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Commentaires :
Anonyme |
Une réponse à Badinter sur ce site : http://www.peripheries.net/e-feminisme.html
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libertad 21-07-05
à 00:41 |
Re:Il ne s'agit pas réellement d'une réponse mais de la reprise des arguments que critique Badinter dans ce texte, cette "réponse" n'apporte pas grand chose de nouveau, sinon la reprise d'une rhétorique bien connue.
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delphine314 26-03-07
à 16:17 |
Re: Re:Je comprends bien ce point de vue Libertad, mais ATENTION de ne par entraîner d'effet pervers qui serait le négationisme, il s'agit bien de ne pas introduir un autre effet pervers d'une victimisation qui maintiendrais les femmes en postion de victime, non? Quelles sont les solution que tu proposes pour lutter contre les violence faites aux femmes? Moi je prône l'autodéfence par les arts de combats par exmple, et le "droit" social à en user sans passer pour une femme "masculine" comme cela est vu trop souvent dans les clichés sexistes. Bien sûr que la violence existe chez les femmes, mais il ne s'agit pas non de stigmatiser les femmes qui ont des violence envers des enfants dont elles seules s'occupent par la force des chose et dans le mauvaises condition, comme si c'était des monstres-femmes
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libertad 26-03-07
à 17:41 |
Re: Re: Re:Tout à fait d'accord Delphine, je ne nie pas du tout les violences que subissent les femmes, je conteste juste l'amalgame que fait l'enqête ENVEFF en globalisant les violences physiques et morales pour faire une chiffre rond de 10% qui "parle" plus que celui de 2,5% de violences physiques. Oui la victimisation maintient les femmes dans un statut de victimes mêmes celles qui ne subissent pas de violences qui sont la grande majorité. Je suis tout à fait partisan des arts martiaux pour les femmes car je préfère l'action directe et cela permettrait aussi aux femmes de reconquérir la rue. Pourquoi pas des groupes de femmes qui se répproprieraient la rue et les espaces publics ? Personnellement je n'ai aucun esprit de stigmatisation des femmes violentes, je n'utilise cet argument que pour contrer l'essentialisme qui ferait de tous les hommes des violents et pour montrer que les femmes ne sont pas par essence douces et gentilles.Le refus de l'essentialisme c'est accepter que la violence soit présente dans les deux sexes, pas pour la justifier, mais la combattre. Répondre à ce commentaire
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delphine314 26-03-07
à 19:16 |
Re: Re: Re: Re:Ok, je me doute bien que l'objectif dans un site anarchiste n'est pas de nier cette violence. Il se trouve que mon quotidien je souffre de voir des femmes violentée, j'ai mal pour elles, je passe mon temps a essayer de les responsabiliser pour les sortir de leur image de victimes,, afin qu'elle aient des perspectives d'ouverture ( il s'agit d'une amie et de ma soeur) et je passe à cause de cela pour la féministe de service, et à chaque fois c'est le même refrain : "chut on en parle pas, hein? C'est génant, là", il est vrai que c'est dans un milieu très machiste, il y en a encore beaucoup... Et la victimisation des femmes y est sûrement pour quelques chose également car il empêche, voire ENTRAINE et PERPETUE, peut-être sans le vouloir, cette violence du coup, vue comme une fatalité... bien pour l'autodéfense c'est une perspective ;-)
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libertad 26-03-07
à 23:37 |
Re: Re: Re: Re: Re:Concernant l'auto-défense, il y a eu dans les années 70 diverses tentatives de "commandos" anti-violeurs constitués par des groupes de femmes, cela me semblait aussi une perspective intéressante et dont on ne parle plus guère aujourd'hui.
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Rakshasa 27-03-07
à 00:13 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re:C'étaient quoi leurs modes d'action en tant que commandos ? qu'est-ce qu'elles y faisaient ?
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aïkidoka 27-03-07
à 00:28 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:Certes, il y a les arts martiaux...
Cependant, là encore, des dérives peuvent se produire... On peut vite passer du discours d'auto-défense à celui du commando, et du commando à la milice... Là, comme ailleurs, je ne vois pas pourquoi les femmes plus que d'autres échapperaient à certaines tentations et au type d'inversion du rapport de pouvoir que cela peut induire... Je n'essaie pas de véhiculer des clichés sexistes, je déplore seulement qu'il soit difficile de faire autrement que de répondre à la violence par la violence... Disons que bien sûr, je préfèrerais que ce soit une possibilité, mais de dernier recours, et non une possibilité offensive (ce que m'évoque davantage la terminologie "action directe" ou "commando"...), mais j'ai des yeux pour voir, et effectivement je ne suis pas une agnelle... Disons que dans ma pratique martiale, je tente de ne pas devenir semblable à ce que je combats... Et c'est pas si facile ! Répondre à ce commentaire
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Rakshasa 27-03-07
à 00:56 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:Pour ma part, je ne me suis jamais autant battu que quand je pratiquais assidument le kung-fu. Non pas que ça me faisait plaisir, mais j'avais plus d'assurance et donc je ne fuyais plus comme avant devant la menace. Ce qui avait le don d'énerver encore plus mes agresseurs et plus encore quand j'ai essayé de les ramener à la raison et à la paix. Ca s'est toujours bien terminé pour moi. Aujourd'hui, je suis revenu à la stratégie de l'esquive, du couard diront certains, parce que je ne souffre plus de voir mes poings déformer le corps d'autrui. Aujourd'hui, je suis pris dans ce dilemme: j'aime pratiquer le kung-fu car c'est une très belle "danse", mais je sais qu'en m'entrainant je m'arme et comme le dit le "bon sens" populaire, quand on a une arme, on finit un jour par s'en servir...
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libertad 27-03-07
à 01:10 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:
Dans les arts martiaux, il me semble que l'on enseigne l'art de la maîtrise de soi et le fait de se sentir forte n'a pas forcément pour but d'attaquer mais de pouvoir se réapproprier des espaces.
J'ai un texte assez long "histoire d'un commando anti-viol" paru dans Actuel en 1978, il faut que je le relise et si ça vaut le coup, je le mettrai sur le site. Répondre à ce commentaire
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aïkidoka 27-03-07
à 01:39 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:ouh la... tu vas peut-être un peu vite en besogne... mais je ne suis pas certaine que ce soit le lieu d'un laïus sur les arts martiaux, leurs principes, leurs pratiquants, en Orient, en Occident, historique et comparaison.
Je trouve que le petit témoignage de rakshasa est instructif. La maîtrise de soi n'est pas forcément quelque chose qui s'enseigne mais peut-être quelque chose qui s'acquiert. Et ça demande quand même des années de pratique (différent de techniques d'autodéfense)... Le but n'est pas forcément d'attaquer, encore que ça dépende des disciplines, en tout cas, en aïkido ce n'est pas le cas, cependant la capacité à contrôler son agressivité, à ne pas attaquer justement, et à ne pas anticiper l'attaque ou ne pas se précipiter sur l'agresseur, va avec la maîtrise de soi, et demande, là encore des années et des années de pratique. D'ailleurs, le fait de se sentir fort ou forte, est plutôt un obstacle pour parvenir à cette maîtrise... il s'agit de bien autre chose... Et encore, au bout de dix ans, j'ai à peine le sentiment de commencer un peu à apercevoir de quoi il s'agit... si ça se trouve, dans dix ans, je me rendrai compte que j'étais complètement à côté de la plaque... En revanche, je pense qu'il est intéressant de comprendre que ce genre de pratiques, conçue dans l'esprit "traditionnel", ne consiste pas seulement à pratiquer quelques heures par semaine, comme un loisir ou n'importe quelle autre activité physique... Cette disposition d'esprit n'est pas forcément très répandue dans nos contrées, et suivant les lieux, on peut très bien rencontrer des pratiquants qui viennent là, comme ils iraient en salle de muscu ou ailleurs, surtout pour se valoriser, et jouer les fier-à-bras... Sinon, clin d'oeil à rakshasa, c'est dans un dojo pas très loin de chez moi que j'ai vécu une des plus réelles et belles expériences "autogestionnaires"... Pourtant, on a guère parlé d'anarchisme, mais en termes de pratiques... je dois avouer que j'ai un peu moins tendance à la ramener sur les tentatives (et nombreux échecs) autogestionnaires avec mes camarades radicaux... Page de pub : l'aïkido est la seule discipline à ma connaissance dans laquelle il n'y ait aucune compétition, ni remise de médailles, ni catégories (d'âge, de sexe, de poids, de niveau...). Sur les tapis, tout le monde travaille ensemble, le débutant comme le maître, le gringalet comme le fort-des-halles, la brindille comme le pilier de rugby, le boutonneux comme l'aïeul... (soit dit en passant que y a quelques papys et mamys tout frêles auxquels je ne conseille pas de tenter de piquer leur sac ;-)) Répondre à ce commentaire
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Anonyme 27-03-07
à 02:16 |
Victime et victimisationLa victimisation est une chose, etre victime une autre.
Si on assiste à une victimisation généralisée des femmes en faisant un amalgame de violences de natures diverses, il n'en reste pas moins vrai que les femmes qui ont été victimes de violences bien réelles ont souvent beaucoup de mal à se voir reconnaitre comme telles dans les tribunaux, et ceci semble s'etre amplifié ces dernières années en France avec l'audience de mouvements comme SOSpapa ces dernières années. Pour ce qui est de l'auto-défense, je voudrais tout de meme faire remarquer que les viols concernent toutes les femmes et que l'age n'est pas un critère en la matière. (Se souvenir par exemple qu'en ex-Yougolavie durant la guerre -des circonstances particulières, certes- se sont les femmes entre 40 et 55 ans qui ont été les plus maltraitées). Alors pour les jeunes femmes, l'auto-défense c'est très bien, meme souhaitable mais ce n'est pas suffisant. Toutes n'ont pas une forme olympique, encore moins passé un certain age, et je doute fort que l'auto-défense soit d'un grand secours contre plusieurs aggresseurs... Répondre à ce commentaire
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delphine314 05-04-07
à 03:38 |
Re: Victime et victimisationle jujistu brésilien : les rues au brésil sont tellement dangereuses que les enfants, femmes, hommes pas très costauds, personnes âgées ou plus faibles l'apprennent systèmatiquement...C'est un art martial extrèmement puissant ( davantage que le tae kwon do par exemple) dont les prises peuvent rendre un enfant plus puissant d'un homme même costaud ( bien sûr il faut bien connaître la discipline, basée sur des luxations/étranglements avec les jambes de certaines parties du corps). Très peu d'enseignement en france à l'heure actuelle, mais commence à se faire connaître
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delphine314 07-04-07
à 19:40 |
Oui, il y a de l'intox et du victimisme, ou comment on récupère la violence faite aux femmes pour jutifier l'islamophobie, ou fustiger les homme considérés comme intrinsèquement violent etc...raisonnement sexiste envers les femmes et les hommes. mais je crois quel le pourkoi le cette victimisation? Le sujet est resté tabou pendant des siècles...Peut-être que les féministes en raisonnant ainsi, veulent inclure dans leur lutte toute les violence de l'histoire? un devoir de mémoire ( comme pour l'antisémitisme) pourrait éviter ce genre de dérives???
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Anonyme 17-04-07
à 21:09 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:Je ne comprends pas pourkoi les violences conjugales relèvent complètement du féminisme ( puisque Badinter s'en est occupé à propos du livre noir ): il me semble que le sujet des violences conjugales prennent en quelques en otage le féminisme ( elles vont quand même prendre sur elles tout le malheur du monde quand même) et non pas le contraire...Cette étude aurais du être faite ( probablement/peut-être les même résultats que badinter) par des organismes qui s'occupent d'accueillir les victimes de ces violences, et à qui le livre noir a du donner du fil à retordre ( combat sisiphien?)...La part de féminisme par rapport à ces violence, selon moi, consisterait à dire : qu'est ce qui fait que les femmes ne se sentent pas autorisée à se défendre( enfin dans les pays dit développés)??? Comme si cette démarche était malsaine...Cela me rapelle un témoignage : une femme complètement bousillée, névrosée, acharnée de travail pour fuir la violence du domicile conjugal, très érudite, qui un jour avait été frappée de façon très violente par son conjoint, devant une assemblée : personne n'avait réagit, du coup celle-ci ne parvenait pas à savoir si c'était elle la coupable ou non...Situation vraiment dérangeante...
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à 00:29