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lu sur hns-info. : " Depuis hier, mardi 24/04/2007, le siège de l’Unedic, qui gère l’assurance chômage, est occupé par des Rmistes, intermittents du spectacles, intérimaires, vacataires, précaires de tous statuts, à l’appel de plusieurs organisations dont AC ! et la Coordination du spectacle. Ensemble nous comptons bien nous faire entendre dans une campagne qui nous réduit au silence !
Il n’a pas suffi à l’Unedic de couper les allocations chômage, en intensifiant les contrôles et les sanctions, en augmentant la durée de travail pour être indemnisé, en réduisant les possibilités de cumul, en mettant en place de nouvelles règles pour les intermittents du spectacle, en restreignant la formation aux secteurs où les patrons ont besoin de main d’oeuvre, en poussant les précaires vers l’emploi non choisi. Il lui faut en plus couper l’eau et l’électricité aux occupants !
Les dernières conventions d’assurance chômage, co-signées par le MEDEF et quelques syndicats complices, dont la CFDT, ont détruit le régime d’indemnisation exclu plus d’un demandeur d’emploi sur deux de toute indemnisation ASSEDIC, fait baisser un peu plus le revenu des intérimaires, des saisonniers, détruit le régime d’indemnisation des intermittents.
Des centaines de millions d’euros sont gaspillés dans le contrôle des chômeurs, de plus en plus souvent livré à des prestataires privés, les salariés continuent à cotiser pour une assurance chômage qui les indemnisera peu ou pas du tout. Dans le même temps, les employeurs, gros ou petit voient eux les exonérations de charge se multiplier, et le cout du travail de plus en plus souvent pris en charge par l’Etat, donc par les impôts de ces mêmes salariés : les emplois aidés du plan de cohésion sociale de Borloo, principale cause de la baisse du chômage avec les radaitions massives, en sont la parfaite illustration.
Ensemble, nous entendons réaffirmer qu’on ne dressera pas les travailleurs pauvres contre les chômeurs puisque la plupart d’entre nous oscillent en permanence entre ces deux formes de précarité.
Ensemble nous entendons réaffirmer, contre tous ceux qui voudraient nous culpabiliser que le libre choix de son emploi, le droit à vivre décemment, qu’on soit au chômage ou pas, n’est que le minimum !
Nous appelons tous les chômeurs et précaires à manifester leur solidarité, et à sortir du silence coupable où certains voudraient les cantonner.
Ni chômage de masse, ni plein emploi précaire, nous voulons vivre !
Rassemblement depuis 16h30 devant l’Unedic, 80 rue de Reuilly, Paris 12ème, M° Montgallet
Commentaires :
tarbihlkasso |
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à 03:56