newszine81/saima.html Fax : 0207 035 4745
(00 44 207 035 4745 depuis l’étranger).

Plus d’informations

Informations et nouvelles par pays

La campagne lancée entre autre par l’Organisation pour la Liberté des Femmes d’Irak (OLFI) pour l’abrogation de l’article 7 du projet de constitution du Kurdistan (article qui stipule que la charia est la source principale de la législation) continue. Une délégation a ainsi été reçue le 27 mars par le comité constitutionnel du Parlement Kurde à Erbil (voir le rapport de la délégation). Suite à cette campagne, notre amie et camarade Houzan Mahmoud, représentante de l’Organisation pour la Liberté des Femmes d’Irak et coordinatrice de la campagne contre la charia au Kurdistan, a été menacée de mort par le groupe islamiste Ansar Al-Islam (voir aussi le communiqué de l’OLFI).

Prises dans le chaos de l’occupation et de la guerre civile sectaire, la situation des femmes d’Irak se dégrade de façon dramatique. La venue d’Houzan Mahmoud en France début avril a permis la publication de plusieurs articles sur le calvaire que vivent les Irakiennes, que ce soit dans  » L’Humanité« ,  » 20 minutes » ou « Nord Eclair« . On peut lire aussi deux autres rapports sur la situations des femmes d’Irak :  » A quand la libération des femmes en Irak ? » et  » Où en sont les femmes dans le marasme irakien ?« .

Même chose en Afghanistan , où la violence des traditions patriarcales (comme les mariages forcés de fillettes, dans un pays où 57% des femmes sont mariées avant l’age légal de 16 ans) est telle que des femmes se suicident en s’immolant par le feu .

En Palestine, nous venons d’apprendre l’assassinat « pour l’honneur » d › Amna Maher Kalloub, âgée de 19 ans, dans la Bande de Gaza, Bande de Gaza où les femmes souffrent, là aussi, du chaos et de l’occupation comme le montre l’assassinat fin février de trois jeunes femmes, victimes peut-être de  » crimes d’honneur » ou de milices islamistes. Un article d’IRIN indique l’augmentation des « crimes d’honneur » dans les territoires palestiniens et Hind Khoury, représentante officielle de l’Autorité Palestinienne en France, parle elle-aussi de la dégradation de la situation des Palestiniennes. SAWA, coalition d’ONG palestiniennes contre les violences faites aux femmes, vient d’ailleurs de publier un rapport sur les crimes d’honneur en 2004, 2005 et 2006, et on pourra lire un compte-rendu de leur conférence du 24 mars à Ramallah et le compte-rendu d’une discussion avec Shatha, militante du WCLAC (Women Center for Legal Aid and Counseilling).

De l’autre côté du Mur, en Israël, suite au meurtre d’Hamda Abu-Ghanem, huitième femme assassinée « au nom de l’honneur » ces six dernières années, les femmes de la famille se sont révoltées et ont brisé la loi du silence. Mais en absence d’une protection effective, la principale témoin du meurtre est portée disparue, ce qui compromet le procès du frère et assassin d’Hamda. Ce crime illustre bien le problème de l’absence de protection pour les femmes arabes israéliennes, comme le souligne Reem, une militante de Women Against Violence, recontrée le 27 mars à Nazareth.

En Jordanie, on apprenait le 10 mars que l’assassinat de la septième femme victime de crime d’honneur depuis le début de l’année 2007. Comme dans d’autres pays du Moyen-Orient, la législation jordanienne tolère les crimes d’honneur . Et, en Turquie, si la législation a été modifiée pour criminaliser les crimes d’honneur, un article d’Elif Safak rappelle que la société turque est encore loin de prendre en compte de façon sérieuse et adéquate ce problème.

Même chose au Pakistan, où l’émancipation des femmes reste, comme ailleurs, d’actualité, comme le montre des chiffres estimant à 80% le nombre de femmes victimes de violences, ou le cas de Rasheeda Begum jouée au pocker par son père quand elle avait un an. Là aussi, malgré la législation, justice et police refusent de s’en prendre aux structures féodales, tribales et patriarcales comme le montre ce cas de viol collectif à l’encontre d’une jeune fille de 15 ans ou la lapidation de trois personnes dans la « zone tribale » par des miliciens islamistes.

En Grande-Bretagne, le procès des assassins de Banaz, victime de crime d’honneur en janvier 2006, montre que cette jeune femme, qui a plusieurs fois fait appel à la police britannique, aurait pu être sauvée. Cela montre la nécessité de lutter contre le « relativisme culturel », qui n’est qu’une forme de racisme en refusant à des femmes, sous prétexte de leur origine, de disposer de leurs droits humains universels, comme ce fut le cas en Allemagne où une juge avait refusé une procédure accélérée de divorce pour une femme battue sous prétexte de ses origines et de sa supposée religion ! D’ailleurs, l’assassinat de deux femmes (une mère et sa fille) le 9 mars, soulève encore une fois l’absence de protection en Europe pour les femmes menacées de crimes d’honneur. Et, la chasse aux immigré(e)s et aux sans-papiers lancée à travers toute l’Union Européenne, montre toute son inhumanité avec l’histoire de Nasima El-Zein, jeune fille d’origine arabo-kurde, expulsée d’Allemagne vers la Turquie où elle subit les violences de son père et risque un mariage forcé. Le drame que vit Nasima rappelle l’importance de lutter, en Europe, pour le droit d’asile et le droit au séjour pour toutes les femmes victimes de discriminations et de violences sexistes.

Rappel de campagnes en cours :

IRAN : Urgent !! Delara Darabi menacée d’exécution !

Avant la fête du nouvel an iranien, Abdolsammad Khoramshahi, avocate de Delara Darabi, a envoyé son objection à sa condamnation à mort ainsi qu’une requête pour que le procès de Delara soit révisé par une cour de cinq juges.

Cependant, selon des sources proches du cas de Delara, lors de la fête du nouvel an, des fonctionnaires de Rasht, où Delara est emprisonnée ces trois dernières années, étaient en communication avec le bureau central judiciaire d’Iran pour préparer la pendaison de la jeune artiste. Plus d’informations.

Pétition pour sauver Delara .

SOUDAN : Deux femmes condamnées à la lapidation !

Sadia Idriss Fadul, issue de l’ethnie four, a été condamnée à la mort par lapidation le 13 février, et Amouna Abdallah Daldoum, de l’ethnie tama, le 6 mars. Les deux femmes ont été déclarées coupables d’adultère par une instance pénale de la province de Managil, dans l’État du Gazira (centre du Soudan).

Amnesty International a lancé une pétition contre la lapidation de ces deux femmes que vous pouvez signer à cette adresse.

Pour plus d’informations : le texte d’Amnesty International et l’article publié dans l’Humanité.

KURDISTAN : Stop à l’excision !

Des études récentes démontrent de nouveau que la MGF est toujours pratiquée dans la plupart des régions du Kurdistan. 60% des jeunes filles et des femmes se font toujours mutiler dans différentes régions du Kurdistan.

Ces filles sont forcées de se faire couper une très importante partie de leurs corps et elles continueront à souffrire des conséquences physiques et psychiques tout le long de leur vie. Beaucoup d´entre elles souffrent de toutes sortes d´infections et de maladies depuis le jour de leur mutilation (…).

La création d´une résolution et d´une loi contre la mutilation génitale féminine doit être un devoir primordial et immédiat des autorités kurdes (…).

Des centaines de Kurdes et d´Irakiens ont déjà signé cette pétition. Pour la signer, envoyer un courrier électronique à stopfgmkurdistan@yahoo.com

Stop FGM Kurdistan
Plus d’informations.

SYRIE : Stop aux crimes d’honneur !

Un groupe de militantes pour les droits des femmes a lancé une campagne « Stop aux crimes d’honneur ». Elles font pression sur le parlement syrien et le ministère de la justice pour modifier les articles du code pénal (articles N°242, 241, 240, 239 et 548) qui permettent aux hommes d’éviter les condamnations lorsqu’ils commettent des crimes d’honneur. En septembre, une jeune druze avait été assassinée par son frère parce qu’elle s’était mariée avec un homme d’une autre religion. Sa mort avait choquée l’opinion publique.

Les organisatrices de la campagne ont déjà collecté 7.700 signatures et prévoient de l’envoyer au président et au parlement de Syrie afin de demander la modification de ces textes de loi.

Pour signer le petition, envoyer un email vers nesasy@gmail.com avec le texte: « I agree for Stop women killing. Stop honor crimes! » et votre nom et addresse.

Selon l’ONU plus que 5000 femmes et filles sont tuées chaque année par leurs proches par ce que l’on appelle crimes « d’honneur« . Ces crimes sont commis dans des cultures où l’on considère que les relations sexuelles « illicites » d’une femme apporte une une telle honte à la famille que la femme accusée ou soupçonné doit être assassinée. Les raisons de ces meurtres peuvent être y compris le viol de la femme ou des faits aussi insignifiants que parler avec un homme.

Créée par Iranian and Kurdish Women Rights Organisation (IKWRO) à Londres, organisation de réfugiées kurdes et iraniennes qui luttent contre les violences faites aux femmes dans leur communauté, le but de la Campagne Internationale contre les Crimes d’Honneur (ICAHK) est de développer liens échanges d’informations et solidarité internationale entre militant(e)s de différentes régions du monde contre les violences commises « au nom de l’honneur« .

ICAHK

Ecrit par , à 20:51 dans la rubrique "International".



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