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Où va la CGT ?
lu sur lechatnoir. : Lors de son 47e congrès en 2003, la direction avait dû faire face à de nombreuses contestations. Ce congrès avait montré de fortes résistances de l’appareil aux évolutions des structures de l’organisation. Lors des votes des résolutions, jusqu’à 45 % des délégués s'étaient abstenus ou ont voté contre. Le projet de réforme des cotisations syndicales, même revu à la baisse par la direction, n’avait recueilli que 51,48 % des voix et avait finalement été reporté. Avec un score de 75 % (en recul de plus de 16 points par rapport à 1999) au moment du vote du rapport d’activité 1999-2003, cela montrait que le refus de faire de l’interdiction des licenciements une revendication de la CGT, comme la relégation au second plan du slogan des 37,5 ans de cotisation retraite pour tous, n’avaient pas été du goût de délégués issus majoritairement des rangs d’organisations du secteur public ou de fédérations réputées oppositionnelles, comme l’agroalimentaire. Cette contestation sera-t-elle aussi forte au congrès de mars 2006 ?

La stratégie suivie par la direction
La stratégie de la CGT est limpide : laisser la CFDT devenir un appendice-croupion du Medef et se substituer à elle dans le rôle du "partenaire social" ventru et responsable. D’où le frein tiré par Thibault lors du conflit sur les retraites au printemps 2003. D’où aussi l’accord sur la "prévention des conflits" signé en novembre 2004 avec la direction de la SNCF, faisant passer le préavis de grève de cinq jours à trois semaines. Un texte salué comme "historique et prometteur" par le ministre Gilles de Robien. De même, sa stratégie se base sur une "peur de se faire déborder par SUD", un facteur de "radicalisation"
Autre signe de la pente graisseuse suivie à Montreuil : la participation des gros bonnets confédéraux à toutes sortes de bandes organisées. Ainsi de la commission Camdessus, du nom de l’ex-patron du FMI, dont le rapport préconisant un CDD de cinq ans et l’enrôlement obligatoire des chômeurs a reçu la signature de Christian Larose, ancien secrétaire général de la fédération CGT du textile. Camdessus s’est abondamment servi de cet alibi pour marteler que ses "propositions de bon sens" sont "aussi bien de gauche que de droite"...

La perspective 2007
La CGT peut montrer localement plus ou moins de combativité, plus ou moins de détermination dans les grèves défensives qui ont lieu dans le pays et qui auront immanquablement lieu dans la période à venir. Mais il est évident que le rapport de forces avec le gouvernement et avec le patronat ne peut être changé qu’à l’échelle de tout le pays et par une lutte majeure. Or, la confédération CGT, pas plus que les autres, n’a pour objectif et pour préoccupation de préparer cette mobilisation de la classe ouvrière. Que la direction confédérale de la CGT n’ait pas naturellement cette volonté ni même ce type de préoccupation, il n’y a pas vraiment à s’en étonner. Elle est tout aussi réformiste que les autres confédérations et ne souhaite qu’être la partenaire dans les négociations avec le patronat et avec le gouvernement.
La direction actuelle de la CGT se flatte d’avoir pris ses distances avec le PCF. Mais il y a bien des façons pour une confédération syndicale de servir de "courroie de transmission" pour un parti politique, et pas seulement celle qui caractérisait dans un passé de plus en plus éloigné les relations entre le PCF et la CGT. Et voilà de nouveau le mécanisme en marche ! La campagne du "non" au référendum à peine terminée, le PCF est reparti vers la future campagne de la présidentielle et des législatives de 2007. On pouvait considérer que le choix du "non", contre la volonté de Thibaut, partisan du "oui", mais surtout de ne pas prendre position, était dans une certaine mesure un geste contre la direction confédérale et sa politique ("le Comité Confédéral National se prononce pour le rejet de ce traité constitutionnel" à 81 voix pour, 18 contre et 17 abstentions) (1). Mais cela donne maintenant à la direction du PCF l’occasion d’embarquer la CGT derrière ses manœuvres politiques au nom du vote "non".
L’attitude de la direction reflète la politique de la gauche pour qui l’unique perspective de changement est électorale et réside dans le remplacement du gouvernement de droite par un gouvernement de gauche. Faut-il rappeler que la CGT avait été dans les années 70 l'initiatrice de "l'union de la gauche" qui amena le PS au pouvoir ?

Suite sur http://journal2-lechatnoir.site.voila.fr

Ecrit par patrick83, à 18:01 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  l'autre
25-01-06
à 11:17

"Où va la CGT ?" : La CGT j'en sais rien, elle peut aller où elle veut je m'en balance pas mal. Elle est pas obligée de revenir dailleurs ... par contre nous on va dans le mur !
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