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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Agitons la lanterne
--> Ça fait quarante ans qu’on recule : il faudra bien que cela arrête un jour ! Vous ne croyez pas ?

Lu sur e-torpedo : "Même la Grande Armée en Russie n’a pas fait mieux : c’est sans doute pour cela qu’on se rejoue la bataille à Austerlitz ces temps-ci, pour exorciser la marche à reculons ! Comme on dit, en bonne pratique, quand la « bête » a le dos au mur, elle n’a pas le choix... Mais il ne faudrait pas attendre d’y être cloué !

Il y a des chasseurs qui n’attendent que cela : se tailler des habits avec nos peaux de bêtes !

Demandez donc à Breton ou Sarkosy, les éclaireurs de pointe qui jouent les rabatteurs en ce moment, et les français ne sont pas les seuls concernés !...

La situation ne risque pas d’évoluer tant qu’on entendra la bonne gent nous siffler aux oreilles, toute pénétrée de son importance : « ah ! mais ça a toujours existé ! C’est pas toi qui changera le monde ! Un métier, c’est ce qui rapporte à manger ! On ne vit pas d’air pur et d’eau fraîche ! (Ah bon ! et comment on vit alors : de dioxine et de pétrole ?) » etc. Nous ne sommes pas prêts d’en finir avec les exploiteurs.

C’est ainsi, nos braves gens se font un devoir de débiter toutes les litanies des utilitaristes : épigones et gigognes de l’ordre bourgeois, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et veulent nous entraîner à couler avec !

La longanimité est la défense des faibles : quelquefois cette forme de résistance plastique mène à l’anomie... Il y en a qui ont passé toute leur vie à courber le dos et se faire tondre (et encore, je suis poli !) ; aussi ont-ils du mal à imaginer une suite au déluge !...

Ce n’est pas avec eux qu’il faut compter amorcer un changement dans les mentalités !

La leur de mentalité, elle conforte le pouvoir en place, et celui-ci fera tout pour valider cette opinion commune, même s’il est bien conscient de perpétuer une forme moderne de l’esclavage, et au bout du compte, de mener à une impasse ; justement la parole de nos vieux birbes en ce moment, pour résumer, c’est « après moi, le Déluge ! » Ils se rejouent les heures triomphales du Passé et ils se foutent bien de l’avenir de nos enfants, pourvu qu’ils palpent pour leur confort, le temps qu’il leur reste à vivre ! Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, il y a intérêt à savoir nager pour voir le futur ; sinon dépêchez-vous d’apprendre : d’ici qu’on redevienne tous des hommes-dauphins, la Mer n’a pas fini de monter ! ...

Les hommes sont capables de prévoir la météorologie sur le Soleil et incapables d’éviter l’assèchement du lac Tchad, capables de manipuler les gènes et incapables de respecter le Vivant...

Ceci résume bien l’incohérence du monde dirigé par l’argent et les singes qui s’en occupent ! Illustrons par le général et le particulier maintenant.

Acheter quelque chose en dessous de sa valeur et le revendre dix fois plus cher, il y en a qui appellent cela : « faire des affaires » ; moi, j’appelle cela du vol, et tout est au diapason dans ce marécage de la société vénale : voler les gens est un honnête métier !

Certains pédants, mijotant dans leur jus, taxent de sornettes, les alternatives proposées par les altermondialistes ; mais il n’y a rien de plus édifiant pour s’en persuader que d’entendre un vieil hibou comme Barre, nous parler « d’adaptation », là, on prend peur : lui, il est adapté à la fosse d’aisance, la loi darwinienne ne peut plus rien pour lui !

Et Peyrelevade, le banquier qui a piqué notre argent au Crédit Lyonnais (ou du moins, l’a très mal employé), il a bonne mine à encenser la Pensée Unique ! Et on pourrait continuer à s’extasier longtemps sur les perles qui sont en train de nous rouler dans le linceul de la crétinerie.

Il y en a qui du haut de leur petit tas de ferraille ou de leurs quatre murs en briques, vous regarde comme si vous étiez un étron fumant dans le caniveau ; simplement parce que vous roulez en vélo ; mais eux ne se rendent pas compte de la putréfaction de leurs âmes !

A tout choisir mieux vaut la misère matérielle à la misère morale, que je dis ! Il n’y a pas d’hommes forts sans l’estomac rempli : d’accord, c’est vrai !

Mais vendre, vendre, acheter, acheter, consommer, consommer pour vivre, comme certains qui n’ont que cela en tête, c’est un système de cinglés !

La croissance économique, exponentielle, pourquoi ?

Pour nous oublier, le temps qui nous est compté ?

Mais où cela mène, ces histoires de profit sans fin, quand l’essentiel de la Vie se résume à si peu de choses et que nous brûlons ces ressources ? Vers quel avenir, va-t-on ?

Je vous le dis, mes amis, c’est de la m...., sans aucune ambition pour l’humanité, ces histoires perpétués par les vieux birbes qui jouent au monopoly sur nos vies !

Mon métier est poète-écrivain, et même si les utilitaristes se sont débrouillés pour que cela soit un métier de crève-la-faim, je nourris mieux l’humanité que certains...

Mon expérience de vie me fait dire que ceux qui ne sont même pas honnêtes avec eux-même, cherchent toujours à se cacher derrière des obligations, et cela pour le plus grand bonheur de ceux qui les dispensent : c’est ce qu’on appelle communément, s’en remettre à la loi du plus fort...

Une étude sommaire nous démontre que la Pensée Unique : (en somme les justifications intellectuelles pour la loi de la jungle), ne repose que sur cela, c’est à dire sur les faiblesses humaines...

Le chantier pour un avenir plus prometteur, il commencera réellement quand nombre de gens se persuaderont d’être quelqu’un, auront le courage d’être eux-même, se prendront en charge et ne remettront plus leurs destins, clef en main, à des gens qui en profitent toujours, quelles que soient leurs intentions.

C’est même la première étape, indispensable pour commencer lesdits travaux, et je ne suis pas sûr, jusqu’en Europe, qu’une majorité de nos concitoyens y soient prêts.

 JJ REY

Ecrit par patrick83, à 13:36 dans la rubrique "Actualité".



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