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Barbès : Entre mama cacahuète et papa moustache

Lu sur CQFD : "De court vêtues, elles sont alignées le long des trottoirs du boulevard Barbès et des ruelles de la Goutte d’Or, à Paris. Après les sans-pap’ de la clope (voir CQFD n°98), le Chien rouge est allé à la rencontre de Fatou, tapin de trente-deux ans, qui arpente un enfer pavé de menus espoirs.

« Il y a trop de monde à Barbès, trop de monde incontrôlé surtout », écrivait en 1980 Geneviève Fraisse dans Les Révoltes logiques [1]. Fatou, elle, est une sacrée incontrôlée, qui plus est pas facile à aborder, surtout quand on voit la taille de ses ongles rouge Ferrari ! « T’as pas froid à force d’être toute la journée dehors ? » Et Fatou de lancer la même rengaine depuis cet hiver : « Si chéri, on va chez toi ? » Depuis peu, on la croise régulièrement vers « Viande à gogo », une échoppe située rue de Panama. Un matin, en sortant de cette boucherie, Fatou raconte, dans un rire amer : « Pour moi, à une époque, c’était plutôt mecs à gogo... » Derrière la blague se cache une tout autre réalité : dans son sac plastique, il y a deux steaks pour ses gamins qui l’attendent chez elle. « La plupart des filles qui font le trottoir ont des enfants. Des fois, ça arrive qu’on se garde les petits des autres, raconte Fatou, qui s’empresse d’ajouter : Mais faut pas déconner, c’est rare, car ici, c’est la guerre entre les filles. Ça marche par groupes, là-bas les Nigérianes, en haut du boulevard les Congolaises, ici les Camerounaises. Des fois, on se parle un peu. Souvent on se déteste. »

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Ecrit par libertad, à 20:21 dans la rubrique "Le privé est politique".



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