L'En Dehors

Lu sur : Indymedia.imc « Pendant le mois de novembre, les activités des mouvements des sans terre au Brésil s'est significativement accru - et avec elle, la répression à son encontre, spécialement contre le MST (Mouvement des travailleurs sans terre).

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A Jadaia, une ville rurale située à près de 300 kilomètres de Brasilia, 93 travailleurs ruraux ont été arrêtés et brutalisés par la police dans la matinée du 8 novembre après une action de réappropriation de terres. 81 camarades ont été relâchés le jour suivant, mais 9 d'entre eux sont restés en prison. Les autorités judiciaires locales ont nié la demande de liberté conditionnelle qui leur était faite en arguant que " [leur détention] était nécessaire pour assurer l'ordre public et maintenir la paix dans la région ". Le bâtiment de l'Institut national de colonisation et de réforme agraire (INCRA) a été occupé à Goiás et près de 650 travailleur sans terre ont campé devant la cathédrale de Goiânia pour entamer une grève de la faim pour protester contre la violence policière et l'inertie du gouvernement fédéral à promouvoir la réforme agraire.

Le 20 novembre à Felisburgo, dans l'Etat de Minas Gerais, 15 mercenaires ont attaqué les travailleurs sans terre, en en tuant ainsi 5 et en en blessant une vingtaine. Les travailleurs participaient à une occupation nommée " Terra Prometida " à la ferme Nova Alegrida. Les mercenaires ont fait feu sur plusieurs tentes et ils ont détruis les effets personnels de nombreuses familles qui vivait au sein de l'occupation. En protestation, le MST a bloqué trois routes pour quelques heures.

Pendant ce temps, l'affaire qui concerne les assassinats d'Eldorado dos Carajás reste en suspens. La police a tué 19 travailleurs sans terre en avril 1996, mais aucun jugement de la Cour satisfaisant n'a encore été atteint. Trois jugements sur cette affaire ont été prononcé jusqu'à maintenant. Aucun des officiers de police n'ont été reconnus coupables lors du premier jugement en 1999. Mais la décision a été envoyée en appel sur demande des avocats du MST et du procureur général. Lors du second procès tteznu en mai 2002, deux commandants, le colonel Mário Colares Pantoja et le capitaine Raimundo José Almendra Lameira ont été reconnus coupable mais aucun des 145 officiers ont été déclaré coupable. Lors du troisième procès qui vient juste de se clore le 19 novembre, le juge a conservé la sentence malgré les protestations du MST qui demandait Justice. Aucun appel n'a encore été demandé pour cette troisième décision. »