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Le Figaro.fr : "L'influence de l'Église et un manque de considération pour l'IVG augmentent le nombre de praticiens qui se disent «objecteurs de conscience», comme la loi les y autorise.
Un escalier dérobé à côté de la maternité, un panonceau marqué d'un vague «centre 194», une méchante rambarde de fer à demi-rouillée, une salle d'attente glauque en sous-sol : c'est le chemin qu'il faut emprunter pour parvenir au centre d'IGV de l'hôpital San Camillo de Rome, le seul avec le San Filippo Neri à appliquer la loi 194 du 22 mai 1978 autorisant les IGV aux premières semaines de la grossesse et les avortements thérapeutiques (en cas de malformations) jusqu'à la 24e semaine, à condition exclusive qu'elles soient pratiquées dans des structures publiques.
Votée sous la pression des féministes, cette loi est de plus en plus difficile à appliquer. Selon le ministère de la Santé, sept gynécologues sur dix et un anesthésiste sur deux se déclarent objecteurs de conscience. Une progression d'un quart en quatre ans. Des régions entières comme le Molise, la Basilicate, la Sicile, les Marches, ainsi qu'une grande partie du Latium ne pratiquent plus l'IVG.
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