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Corée du Sud : des prostituées tentent de former un syndicat

Lu sur Travail du sexe : "Enoctobre 2004, près de 3000 travailleuses du sexe sud-coréennes manifestaient dans la rue pour dénoncer les lois anti-prostitution adoptées le 15 septembre précédent par le ministre de l’égalité des genres. Depuis, plusieurs travailleuses du sexe organisent régulièrement des actions de protestation pour dénoncer les lois anti-prostitution et la répression massive dans le red light de Séoul (grève de la faim, occupation de l’espace publique, etc.) Ces groupes de travailleuses du sexe revendiquent la décriminalisation et la reconnaissance de leur travail.

Les lois anti-prostitution de la Corée prévoient une peine d’emprisonnement d’un an et une amende de 3 millions de won pour les clients et les travailleuses du sexe reconnues coupables d’avoir vendu ou acheté des services sexuels. Les personnes reconnues coupables de tenir un bordel peuvent qu’en à elles être condamnées à une peine d’emprisonnement de 10 ans et à payer une amende qui s’élève à plus de 100 millions de won. Depuis l’adoption de ces lois anti-travail du sexe, les activités de prostitution n’ont pas été abolies et n’ont surtout pas cessé. L’organisation de la prostitution s’est modifiée de façon à échapper le plus possible à la criminalisation. Les travailleuses du sexe ont délaissé les bordels et exercent plutôt dans les motels, les salons de massages et les petits studios locatifs. La publicité qui s’adresse aux des clients s’effectue dorénavant via Internet ou par la distribution de dépliants dans la rue.

Récemment, environ 220 prostituées qui exercent près du Camp Humphreys, situé dans sur la base militaire États-Unienne à Pyongtaek (province de Gyeonggi en Corée du sud), ont fondé le Democratic Coalition of Sex Workers (DCSW), une coalition qui tente de se faire reconnaître officiellement en tant qu’organisation syndicale. La possibilité que cette coalition parvienne à se constituer légalement en syndicat est actuellement peu probable compte tenu de l’existence des lois et des mesures de répression policières. La mobilisation de ces travailleuses du sexe force tout de même les autorités gouvernementales et la société en générale à entendre qu’on ne peut pas croire que tout réglé en se contentant seulement de donner des sentences de prison et des amendes. Cette nouvelle Coalition qui s’engage dans une lutte sociale pour les droits des travailleuses souhaitent obliger cette société à se remettre en question et revoir sa façon de composer avec la réalité de la prostitution. Les travailleuses du sexe sud-coréennes souhaitent être traitées comme des travailleuses à par entière et non comme des démones et des criminelles. Elles notent également le manque de soutien qu’elles ont de la part des groupes de défense des droits des femmes qui prennent la parole seulement pour dire que la prostitution est une atteinte à la dignité des femmes.

Les membres fondatrices de la Democratic Coalition of Sex Workers ont également commencé à négocier leurs conditions de travail avec leurs employeurs. Elles se sont entendues sur des contrats avec ceux-ci (des ''collective bargains''), qui portent sur différents aspects liés aux conditions de travail : les salaires, les heures de travail, les mesures de disciplines, les ententes pour rembourser les prêts qui ont été donnés par les employeurs, etc. Dans la semaine du 19 septembre, Lee Hui-young, une porte-parole de la coalition prenait la parole lors d’un séminaire à la Seoul university et disait que la syndicalisation est la ''meilleure façon de protéger nos droits et négocier nos conditions de travail'' surtout dans ce contexte anti-prostitution.

Liens reliés :
http://theseoultimes.com/ST/?url=/ST/db/read.php?idx=1087
http://theseoultimes.com/ST/?url=/ST/db/read.php?idx=1195
http://www.koreaherald.co.kr/SITE/data/html_dir/2005/09/27/200509270004.asp
http://www.asiansexgazette.com/asg/korea/korea02news56.htm
http://www.asiansexgazette.com/asg/korea/korea02news57.htm
http://www.swop-usa.org/south_korean_sex_workers_demand_.htm
http://www.atimes.com/atimes/Korea/FL22Dg01.html
http://times.hankooki.com/lpage/200509/kt2005092517253310440.htm

Ecrit par libertad, à 23:54 dans la rubrique "Le privé est politique".



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