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À Barbès, un rêve part en fumée

Lu sur CQFD : "Ahmed et Medhi, clandestins tunisiens, racontent leur histoire de vendeurs de clopes à la sauvette. Entre envie de « faire son trou à Paris » et rêves brûlés se dessine l’impasse d’une vie faite de galères quotidiennes, sur fond de chasse aux pauvres… Bienvenue à Barbès !

« Marlboro, Legend ! Marlboro, Legend ! », scandent sur un bout de trottoir Ahmed et Medhi. Sous la carcasse éventrée du magasin cheap Vano, ils sont quelques dizaines à s’agglutiner à l’angle des boulevards Barbès et de La Chapelle. Tous ont vingt, trente ans et viennent depuis peu qui de Tunisie, qui d’Algérie. Tous entonnent les marques de cigarettes de contrebande – au taux de goudron à te bitumer direct les éponges – lorsque la bouche du métro Barbès recrache ses passagers. Aucun d’eux n’a de papiers. Ahmed, lui, a toujours une vanne au coin des lèvres : « Tu vois, lui, avec ses dents grises, on l’appelle “El teffaya” [le cendrier], il fume tout le temps ! L’autre là-bas, c’est “El moulchi” [le proprio], il fait comme si la rue lui appartenait, mais dès qu’il voit une belle fille, il devient fou ! » Et d’enchaîner : « Ici, vous dites : “Une hirondelle ne fait pas le printemps”. Chez nous, même une révolution ne fait pas le printemps ! » Medhi se bidonne et reprend d’un ton plus sérieux : « On vient de l’ouest de la Tunisie, il n’y a rien à faire là-bas. On a profité, comme tout le monde, des évènements de l’an dernier pour venir. Ça fait un an qu’on galère ici, à tenir les murs. On dort chez un ami de mon oncle, à Saint-Denis. »

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Ecrit par libertad, à 20:33 dans la rubrique "Actualité".



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